En premier lieu, vous devez continuer à mettre des limites, incluant la conséquence au besoin. En imposant la représaille par contre, demeurez très neutre et n'allez pas dans des explications sans fin et émotives (« Tu sais comment je n'aime pas ça quand tu fais… »).
Appliquez la punition immédiatement après l'événement pour que votre enfant l'associe au comportement fautif. Ainsi, votre enfant peut se reprendre et ensuite agir adéquatement. Une fois la conséquence appliquée, indiquez à votre enfant le comportement qui est attendu de lui. Puis, passez à autre chose.
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
À cette époque, on attribuait entre autres les causes du manque de respect à la disparition de la religion dans la famille, à l'émancipation de la femme (qui en était à ses débuts), aux enfants trop « gâtés » à qui l'on ne refusait rien, au fait que les enfants devenaient plus éduqués que leurs parents ainsi qu'au ...
Les réactions excessives sont donc à éviter. L'empathie implique de se mettre à la place de l'enfant pour mieux comprendre ce qu'il vit et ce qu'il ressent au moment où la situation se présente. Prendre le temps de s'arrêter et de l'écouter peut nous aider à saisir ce qu'il essaie de nous dire.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
Cela se produit principalement lorsque les parents ne consacrent pas le temps dont leur enfant a besoin. Ou, s'ils le font, la qualité est sans doute insuffisante. Par conséquent, les enfants ont recours à ce comportement en tant que “leurre” afin d'attirer l'attention des personnes adultes. Quelle que soit la manière.
Les « crises » de frustration, de colère, d'opposition sont normales à cet âge-là : c'est la période de la "différenciation essentielle". C'est comme si l'enfant nous disait ainsi «j'ai le droit d'être MOI !». La crise est, paradoxalement, une manière de se calmer.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Dans l'enfance, un trouble d'opposition / provocation apparaît habituellement pour l'une des raisons suivantes: L'enfant n'est pas reconnu par ses parents dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d'autonomie. L'enfant et ses parents n'ont pas réussi à établir un lien de confiance mutuelle.
Considérez-vous comme quelqu'un d'important
Si vous vous rabaissez, si vous vous laissez aller, si vous vous laisser malmener, on ne vous respectera pas. Donc, si vous souhaitez vous faire respecter, vous devez en premier lieu considérer que vous êtes quelqu'un d'important.
En plus de leur donner la vie, ils les élèvent, les guident, les soutiennent face aux obstacles. Ils leur donnent aussi le meilleur d'eux-mêmes et un amour inconditionnel. En tant qu'enfants, nous oublions souvent tout ce qu'ils font pour nous.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
La punition altère la confiance en soi de l'enfant
Si nous punissons ceux qui ne sont pas admis, qui ne se conforment pas, alors l'enfant se sentira rejeté et non accepté tel qu'il est.
Ce qu'on peut faire après
Dès que c'est possible et même si cela demande du temps, essayer de leur faire “réparer la bêtise” (pour reprendre l'expression consacrée) : passer l'éponge, balayer, mettre les vêtements au sale, nettoyer avec la serpillière…
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Garder le calme : l'enfant rebelle fera tout pour vous provoquer. Il est important de rester calme, quel que soit votre tempérament. Essayez de discuter calmement avec lui. Vous mettre en colère, ne fera qu'encourager son côté rebelle.