- Confiez votre enfant à une personne qu'il aime beaucoup et qu'il connaît bien. Évitez, dans la précipitation, de faire appel à un étranger. Si la nounou ou la mamie peut venir habiter chez vous, c'est encore mieux. Sinon, parlez-lui de l'endroit où il va, montrez-lui des photos de la maison qui va l'accueillir.
Chez les tout-petits, c'est-à-dire avant 6 mois, l'enfant sera le plus souvent confié aux grands-parents. Même s'il s'agit de proches qu'il apprécie, avant 1 an, il est préférable que les séparations soient courtes. Les parents peuvent commencer par partir un week-end, puis une semaine, mais pas plus.
Selon la pédopsychiatre et psychanalyste Myriam Szejer, c'est bien de ce côté-là qu'il faut se tourner : « La difficulté à déléguer dépend en partie de son lien avec sa propre mère. C'est pourquoi certaines mères ne confient leur enfant qu'à leur mère et d'autres, au contraire, ne le lui confieront jamais.
Comme le souligne Bernard Geberowicz, "l'arrivée de bébé provoque une crise, il modifie l'équilibre du couple. Mais cela ne débouche pas forcément sur une séparation. Au contraire, cela peut être positif…". Néanmoins, bébé peut ainsi agir comme un catalyseur, révéler ou exacerber des problèmes existants.
Se disputer devant bébé peut avoir un impact négatif sur son développement dès son plus jeune âge. Confronté régulièrement à des conflits familiaux, ton petit bout de chou peut développer une hypersensibilité aux émotions négatives.
Alors, pour limiter les risques de baby clash, il faut penser, en couple, à bâtir un projet de vie avec bébé et penser à certaines choses : Revoir l'organisation de votre emploi du temps et le partage des différentes tâches dans la maison (les courses, le ménage, les biberons de la nuit si la mère n'allaite pas...).
En général, l'âge le plus recommandé pour que l'enfant commence à aller à la crèche est entre les 18 et 24 mois. À partir de ses 1 an et demi, l'enfant a déjà une certaine autonomie : il marche, prononce ses premières phrases et n'a plus autant besoin du contact avec sa maman.
Il n'existe pas de minimum à respecter scrupuleusement. Ainsi, Nicole Fabre, psychanalyste, estime que l'enfant peut passer un week-end loin de ses parents dès 6-8 mois. Isabelle Filliozat, psychothérapeute de la petite enfance, préconise, elle, de ne pas partir avant que son enfant ait 2 ans.
L'angoisse de la séparation touche-t-elle tous les nourrissons ? L'angoisse de la séparation est une étape normale dans le développement de l'enfant, dès son plus jeune âge. Elle survient en général vers 9 mois, d'après les écrits scientifiques, et dure jusqu'à 1 an et demi environ.
C'est donc la fréquence qui va également faciliter cet ancrage dans la mémoire de l'enfant. On sait qu'à 4 mois, l'enfant est capable d'identifier ses parents. Pour peu que les grands-parents soient souvent chez vous, qu'ils parlent fréquemment à votre enfant, celui-ci va les reconnaître rapidement.
Pour un weekend entier, une étude démontre qu'il est préférable d'attendre au moins les 9 mois de bébé. Bien sûr, faites selon vos besoins, votre vie et vos impératifs.
Un enfant épanoui a un visage souriant, il rit beaucoup et spontanément. Son sommeil est calme et paisible, il mange bien. Il est curieux de plein de choses et est animé par une belle confiance en lui : il ose aller vers les autres, partir en voyage scolaire sans ses parents…
En pratique, cela se traduit par des pleurs, des cris, de l'agitation et/ou des trépignements dès que la mère s'éloigne de bébé, qu'elle le pose dans son berceau ou le laisse avec quelqu'un d'autre. Celui-ci essaie généralement de rappeler sa maman à lui et voit comme un abandon (définitif) l'éloignement de celle-ci.
Avant de partir, donnez à votre bébé un toutou ou une couverture qu'il aime ou un vêtement imprégné de votre odeur. Ce sera une source de réconfort pour lui. Au moment du départ, dites-lui au revoir tout en lui expliquant pourquoi vous partez et ce qui va se passer durant votre absence.
Prenez l'air avec bébé
Au début, bébé se fatigue très vite, privilégiez donc les balades courtes, de 15 à 20 minutes. Le moment idéal pour sortir est après le repas, pour avoir un peu de temps devant vous avant le suivant. Évitez les endroits trop bruyants qui risqueraient d'épuiser votre nouveau-né.
« Tout d'abord, l'environnement sonore et lumineux est souvent différent de chez nous. Si la maison des grands-parents est dans un environnement rural et calme versus un environnement urbain et plus bruyant à la maison, les enfants dorment sans bruit et sans lumière extérieure. Cela peut expliquer un meilleur sommeil.
La garde est assurée par des puéricultrices ou des auxiliaires de puériculture. Elles sont généralement gérées par la commune ou le département. Depuis 2004, elles peuvent également prendre la forme de structures privées, les micro-crèches, qui connaissent un développement important.
Toutefois, pour être épanoui à la crèche, un enfant doit, à mes yeux, avoir un suivi flexible et personnalisé. - Coté flexibilité, l'enfant doit pouvoir vivre sa journée à son rythme sans qu'il ne soit pressé par le rythme imposé par l'adulte, tout particulièrement concernant le sommeil.
Les bienfaits de la crèche pour un enfant
Le principal avantage de la crèche, c'est bien sûr de faire découvrir la vie en collectivité à votre bébé ! Accompagné d'enfants de son âge, et de plus grands qui viendront le stimuler, c'est tout un nouveau monde qui s'offre à lui !
Pourquoi faire garder son enfant ? La première raison qui pousse les parents à trouver un mode de garde pour leur enfant est la reprise du travail de la maman après son congé maternité.
Le miroir et la découverte de son image
À sa naissance, le bébé n'a pas conscience de l'entité de son corps. Il joue avec ses mains ou ses pieds sans savoir qu'ils font partie de lui. À partir trois mois, si vous le placez devant un miroir, il le regardera comme n'importe quel objet.
Lorsqu'il y a des tensions au sein de la famille, ton bébé les ressent. Il est comme un petit sismographe qui capte chaque désaccord.
Modifiez le dialogue dans votre tête. Par exemple, au lieu de penser : « Je ne suis plus capable! », dites-vous plutôt : « Je vais me calmer avant de réagir. » Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant.