Pour que votre cheval se place, il faut qu'il se porte dans le mouvement en avant. L'engagement et l'impulsion sont les clés pour un cheval placé. De ce fait ne demandez pas immédiatement à votre cheval de se placer, laissez-lui le temps de s'engager avant de lui demander de se placer. Ensuite, vos rênes.
Vous devez tout d'abord apprendre à communiquer avec votre cheval, en utilisant le même langage et les mêmes codes que lui. Il s'agit ensuite de s'en faire respecter au sol avant même d'être en selle, et pour cela, vous devez vous assurer que le cheval vous voit comme un leader en qui il peut avoir confiance.
Placer la longe sur le filet
Dans le premier cas, la longe passe par l'anneau intérieur, puis sous le menton du cheval, avant d'être attachée à l'anneau extérieur. Si ce passage de longe permet plus d'aisance au longeur, c'est aussi la technique la plus difficile à maîtriser.
Installez 2 paires de rênes sur le mors.
Ainsi, dès que vous mettrez trop de tension, la rêne se détachera. Montez avec des rênes très détendues, et remontez dessus petit à petit jusqu'à ce que le cheval fasse ce qui est demandé. Commencez sur des choses simples d'abord : des transitions, se poser sur le mors, etc.
Pour développer une bonne relation avec votre cheval, il est important parfois de NE RIEN FAIRE quand vous êtes avec lui, par exemple passer du temps avec lui sans rien lui demander et en le laissant libre d'interagir avec vous ou non. Passez du temps à l'observer au pré.
A l'arrêt, prenez une rêne et tirez la tête du cheval vers votre étrier. Faites ce geste des dizaines de fois de chaque côté jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de résistance. Si le cheval tourne, attendez qu'il s'arrête puis relâchez. Faites ensuite la même chose pour arrêter votre cheval au pas, puis au trot.
N'hésitez pas à installer un ballot de foin, des carottes si vous avez une mangeoire dans le van… bref tout ce qui peut donner envie au cheval de monter. N'hésitez pas à prendre des bonbons pour le féliciter et le récompenser. Le cheval ou le poney doit être en longe et licol.
Se mettre en confiance sur quelques transitions simples
Il est important d'y aller en douceur pour surmonter votre peur de galoper. À présent, vous devez demander 5 actions à votre cheval dans la zone délimitée. Elles vont de succéder telles que : trot, pas, arrêt, pas, trot.
Faites monter votre cheval par un autre cavalier pour vérifier si cela viendrait d'un problème d'autorité. Travaillez avec des rênes complètement longues en utilisant le moins de jambes possible. Si cette solution fonctionne pour vous c'est que vous montez avec trop de mains et que vos aides sont trop fortes.
Parlez-lui plutôt d'une voix douce et grattez les parties de son corps qu'il aime. Votre cheval peut par exemple aimer que vous lui grattiez doucement le côté du cou, juste sous la crinière. Chanter une chanson calme et apaisante est une bonne façon de détendre votre cheval.
Le refus en obstacle
Jamais catastrophique mais toujours alarmant, le refus signifie que quelque chose vient de mal se passer pour le cheval : effrayé, décontenancé par une action incongrue de son cavalier, mal amené sur l'obstacle, déséquilibré, fatigué, il s'arrête, refuse de coopérer.
Un cheval détendu en votre présence va avoir le comportement suivant : il peut se lécher, mordiller quelque chose, souffler, baisser la tête ou encore lever une de ses jambes arrière. Il effectuera ces petits gestes anodins s'il se sent en sécurité et en confiance avec vous.
Il est possible de décontracter son cheval sans passer par les flexions, le cheval tombe dans la main et mâche son mors lorsque certains exercices sont bien réalisés, cela peut être une épaule en dedans, une simple mobilisation des hanches, des épaules ou un travail de transition.
Au Moyen-Âge, les chevaliers, majoritairement droitiers, portaient leur épée sur le côté gauche, afin de pouvoir la saisir rapidement en cas de besoin. Ils se mettaient donc en selle, montant par le côté gauche du cheval, pour ne pas être gênés. Cette tradition aurait traversé les siècles et perduré jusqu'à nos jours.
Des éthologues rennais ont montré que les chevaux ont une représentation plurisensorielle des humains. Murmurer à l'oreille des chevaux ne suffit pas, il faut savoir les regarder dans les yeux ! Les chevaux sont en effet capables de détecter l'attention que leur porte une personne, en interprétant son regard.
Précaution : si votre cheval botte, tenez-vous près de ses épaules. Si votre cheval mord, agitez votre coude avant pour le dissuader de tourner la tête vers vous. L'exercice en lui même se fait d'abord dans un rond de longe, cheval en liberté, ou si c'est trop difficile, cheval en longe dans un premier temps.
Soyez progressif, et ne lui en demandez pas trop d'un coup au risque d'obtenir une forte réaction de fuite et de renforcer sa peur. Contentez-vous de peu, et récompensez beaucoup avant de redemander. Restez rênes longues. En effet moins le cheval est tenu dans les moments de peur, plus il est rassuré.
Passer du temps avec lui sans rien attendre en retour. Dans le horsemanship, on appelle cela « undemanding time ». Installezvous dans la prairie ou dans la piste chez votre cheval, lisez un livre, méditez ou observez-le et surtout, n'attendez rien de lui. Il apprendra que vous n'êtes pas là que pour travailler.
Reculer à pied
Muni d'une longe et d'une badine, demandez à votre cheval de vous suivre au pas et à s'arrêter à la demande. Ensuite, appuyez légèrement sur son poitrail pour l'inciter à reculer, et cessez toute pression dès le moindre report de poids obtenu.
L'étrier chaussé au tiers du pied, vous devez constamment avoir le souci de mettre du poids dans vos talons. De ce fait, vous rapprocherez votre centre de gravité du cheval et conserverez plus facilement vos étriers, d'autant plus que vous saurez ne pas serrer vos genoux.
Un cheval n'embarque pas son cavalier par simple plaisir. Une raison vient se construire dans la tête de votre cheval. Un cheval peut embarquer son cavalier à cause de trois éléments (La douleur, la peur ou un mauvais équilibre).