En premier lieu, vous devez continuer à mettre des limites, incluant la conséquence au besoin. En imposant la représaille par contre, demeurez très neutre et n'allez pas dans des explications sans fin et émotives (« Tu sais comment je n'aime pas ça quand tu fais… »).
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Essayez la sanction du coin.
Cette punition n'est plus très courante, car l'isolement peut être frustrant. Cependant, cette sanction permet aux enfants d'éviter des situations de stress. Si vous soupçonnez qu'un de vos élèves se comporte mal parce qu'il est stressé ou épuisez, dites-lui d'aller au coin.
Rappeler les règles dans un langage positif.
Quand la situation devient explosive, il est possible de s'éloigner AVEC l'enfant sans le laisser seul. L'idée est de rester aussi calme que possible et d'accompagner la crise de l'enfant avec empathie en reconnaissant ses émotions.
“Les mots que tu prononces doivent avoir de la valeur, c'est important. Il faut aussi respecter la personne à qui tu t'adresses.” “Si une insulte t'échappe, la Terre continuera de tourner, mais trouver une autre façon de t'exprimer doit être un défi pour toi.”
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
La sanction réparatrice est une forme de sanction éducative qui permet de remettre en état, retisser du lien, calmer les parties concernées, contribuer par exemple à une cause tierce,… et ainsi construire l'estime de soi de la personne en cause.
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Ne pas multiplier les négations (non, ne… pas), plus difficiles à décrypter que les affirmations. Dire “Marche !” plutôt que “Ne cours pas !” Dire “Stop !” plutôt que “Non !” Expliquer à l'enfant pourquoi on a eu peur.
Pour rester ferme dans l'éducation des enfants, il est primordial d'établir des règles. Il s'agit de délimiter clairement les conduites autorisées et celles qui ne le sont pas. Voici quelques conseils : Les règles doivent être peu nombreuses, claires et raisonnables.
On ne peut dès lors simplement parler d'enfants « mal élevés ». Ce dont il s'agit plutôt, c'est d'enfants qui épousent la cause de parents qui, pour des raisons singulières, sont en rébellion contre le reste du monde, et en conséquence contre ses codes de civilité et de courtoisie.
Face à un enfant difficile ou un enfant colérique, comment réagir ? Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Ces crises sont sa façon à lui de vous manifester son mécontentement, son désaccord et sa frustration. C'est le signe que le changement est en train de s'effectuer. C'est ce qu'on appelle « la résistance au changement ». Je vous suggère donc de discuter de tout cela avec le dernier spécialiste que vous avez consulté.
Indiscipline (bavardage, gêne des camarades) Réprimande orale. En cas de récidives (3 réprimandes), privation de droits* ou privation partielle de récréation. En cas de nouvelle récidive, information aux parents. En cas de nouvelle récidive, procédure d'exclusion de la classe **.
Si la punition sert à condamner un acte, elle a pour objectif l'empêchement de la satisfaction de cet acte et l'obéissance à l'adulte. La sanction, en tant que célébration, est une reconnaissance sociale portant sur un acte d'une personne.
Les sanctions éducatives, ont « pour objet d'apporter une réponse mieux adaptée aux faits commis par les mineurs lorsque les mesures éducatives se révèlent inappropriées et que le prononcé d'une peine constituerait une sanction trop sévère ».