Un test de maturité facile à réaliser : remplir une soucoupe avec du compost mûr tamisé et y semer du cresson. Après 2 ou3 jours la plupart des graines doivent avoir germé. Si une semaine plus tard des feuilles bien vertes et des racines se sont développées, le compost est mûr, vous pourrez l'utiliser au printemps.
Le compost est prêt lorsqu'il sent la terre forestière, l'humus et s'effrite facilement. Retirez-le par la base et incorporez-le au pied des plantes ou dans les trous de plantation. Attention à ne pas l'enterrer mais à l'incorporer de façon superficielle.
L'aspect, la texture, l'odeur du compost, la présence d'insectes, la température sont autant d'indicateurs de l'état de santé de votre compost.
C'est quand les déchets fermentant sans air (décomposition anaérobie) que les mauvaises odeurs apparaissent. Pour éviter cela, on veille à une bonne aération : Quand on ajoute des déchets, on les mélange bien au compost existant. On utilise une tige d'aération une à deux fois par semaine (ou à chaque apport).
Prélevez le compost quand vous en avez besoin (en général à l'automne et au printemps). Vous pouvez procéder ainsi pour effectuer un grand brassage mensuel sans prélever de compost.
En conclusion, retourner le compost est une étape essentielle pour maintenir un processus de compostage actif et efficace. En suivant ces conseils simples, vous favoriserez une décomposition rapide, équilibrée et aérée, tout en produisant un compost de qualité supérieure pour enrichir votre jardin.
L'un des meilleurs endroits pour vider votre composteur est évidemment votre propre jardin ou terrain. Vous pouvez y étaler le compost mûr sur vos plates-bandes, autour de vos arbres et arbustes, ou encore dans les trous de plantation lors de la mise en place de nouvelles plantes.
Couvrir le compost
Lors d'un apport important de matière, la couverture permet à la température de monter plus vite et plus fort. Une couche de couleur foncée absorbe la chaleur du soleil et apportera quelques calories. Elle dissuade aussi les oiseaux à venir retourner le dessus du tas.
Trop d'humidité empêche l'aération, ce qui a pour conséquence de freiner le processus de fermentation et de dégager des odeurs désagréables. Mais s'il n'y a pas assez d'humidité, la fermentation se bloque. Le contenu du composteur doit donc être humide, mais pas détrempé.
Le papier journal, les copeaux de bois, la paille et les feuilles séchées sont redoutablement efficaces ! Même si votre compost n'est pas excessivement mouillé, nous vous conseillons de le mélanger régulièrement. Cela permet de répartir l'humidité qui peut avoir tendance à se concentrer au fond du bac.
Indéniablement, le compost peut attirer les rats, mais aussi les souris ou les mulots. Tout simplement, car ils y trouvent tout ce qui fait le bonheur de ces petits muridés ! Les rats investissent en effet le compost, avant tout parce qu'ils y trouvent le gîte et le couvert.
au printemps, entre les rangs de légumes avant de pailler par-dessus ; toute l'année, dans les trous de plantation en le recouvrant de fines couches de terre afin que les graines ne soient pas en contact direct, mais que les racines, en se développant, trouvent les nutriments du compost.
« Je mets dedans : les déchets du balcon (feuilles, terre, branchages), les coquilles d'œufs, tous les déchets de fruits et légumes (même les agrumes, l'ail et l'oignon), sauf la rhubarbe.
Les plastiques, le verre, les métaux. Les tissus synthétiques. Le bois de menuiserie qui est généralement traité, y compris la sciure de bois de menuiserie Les couches-culottes. Les sacs d'aspirateur dont les poussières sont souvent synthétiques ou contiennent des métaux lourds.
La levure de bière : mélangez de la levure avec un peu de sucre dans de l'eau tiède puis versez le mélange sur votre tas de compost. Les coquilles d'œuf peuvent activer le compost dans le cas du lombricompost.
Pour accélérer les fermentations, pensez à aérer régulièrement votre tas en le retournant à la fourche, tout en apportant de l'eau à chaque fois si nécessaire. En échauffant le tas, l'activité microbienne entraîne une forte évaporation.
Pour réduire leur présence, ID a sélectionné quatre conseils à suivre. Naturel et écologique, le compostage est un bon moyen pour fertiliser le potager. Toutefois, sa composition et sa préparation peuvent attirer les moucherons et autres insectes indésirables qui se multiplient rapidement.
Leur prolifération est favorisée par l'humidité et l'acidité des milieux où ils se développent. Les aliments sucrés (fruits et certains féculents) sont particulièrement propices à leur apparition.
Il est recommandé d'avoir au moins deux composteurs, pour respecter l'état d'avancement des matières : un pour les apports frais, et un pour les matières en fin de maturation.
Non, le compostage ne devient pas obligatoire chez tous les particuliers au 1er janvier 2024. À partir du 1er janvier 2024, les collectivités auront l'obligation de proposer une solution de tri des biodéchets.
Pour commencer étaler une grande bâche sur le sol. Puis vider le composteur en cours d'utilisation sur la bâche. Si le compost est un peu compact, ne pas hésiter pas à le casser avec la fourche. Puis remplir l'autre composteur avec ce compost.
Brassez, aérez et mélangez régulièrement le contenu du composteur à l'aide d'une fourche ou d'un manche d'outil, pour éviter de tasser et d'asphyxier votre compost. Pensez à rassembler vos déchets secs en automne, puis faites un tas de feuilles et de branchages à proximité du composteur.
À moins d'utiliser votre compost pour faire du paillage, les coquilles des fruits à coque n'ont pas d'intérêt et sont trop longues à décomposer. Avocat, pêche, cerise... Ils nous régalent mais ne jetez pas leur noyau dans votre compost, ils ne se décomposent pas.