Ainsi, tous les procédés de preuve peuvent être utilisés : témoignages, présomptions et tout élément matériel relevant de la relation de travail : lettre d'embauche, bulletin de paie, extraits ou virements bancaires en ce qui concerne le montant de la rémunération , attestation Pôle emploi, la notification d'une lettre ...
Preuve à apporter
Cette preuve peut être apportée au moyen d'une lettre d'engagement de l'entreprise concernée comportant une date d'embauche ou d'un contrat de travail précisant le caractère indéterminé de l'embauche.
En règle général, un écrit n'est pas exigé pour un CDI à temps plein, mais une convention collective peut prévoir un écrit. En l'absence d'écrit obligatoire, l'employeur doit toutefois remettre au salarié une copie de la déclaration préalable à l'embauche (DPAE).
Une mention attestant de la subordination du salarié à la société. En signant le contrat de travail, le salarié assure qu'il s'engage dans la société qui l'emploie, qu'il n'est lié à aucune autre entreprise, et qu'il a quitté son précédent employeur.
Il existe des types de CDI particuliers, notamment le CDI de chantier ou d'opération, le CDI intermittent et le CDI intérimaire. Ces contrats obéissent à des règles spécifiques.
Le salarié qui a signé son contrat de travail à temps partiel ( CDI : CDI : Contrat de travail à durée indéterminée ou CDD : CDD : Contrat à durée déterminée ) doit respecter une durée minimale de travail d'au moins 24 heures par semaine.
Sans contrat de travail, l'employeur s'expose à ce que le salarié demande devant le conseil de prud'hommes une requalification de son contrat en contrat de travail à durée indéterminée. En effet, à défaut de contrat, toute embauche est présumée être une embauche en CDI et à temps plein.
L'une des conséquences les plus graves du travail sans contrat est qu'en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle, le salarié ne peut percevoir l'indemnité qui lui revient. En outre, l'employeur n'est pas tenu de prendre en charge son salaire pendant les jours de congé.
Cas du CDI non signé (CDI sans écrit)
Il est possible de déroger à la règle du contrat écrit en cas d'embauche en CDI à temps plein, qui peut se réaliser par simple accord oral ou verbal entre le salarié et l'employeur (sauf convention collective prévoyant le contraire).
une copie certifiée des diplômes requis pour le poste ; un RIB utilisé pour le versement du salaire ; une copie d'attestation d'affiliation à la Sécurité sociale (ou photocopie de la carte vitale) comportant le numéro de sécurité social de l'employé ainsi que l'adresse de son centre d'affiliation.
Pour cela, le salarié doit saisir le Conseil de Prud'hommes. C'est le bureau de jugement qui s'occupe de statuer sur la demande de requalification d'un ou plusieurs CDD en CDI. La demande est examinée dans un délai d'un mois.
Respecter les horaires de travail déterminé par le contrat ou le règlement intérieur. Effectuer le travail en conformité avec les instructions données par les supérieurs hiérarchiques. Respecter l'ensemble des éléments du contrats, notamment ses clauses. Respecter le règlement intérieur.
Tous les éléments de preuve peuvent être utilisés : virements bancaires, témoignage, échanges de correspondances avec l'employeur ou avec des collègues de travail, témoignages, etc. C'est celui qui revendique l'existence du contrat de travail qui doit apporter ces preuves. C'est le principe pour tout contrat.
Un contrat doit être considéré comme valablement conclu entre les parties, même en l'absence de signature d'un contrat. C'est ce que la Cour de cassation a décidé, dans un arrêt du 15 janvier 2013.
La non-signature d'un contrat de travail comporte des risques pour l'employé et l'employeur. En cas d'inspection du travail, l'employeur risque de graves sanctions financières et pénales. Si l'inspecteur du travail découvre que le contrat n'est pas signé, l'employeur risque jusqu'à 3 ans de prison.
L'employeur a l'obligation de vous déclarer comme vous le savez. Si vous disposez d'un courrier de l'URSSAF établissant que votre employeur ne vous a pas déclaré pendant trois ans, vous pouvez agir au Conseil de prud'hommes pour solliciter le paiement d'une indemnité de six mois de salaire.
En tant que salarié, vous pouvez demander à l' Urssaf si votre employeur a correctement accompli la déclaration préalable à l'embauche ( DPAE ) vous concernant.
C'est alors votre bulletin de salaire qui fera office de contrat de travail en cas de litige avec l'employeur.
Le contrat à durée indéterminée (CDI) peut être rompu à tout moment, à l'initiative de l'employeur ou du salarié ou d'un commun accord par une rupture conventionnelle.
Un contrat qui permet permet de sécuriser sa vie professionnelle : en étant en CDI, l'employeur n'est pas en droit de vous muter ou de modifier votre salaire sans votre accord au préalable. A part cela, vous bénéficier également de congé payé ainsi que d'autres prérogatives rattachées à un contrat à durée indéterminée.
Recruter à temps partiel, à moins de 24H/semaine, c'est encore possible, même si la durée minimale du travail est de 24 heures depuis la loi de sécurisation de l'emploi. Il existe bien évidemment de nombreuses dérogations à cette règle des 24 heures hebdomadaires minimum.
Le contrat de travail intermittent (CDII ou CD2I) permet au salarié d'alterner des périodes travaillées et des périodes non travaillées. Ce contrat peut être conclu, sous conditions, dans des secteurs connaissant d'importantes variations d'activité.
L'inconvénient du CDI porte sur les conditions et les procédures à suivre en cas de rupture à votre initiative. La procédure de licenciement est, par exemple, très encadrée par la loi. Un des désavantages du CDI est aussi le fait que le salarié peut démissionner à tout moment.
Sont nécessaires à la validité d'un contrat : 1° Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et certain.