Pour Platon (5e s. av. J.C.), par exemple, la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut (ce qui voudrait dire que l'on est tyrannisé par ses désirs), mais d'être capable d'accomplir le bien.
« La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre ».
I/ Le mal et la liberté chez Aristote. La moralité de l'action suppose la liberté de l'action, la liberté est bonne ou mauvaise selon l'action, le monde est celui de la contingence. C'est la théorie de la prudence solidaire d'une cosmologie et d'une ontologie de la prudence.
Citations Platon. "Dieu, toujours, fait de la géométrie." "On ne peut ni échapper au regard des dieux ni les contraindre." "Il n'y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux choses : la sagesse qui est un bien, l'ignorance qui est un mal."
Ainsi : La « liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art. 4 de la Déclaration des droits de l'homme), ce qui implique la possibilité de « faire tout ce qui n'est point interdit, comme ne pas faire ce qui n'est point obligatoire » (art.
Aristote (4e s. av. J.C.) qualifie la liberté comme une vertu qui permet à l'homme d'agir de manière volontaire et en connaissance de cause.
Thomas Hobbes
Il s'est principalement consacré à la philosophie politique, préconisant la mise en place d'une politique forte pour assurer la paix et la sécurité, car, à l'état de nature, « l'homme est un loup pour l'homme ». Un pouvoir fort et contraignant est nécessaire pour que se déploie la liberté individuelle.
Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des Formes ou théorie des Idées dans laquelle la réalité sensible est considérée comme un ensemble d'objets participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
Les idées platoniciennes constituent la vérité authentique.
Ainsi, Platon les caractérise par l'éternelle identité à soi, l'universalité et l'indivisibilité, et il les localise dans un lieu supracéleste que seule l'âme peut apercevoir.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
La liberté est en général l'objet d'une triple analyse. C'est d'abord une notion métaphysique. Il s'agit alors de savoir si l'homme est libre ou déterminé par des contraintes qu'il ne maîtrise pas. S'il est la cause première de ses choix, on dit qu'il possède un libre-arbitre (aussi appelé liberté d'indifférence).
le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité d'une personne. le droit au respect de la vie privée et familiale. la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (article4 de la DDHC de 1789). C'est parce que tout le monde a un droit égal à la liberté que ma liberté est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Notre liberté n'est donc pas absolue.
Au sens courant, la liberté est perçue comme l'absence de contrainte qui accompagnerait « la conscience d'un pouvoir indéterminé et la capacité d'un commencement absolu », qui s'exprime plus vulgairement dans l'expression « de pouvoir faire tout ce que l'on désire ».
La philosophie de Platon est la suivante: deux "mondes", selon lui, se côtoient: le monde sensoriel, et le monde des idées.
La philosophie est ainsi définie comme pensée de l'intelligible, perception de la réalité véritable : elle est donc bien pour cette raison un savoir, une science, une aptitude à voir, au moyen de l'intellect, la réalité véritable que les sens ne perçoivent pas.
Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
Platon appartient à une des plus illustres familles d'Athènes. Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses épaules ou de son front. Il étudie les lettres, les mathématiques, la musique et la gymnastique.
Mais qui est cette "Marianne" ? Marianne est le visage choisi pendant la Révolution française pour représenter la Liberté et la République. Son bonnet est appelé "bonnet phrygien".
On peut comprendre la liberté comme la possibilité de faire ce que l'on veut et non ce que veut l'autre de nous. Être libre consiste à agir suivant notre volonté, à agir donc indépendamment de toute pression étrangère, c'est justement là toute la complexité du problème de la liberté.
Cela signifie que si l'on prive l'homme de sa liberté, alors, il n'est plus vraiment un homme. En effet, nous sommes des êtres doués de raison. La raison est ce qui permet à l'homme de comprendre les choses qui l'entourent. Mais, la raison n'est pas le principe qui le pousse à agir.