Anticiper son décès… jusqu'à ses obsèques
Pour ce faire, il faut souscrire un contrat obsèques en prestations. Ce dernier permet de définir les modalités de son enterrement. Par exemple : inhumation ou crémation, choix du cercueil, du lieu de cérémonie, des fleurs, de la musique…
Souvent, les contrats obsèques contiennent une garantie qui permet de conférer aux dernières volontés du défunt la valeur d'un testament et assure ainsi leur respect. N'hésitez pas à vous renseigner auprès d'un opérateur funéraire ou d'un assureur.
Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite appelée directives anticipées pour préciser ses souhaits concernant sa fin de vie. Ce document aidera les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner, si la personne ne peut plus exprimer ses volontés.
Les orifices naturels sont obstrués avec du coton. La mâchoire est maintenue fermée grâce à un drap enroulé et la tête est inclinée légèrement à l'avant. Tous ces actes sont effectués dans le plus grand respect de la dignité du défunt. La durée moyenne de la toilette mortuaire est d'environ 45 minutes.
Elle consiste à laver le corps du défunt avant la mise en bière et la fermeture du cercueil. Première étape après le décès, elle est suivie de l'habillage de l'être cher afin d'être présenté à la famille et aux proches.
Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne. «Pour les médecins, la mort est la cessation irréversible de toutes les activités du cerveau, précise Éric Racine.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Au moment de la mort, des contractions musculaires peuvent survenir et le thorax peut se soulever comme au cours de la respiration. Le cœur peut battre encore quelques minutes après l'arrêt respiratoire, et des convulsions brèves sont possibles.
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
La fatigue physique mais surtout nerveuse, le stress et la douleur sont autant d'éléments qui épuisent le proche d'un patient en fin de vie. Parler, extérioriser, exprimer ses angoisses, ses peurs, ses doutes, etc.
La plupart vous proposeront un contrat d'assurance obsèques que rien ne vous oblige à accepter. Il existe deux types de formules. La plus habituelle est un contrat en capital, sous forme d'une assurance vie prévoyant le versement d'une somme à un proche ou à une société funéraire destinée à payer les obsèques.
En moyenne les gens investissent 3 à 4 000€ dans leur assurance obsèques. Il est possible de souscrire à partir de 1000€, ou moins selon les compagnies d'assurances. Certains investissent des sommes exorbitantes dans leur obsèques (parfois jusqu'à 20 000€, voire plus).
En règle générale, le tarif moyen d'une assurance décès démarre autour des 2 € par mois pour un assuré de 30 ans souhaitant garantir 15 000 euros de capital décès. Pour garantir le même montant, le souscripteur de 60 ans devra payer environ 15 € par mois.
2- Qui s'occupe des obsèques d'une personne seule ? En l'absence de famille ou de proche pour faire respecter les dernières volontés ou de contrat, c'est donc le maire ou le représentant de l'Etat qui s'occupe des obsèques de la personne décédée.
Le corps du défunt est transféré du service de soins à la chambre mortuaire de l'hôpital. Le corps y sera conservé gratuitement pendant les 3 premiers jours suivant le décès. A partir du 4ème jour le tarif de 16 euros sera facturé aux héritiers.
Selon la situation et sous conditions de ressources, différents organismes peuvent apporter un soutien financier : La CAF, la Sécurité sociale ou encore la CCAS peuvent vous aider à régler des frais funéraires. La CPAM peut verser un capital décès au conjoint, enfants ou parents.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.
Un cadavre a très souvent la bouche ouverte. La mâchoire inférieure, du fait de son poids, entraîne l'ouverture de la bouche.
- « Après la mort, nous devenons successivement les habitants de la Lune, de Mercure, de Vénus, du Soleil, de Mars, de Jupiter et de Saturne, puis du firmament stellaire, pour ensuite nous contracter et nous réincarner » ; L'oubli s'installe, avec la réincarnation.
Ne portez jamais de couleurs vives à un enterrement. Les couleurs primaires, comme le bleu, le rouge et le jaune, pourraient être interprétées comme un manque de respect et froisser la famille du défunt. Dans certaines cultures, le rouge est un signe de fête.
L'ensemble du corps se dégrade peu à peu jusqu'à ce qu'il ne reste plus que de la poussière. À la fin, ce sont les dents qui s'abîment en dernier. Dans certaines familles, les proches placent des petits mots et des photos dans le cercueil, ces présents sont souvent bien conservés.