Exemple : Sujet « Le Code civil ». Forme affirmative de la problématique : « Je veux démontrer que le Code civil est plus qu'une œuvre de codification des coutumes ». Puis forme interrogative : « Le Code civil est-il simplement une œuvre de codification des coutumes ? »
Comment formuler la problématique ? Par quoi commencer sa phrase ? Deux tournures sont très utiles pour lancer le débat : "En quoi ?" et "Dans quelle mesure ?" Les tournures "Par quels moyens... ?", "Pourquoi... ?" ou "Doit-on considérer que... ?" lancent également le débat.
Voici quelques exemples : « Pour répondre à cette question, nous étudierons d'abord ….. , puis ……………….. . » « Ce problème sera analysé sous deux angles, d'abord………. , puis, ………………… » « Répondre à cette question, c'est d'abord s'interroger sur …… , puis sur ………., (enfin sur …………..) »
La problématique de recherche présente l'ensemble des concepts, des théories, des questions, des hypothèses, des méthodes et des références qui contribuent à clarifier et à développer un problème de recherche. Ces informations sont groupées en deux grandes catégories.
La cohérence entre la problématique et le thème choisi
Il est essentiel que la série de questions posées pour mettre en exergue la méthodologie à adopter restent cohérentes avec le sujet choisi. En effet, cette série de questionnements permettra de faire ressortir les grandes lignes du plan de rédaction.
Une phrase d'accroche est une phrase ou un paragraphe qui introduit votre sujet dans l'introduction et doit attirer l'attention de votre lecteur. Cette phrase est le fruit d'un choix personnel et vous être libre de choisir son style.
La phrase d'accroche doit toujours avoir un rapport direct avec le sujet. Elle est capitale pour donner une impression positive de votre texte à la personne qui vous lit.
N'utilisez le point d'interrogation qu'une seule fois dans l'intro. Si vous ne posez qu'une question, le correcteur supposera que c'est votre problématique. Si vous en posez plusieurs, votre discours sera confus. Vous pouvez aussi exprimer votre problématique en sans passer par une phrase interrogative.
La pertinence du mémoire s'appuie sur la qualité de la problématique posée. Dès l'introduction de votre mémoire, les motifs de votre choix de sujet et d'angle doivent ressortir clairement : le thème, le sujet précis, le but poursuivi par la rédaction de ce mémoire.
Les sujets citations sont toujours délicats car il s'agit le plus souvent de comprendre la thèse qui se cache derrière la citation. Lorsque cette thèse est évidente, il vous suffit donc, pour problématiser, d'expliciter cette thèse et de l'interroger à partir des mêmes conseils que pour tout autre sujet.
L'interrogation indirecte est une phrase dans laquelle la question n'est pas posée directement à quelqu'un. Exemples : Vous voulez savoir quand il vient. Je me demande s'il vient.
La problématique est « l'art de poser les bonnes questions » ; c'est aussi, selon Michel Béaud (1999) « l'ensemble construit autour de la question principale ». Mais chaque question ne constitue pas une problématique ; on nous précise alors que la question doit être pertinente.
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Accueillir son auditoire
Voici quelques formules à utiliser, de la plus formelle à la plus informelle : Good morning/afternoon/evening (ladies and gentlemen). I welcome you here today > Bonjour / Bonsoir (messieurs dames). Je vous souhaite la bienvenue ici aujourd'hui.
Exemple : "Mes qualités : organisé(e), optimiste, déterminé(e), flexible et toujours souriant(e)." On retrouve souvent cette accroche sous la forme d'un encadré, encore une fois juste en-dessous du titre du CV pour respecter la mise en page classique du document.
et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d'abord, ensuite, enfin, d'une part, d'autre part, non seulement … mais encore, voire, de surcroît, d'ailleurs, avec, en plus de, outre, quant à, ou, outre que, sans compter que…
Le mot « préjugé » a surtout sa place dans l'introduction – et plus précisément dans la problématisation – même s'il peut également être trouvé aux différents bilans d'étape de la rédaction. Ses alternatives sont « lieu commun », « opinion », « doxa », « sentiment prévalent », « impression », « mentalités », etc.
Les noms problème et problématique prêtent souvent à confusion. Un problème est une difficulté, un ennui, une question à résoudre. Une problématique est un ensemble complexe de problèmes dont les éléments sont intimement liés. Ce substantif est peu souvent employé dans la langue de tous les jours.
Une problématisation, c'est l'ensemble des pratiques discursives ou non discursives qui fait entrer quelque chose dans le jeu du vrai et du faux et le constitue comme objet pour la pensée [2] 1489.. Si l'apparition d'un terme dans un corpus donné est « un fait qui ne doit être ni sous-estimé ni surinterprété » [3]
La « question de recherche » est le « Quoi » de la recherche et la problématique en est le « Comment ». La « problématique » est le chemin que le chercheur choisit de suivre pour tenter de trouver la répondre à la « question de recherche ».
Elle repose sur l'idée que la démarche scientifique n'est pas passive. Le scientifique ne commence pas par recueillir des données par la simple observation (empirisme). Pour commencer ses investigations, il doit formuler un problème sous forme d'hypothèses.