La préservation d'une langue documentée passe aujourd'hui par sa mise en ligne. Plusieurs sites Internet s'en sont fait la spécialité. Dans les années 2000, des sites ont vu le jour sur le web pour archiver le matériau collecté par les linguistes de terrain.
La disparition d'une langue indigène entraîne la perte de connaissances traditionnelles sur le maintien de la diversité biologique du monde et la façon de relever des défis environnementaux comme les changements climatiques.
- en tirant profit des rencontres avec les parents, en les associant à cette ouverture linguistique. Dès l'école maternelle, la sensibilisation à d'autres langues et d'autres cultures peut se faire grâce à l'écoute de comptines, de chansons, d'histoires dans différentes langues.
La meilleure façon de promouvoir la langue c'est de faire parler nos élèves et ces différents jeux sauront les faire s'amuser en français sans qu'ils le réalisent.
Elle permet de valoriser les compétences langagières dont sont dotées un grand nombre d'individus. Et ce, notamment chez l'enfant, pour qui la coexistence de plusieurs langues n'est pas un frein à l'apprentissage de la langue commune mais multiplie les sources de découverte et d'appréhension du monde.
Parce que toutes les langues, même les plus rares, contribuent à la diversité humaine et sont un élément essentiel de la richesse immatérielle de chaque peuple, faisant ainsi partie du patrimoine culturel de toute l'humanité, au même titre que toutes les espèces vivantes, même les plus menacées par notre folie ...
Les langues meurent pour diverses raisons. Certaines de ces raisons sont culturelles. Par exemple, beaucoup de cultures ont été colonisées, ou dominées d'une autre manière, par une autre culture. La domination d'une culture entraîne souvent la suppression de la langue maternelle de celle dominée.
Les langues autochtones ne comptent aujourd'hui que quelque 30 millions de locuteurs. Le quechua, l'aymara, le guarani et le nahuatl, qui ont un statut officiel en Bolivie, au Pérou, au Paraguay et au Mexique respectivement, en possèdent plusieurs millions.
Près de 4% des langues ont disparu depuis 1950 et près de 40 % sont considérées comme menacées d'extinction pure et simple. Selon l'UNESCO, près de la moitié des langues parlées actuellement dans le monde pourraient totalement disparaître avant la fin du XXIe siècle.
D'après l' UNESCO , cinq langues sont recensées : le basque (euskara) comme étant vulnérable, l'aragonais, l'asturien-léonais et le gascon sont considérées en danger, et le guanche, langue de la population indigène des îles des Canaries, est éteinte.
- un appauvrissement des pensées et des conceptions du monde qui nous entoure et qui s'expriment à travers la poésie, les rites, les cérémonies, l'humour et les émotions, ainsi que par les questions scientifiques qu'un peuple pose.
Maitriser une deuxième langue très jeune permet d'en apprendre d'autres plus facilement par la suite. Globalement, les élèves des écoles bilingues présentent des capacités cognitives plus développées, qui ont pour conséquence de meilleurs résultats scolaires dans toutes les matières.
Le quechua ne constitue pas une communauté linguistique homogène, puisque cette langue est fragmentée en une vingtaine de variétés dialectales. Cette fragmentation rend plus difficile la promotion et la préservation de la culture indigène, et facilite plutôt son assimilation et son extinction.
2 Le Sarsi
Elle est aujourd'hui quasiment éteinte. On estime qu'il resterait environ 50 locuteurs de cette langue dans la région mais que leur niveau serait assez faible.
L'alphabétisation est utile à l'enseignement et à l'apprentissage de ces langues. 3. Le soutien et le développement d'une politique linguistique nationale : la politique linguistique nationale doit favoriser la diversité des langues, y compris les plus menacées.
Il s'agit de l'oubykh. Cette langue originaire du Caucase est éteinte depuis 1992. Elle était essentiellement parlée en Turquie. C'est une langue polysynthétique, c'est-à-dire qu'un seul mot pouvait correspondre à une phrase entière !
Les espérantophones apprennent plus facilement les autres langues (notamment l'anglais !). On peut aller plus directement à la rencontre des locuteurs de presque toutes les langues. On peut créer vraiment facilement ses propres mots, des mots parfois sans équivalents dans sa langue d'origine kompreneble.
Tout simplement parce que certaines langues, et notamment les dialectes, sont uniquement oraux et ne possèdent pas de littérature propre et de grammaire raisonnée. En réalité, tel est l'utilité du dialecte : un langage qui se parle mais ne s'écrit pas.
Le recours à un mot issu du patois intervient principalement lorsque la langue française ne propose pas d'équivalent pour exprimer la même idée ou le même objet.
La valeur des langues mène aussi à une réflexion sur les locuteurs, à leurs pratiques, à leurs représentations et aux espaces discursifs et idéologiques qu'ils traversent. Les locuteurs ont des rapports émotifs et affectifs aux langues, que ce soit en langue première ou seconde, signée ou autres.
Ces liens entre la représentation d'une idée et l'idée même sont le sujet de la sémantique et de la pragmatique. La définition s'est stabilisée selon les termes suivants : La valeur est le résultat de l'intégration d'un signe linguistique ou d'un mot à l'intérieur d'un système linguistique, donc d'une langue.
Elle est le miroir de l'identité. Elle est l'une des lois qui structurent la personnalité. » La langue, marqueur social par excellence, est considérée comme étant un des facteurs déterminants dans la construction de toute identité, qu'elle soit personnelle, collective, groupale, régionale ou même nationale.