Placez quelques pièces ou billets dans la boite à offrandes. A la différence du culte
Le shintoïsme correspond à une forme de croyance animiste, qui croit en une puissance surnaturelle. Il soutient l'idée d'une réalité abstraite ou divine qui est selon le cas, peut être mauvaise ou bienfaisante. Le shinto se traduit en japonais comme étant la voie des dieux.
Inclinez-vous deux fois puis tapez deux fois dans vos mains pour signaler votre présence à la divinité locale. Une fois le moment de recueillement terminé, inclinez-vous une dernière fois. La démarche est similaire dans un temple bouddhiste, si ce n'est qu'on ne tape pas dans les mains.
Dans le monde du shinto, les visiteurs doivent se purifier en se lavant les mains et en se rinçant la bouche avant de prier un kami (divinité shinto).
Prier devant le kamidana
Après l'offrande de nourriture, il faut se placer face au kamidana, remercier pour les bienfaits de la vie et jurer de faire de son mieux. Il faut ensuite s'incliner deux fois, frapper dans ses mains deux fois, et s'incliner encore une fois.
Haiden : bâtiment du sanctuaire réservé aux cérémonies, et devant lequel on effectue un vœu ou prière simple.
Le shinto d'État, militariste
L'empereur du Japon, descendant de la déesse Amaterasu et désormais chef de l'État et commandant suprême de la Marine et de l'Armée, fut l'objet d'un véritable culte. Ce culte prit une importance primordiale lors de l'expansionnisme du Japon durant l'ère Showa.
Le shintoïsme est la religion traditionnelle du Japon (polythéisme et sacralisation de la nature). Il imprègne profondément la sensibilité japonaise ; la figure de l'empereur lui est liée. Le bouddhisme est arrivé au VIe siècle via la Chine et s'est adapté aux réalités locales.
Un kami (神) est une divinité ou un esprit vénéré dans la religion shintoïste. Leur équivalent chinois est shen. Les kamis sont la plupart du temps des éléments de la nature, des animaux ou des forces créatrices de l'univers, mais peuvent aussi être des esprits de personnes décédées.
C'est la prière la plus simple. Elle consiste à répéter longuement le Nom de Jésus, une phrase de psaume ou une invocation : « Seigneur, Fils du Dieu vivant, prends pitié de moi pécheur », « Seigneur, ne t'éloigne pas de moi », « Seigneur, montre-moi ton visage », « Seigneur, tu sais bien que je t'aime ».
Le lieu de culte traditionnellement utilisé par les communautés protestantes ou évangéliques est dénommé temple (ou parfois église, notamment par les luthériens, par certains réformés et au Canada), toutefois ce n'est ni un lieu consacré ni un lieu sacré.
Avant d'entrer dans le temple, il est indispensable d'enlever ses chaussures à la porte. Vous devez également retirer votre chapeau et vos lunettes de soleil par respect. Ne marchez pas et ne vous tenez pas sur le seuil de la porte qui mène à l'intérieur où se trouvent les statues.
En anthropologie religieuse, un sanctuaire (de sanctus, « sacré ») est généralement un édifice ou lieu rendu (par « consécration ») ou devenu sacré, par son association au Divin ou Transcendant. Le terme désigne donc un site sacré.
Le Tennō, le « Céleste » souverain ou l'empereur en langage commun, est le grand prêtre, responsable du bien-être spirituel et matériel de tout son peuple. Nous en profitons pour vous diriger vers notre dossier mythologique de 5 articles dédié au Kojiki, « Chroniques des faits anciens ».
L'empereur actuel, Naruhito, est l'héritier d'une succession que la tradition présente comme ininterrompue et que la légende fait commencer en 660 av.
Avant de prier, inspirez profondément, installez-vous confortablement et fermez les yeux. Vivez l'instant présent et concentrez-vous sur toutes vos sensations positives. Vous devrez vous recueillir profondément, au lieu de vous limiter à réciter vos prières.
Ce dieu japonais fait à la fois partie du culte Shintoiste et du culte bouddhiste également très présent dans le pays. De tous les dragons, Ryujin est sans doute le plus puissant.
D'Éros à Cupidon
Dans la mythologie romaine, Cupidon (du latin cupido signifiant « désir », « passion ») est le fils adultérin de Vénus et de Mars. Dieu de l'amour, il est assimilé à Éros.
Susanoo, le kami de la mer et du vent (aussi des tempêtes et de l'orage), est issu du nez d'Izanagi et est le frère (entre autres) d'Amaterasu et de Tsukiyomi. La légende de Susanoo : Dès son arrivée parmi les dieux, Susanoo sema la pagaille.
LES CERISIERS JAPONAIS
Emblème du Japon depuis toujours, le Sakura (cerisier japonais) est le symbole de la beauté éphémère. Sa floraison, qui a lieu de fin mars à mi-mai, donne lieu à de nombreux festivals (Hanami) dans le pays.
Alors que le japonais est une langue SOV (sujet, objet, verbe), le chinois est une langue SVO (sujet-verbe-objet). La grammaire japonaise est souvent considérée comme plus complexe que son homologue chinois. Par exemple, en japonais, les verbes et les adjectifs sont souvent combinés.
En japonais, il existe trois types de caractères : les hiragana, les katakana et les kanji. Les hiragana et les katakana sont des symboles phonétiques. Chacun représente une syllabe. Les kanji sont des idéogrammes qui ont chacun leur sens propre.
Univers. Contrairement à la mythologie chinoise antique, on ne trouve dans la religion d'aujourd'hui aucun dieu créateur. Les personnages des mythes anciens ne sont d'ailleurs plus que de lointaines figures légendaires, rares étant celles qui disposent encore de temples (Shennong, Xiwangmu, occasionnellement Nuwa).
Les trois formes institutionnalisées de la religion chinoise sont le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme.
Religion populaire chinoise
La pratique religieuse de la majorité de la population (avant 1949 pour la Chine continentale) consiste en fait en un mélange de taoïsme, confucianisme, bouddhisme et traditions locales, souvent appelé religion populaire.