la douleur est fatigante, épuisante, éreintante, nauséeuse, suffocante, syncopale, inquiétante, oppressante, angoissante, harcelante, obsédante, cruelle, torturante, suppliciante, gênante, désagréable, pénible, insupportable, énervante, exaspérante, horripilante, déprimante.
Il est recommandé d'effectuer l'évaluation de la douleur à partir d'outils d'évaluation validés (par exemple : échelle visuelle analogique, échelle verbale simple, échelle numérique ou une échelle de Likert sous différents formats1 2, etc.).
L'EVA mesure l'intensité de la douleur sur une échelle allant de 0 à 10 (ou parfois de 0 à 100). Une ligne horizontale (chez l'adulte) ou verticale (chez l'enfant) représente le score qui augmente.
utilisation d'une échelle de la douleur (échelle numérique, échelle des visages ou échelle visuelle analogue) pour indiquer l'intensité de la douleur. les mains de l'enfant qui montrent jusqu'à quel point sa douleur est grande. observation des comportements ou questions sur leurs comportements.
souffrance n.f. Fait de souffrir, état prolongé de douleur physique ou morale.
Lorsque le malade se plaint; Au moment de la prise du médicament; 1 heure après l'administration du médicament; Lorsque la famille pense qu'il a mal.
La douleur est une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable », une sensation subjective normalement liée à un message, un stimulus nociceptif transmis par le système nerveux.
La douleur nociceptive est un signal envoyé au cerveau suite à une lésion ou une inflammation des tissus ou un traumatisme (muscles, articulations). Cette douleur est généralement provoquée par une coupure, une brûlure, un traumatisme…
A l'origine de la douleur, il y a un stimulus : le froid, la chaleur (une brûlure par exemple), une pression mécanique, des agents chimiques, une réaction inflammatoire… Ce stimulus va activer les terminaisons nerveuses de neurones spécialisés dans la perception de la douleur.
L'allodynie est une douleur provoquée par un stimulus qui ne cause habituellement pas de douleur.
Le ressenti de la douleur est un phénomène très subjectif qui peut être extrêmement différent selon les individus, mais aussi chez une même personne, selon son environnement : le contexte affectif, socio-culturel, ethnologique ou religieux… peut largement moduler la perception de la douleur.
La douleur chronique est une douleur continue ou récurrente qui peut durer plus longtemps que la période normale de guérison d'une maladie ou d'une blessure, ou plus de trois à six mois.
Les facteurs psychologiques qui contribuent à la douleur, particulièrement à la douleur chronique, peuvent inclure anxiété, dépression et insomnie. (Voir également Présentation de la douleur. La douleur est la raison la plus fréquente pour laquelle les personnes consultent leur médecin.
L'amélioration de la prise en charge de la douleur aiguë des personnes malades concerne l'ensemble des services hospitaliers, notamment les services d'urgences, ainsi que les institutions médico-sociales. Cette démarche repose sur un travail d'équipe formée et sachant utiliser les outils d'évaluation de la douleur.
L'évaluation de la douleur est une obligation pour tous les soignants. Utiliser des échelles validées. L'enfant est le mieux placé pour dire où il a mal, comment il a mal et avec quelle intensité. Avoir toujours en tête le comportement habituel de l'enfant ou celui d'un enfant non douloureux du même âge.
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.
Si douleur est un concept médical, souffrance est le concept du sujet qui la ressent. C'est la dimension du sens qui donne à la douleur son intensité, sa souffrance, et non pas l'état réel de l'organisme puisqu'il n'existe pas en soi.
On parle d'amour quand on souffre ; le manque, l'absence, l'attente attisent la souffrance et on appelle ça de l'amour. Voir souffrir quelqu'un qu'on aime est l'une des pires souffrances au monde. Comment se tue en nous l'amour : trois degrés : souffrance, indignation, puis indifférence.
Qui se manifeste par des élancements aigus : Douleur lancinante. 2. Qui obsède, tourmente : Un souvenir lancinant.