Faites un trou dans le terreau avec un crayon et insérez-y la bouture. Normalement, au moins deux nœuds (renflements sur la tige) doivent être couverts de terreau. Tassez légèrement le terreau autour de la tige pour qu'elle tienne solidement. En générale, les boutures reprennent mieux quand on les cultive à l'étouffée.
Sur votre branche sectionnée, une fois la coupe faite, appliquez un mastic cicatrisant ou un goudron végétal. Vous pouvez également recouvrir cette plaie de glaise ou d'argile. Avec ces pansements, votre arbre sera protégé des champignons et profitera en plus d'un apport d'engrais complet.
Si la branche est complètement arrachée avec un morceau d'écorce, on égalise la surface de l'écorce restante avec un couteau bien aiguisé de façon à ne laisser que l'écorce saine. Elle reprendra le dessus et un cal cicatriciel recouvrira la blessure.
Mélangez de l'argile à de l'eau de pluie et, si vous en avez, ajoutez des cendres de bois récentes. Mélangez de l'argile à de la bouillie bordelaise. Malaxez de la cire d'abeille jusqu'à ce qu'elle ait la consistance d'un mastic : la cire d'abeille contient de la propolis qui a des vertus désinfectantes.
L'argile : plusieurs compositions naturelles à base d'argile peuvent servir de mastic de cicatrisation. Pour les plus pressés d'entre vous, vous pouvez vous contenter de mélanger de l'eau de pluie à l'argile jusqu'à obtenir la consistance idéale à son application.
Quand une branche est (vraiment) cassée
Si une branche est vraiment arrachée, il suffit de la couper à la base en faisant attention de ne pas laisser de chicot (cette partie résiduelle de la branche, lorsque taillée trop loin du tronc). Ne taillez pas trop ras non plus, au risque d'abîmer l'écorce.
Les produits cicatrisants, à base de goudron de pin, de résines, associés quelquefois à une huile végétale, une cire ou un fongicide sont proposés à la vente pour protéger des coupes de diamètre important. Il existe aussi des mastics en bombe aérosol mais leur efficacité n'égale pas celle des mastics en pâte.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Les grains d'avoine
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Taillez la branche avec un angle de 45 degrés, en utilisant un ciseau aiguisé. Enfoncez les boutures d'environ deux centimètres (un pouce) dans le substrat. Ensuite nous arrosons généreusement. Gardez le substrat légèrement humide, les boutures commenceront à pousser au bout de quelques semaines.
Les boutures herbacées réalisées durant les mois de mai et de juin, s'enracinent rapidement, au bout de 2 ou 3 mois selon les espèces. Repiquer par la suite en automne à leur emplacement définitif, au jardin ou dans un pot.
Pour prélever la bouture : Prélevez la bouture de la plante mère. Sectionnez-la sous un œil, à l'aide d'une paire de ciseaux ou d'un sécateur propre, idéalement sous un angle de 45°. Réduisez le feuillage en ne conservant que 3 feuilles en haut de la bouture.
Le grattage de l'écorce
Sous l'écorce apparait le cambium, la fine couche qui se trouve entre l'écorce et le bois de l'arbre, et selon sa couleur, le verdict est immédiat : s'il est vert et humide, l'arbuste est en vie (totalement ou partiellement), s'il est brun et sec, malheureusement, l'arbre est mort.
Les cicatrisants
Les mastics à base de résine permettent, eux, de stimuler les défenses de l'arbre qui va former un bourrelet de recouvrement. Appliquez-le pour éviter que se forment des bulles d'air qui sont des sources de contamination. Le goudron de Norvège, composé de résine de pin, est un produit naturel.
La meilleure façon d'aider un arbre à réparer ses blessures consiste à enduire la plaie de mastic. Les tissus laissés à l'air libre n'ont pas de protection et sont vulnérables aux infections. Employez du mastic en pâte, à étaler à la spatule. C'est moins pratique que le mastic en bombe mais plus efficace.
Enfoncez un piquet dans le sol sur le côté opposé à celui vers lequel l'arbre est incliné. Positionnez-le à une cinquantaine de centimètres du tronc en l'inclinant à un angle d'environ 15° dans le sens opposé et enfoncez-le dans la terre sur environ 50 cm à l'aide d'une masse X Source de recherche .
Laissez-le d'abord sécher plusieurs jours dans un endroit à l'abri de l'humidité. Assurez-vous, une fois séché, que le bois n'est pas abîmé. Pour supporter un poids, même minime, il ne doit être cassant ni friable. Ensuite, il vous faudra traiter le bois afin qu'il devienne parfaitement sain.
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L'argile verte est elle « bourrée » d'oligo-éléments et de sels minéraux. Elle permet de cicatriser les plaies de tailles des arbustes et des arbres. De plus, elle protège les coupes récentes des attaques diverses grâce à ses propriétés antibactériennes et antifongiques.