Le rachat de parts sociales est formalisé à travers un document écrit nommé « acte de cession » qui est réalisé par acte sous seing privé directement entre les parties, ou alors sous forme authentique devant le notaire (solution plus sécurisante, mais également bien plus onéreuse).
Elles sont déterminées par les statuts. Chaque part sociale a une valeur identique. L'ensemble des valeurs de chaque part sociale représente son capital. Donc pour calculer ce capital, il suffit de multiplier la valeur d'une part sociale par le nombre total de parts sociales de la société concernée.
La valeur nominale d'une action pour une SAS (société par actions simplifiée) est égale au montant total du capital social divisé par le nombre d'actions que les actionnaires décident d'émettre pour leur SAS (cette quantité d'actions est librement fixée).
En principe il n'existe pas de droit de retrait pour un associé de SAS. Celui-ci doit être expressément prévu par les statuts de société ou par un pacte d'actionnaires. Pour cela, il faut d'abord prévoir ce que l'on appelle une “clause de variabilité du capital social”.
La seule solution de se séparer de lui est de négocier le rachat de ses parts sociales.
Malheureusement il est là encore impossible de forcer un associé à vendre ses parts, sauf si cela est prévu par les statuts ou un pacte d'associés. La meilleure solution consisterait à lui faire une offre de rachat, mais il se pourrait que les négociations sur le prix achoppent, surtout si la confiance ne règne plus…
Par principe, en dehors des cas de retrait ou de décès, l'associé dispose d'un droit intangible de demeurer dans la société en vertu du droit de propriété qu'il a sur ses parts sociales ou actions (article 544 du Code civil). Ainsi, il n'est pas possible de le contraindre à céder ses parts.
Le rachat de parts sociales est formalisé à travers un document écrit nommé « acte de cession » qui est réalisé par acte sous seing privé directement entre les parties, ou alors sous forme authentique devant le notaire (solution plus sécurisante, mais également bien plus onéreuse).
La valeur nominale des parts sociales est fixée librement par les statuts. En revanche, toutes les parts sociales d'une société doivent avoir la même valeur nominale. Exemple : si la société dispose d'un capital social de 2.000€ divisé en 200 parts sociales, la valeur nominale d'une part est de 10€.
Comment fixer le prix de cession d'actions ? En principe, le prix est librement fixé par les parties sauf si les statuts ou le pacte d'associés de la SAS a déjà prédéterminé à l'avance un prix de cession applicable. Il est possible en cas de conflit de faire appel à un expert afin d'évoluer le montant du prix.
La reprise d'une société peut être effectuée suivant plusieurs méthodes différentes : acquisition directe des titres (actions ou parts sociales), création d'un holding de reprise, augmentation de capital, fusion-absorption…
La formule est la suivante : Plus-value sur cession d'action = prix de cession net — coût total d'acquisition. Prenons un exemple. Vous souhaitez céder vos actions à un prix de 800 000 euros.
Cette méthode consiste à calculer la valeur du patrimoine de l'entreprise : on évalue donc la valeur de ses actifs, on y retranche les dettes et on effectue des retraitements (intégration des plus-values latentes et élimination des éléments sans valeur) pour obtenir l'actif net comptable corrigé.
Les droits d'enregistrement dus à l'occasion d'une cession de fonds de commerce ou d'une acquisition de titres (actions ou parts sociales) doivent être payés par l'acquéreur.
Principe : taux forfaitaire de 12,8 %
Les plus-values de cession de valeurs mobilières et droits sociaux réalisées par les particuliers depuis le 1er janvier 2018 sont soumises de plein droit à l'impôt sur le revenu au taux forfaitaire de 12,8 %.
Fiscalité des parts sociales
La fiscalité des revenus est identique à celle des dividendes d'actions. Sur un compte-ordinaire, les intérêts sont taxés au PFU à 30 % ou à l'impôt sur le revenu, selon l'option la plus favorable pour le contribuable. Sur un PEA, ces revenus sont soumis au PFU si le Plan a moins de 5 ans.
La demande de rachat de ses parts sociales doit être effectuée avant la fin de clôture de l'exercice de la SLE le 31 Mai. Cette demande doit être faite directement auprès de votre agence. Le remboursement intervient le premier jour ouvré de l'exercice suivant.
Ce capital social est divisé en parts sociales. Si le capital social est divisé en 500 parts sociales alors le montant nominal d'une part sociale est logiquement de 10 € (capital social / nombre de parts sociales = valeur nominale de la part.
La révocation doit être votée à la majorité absolue des voix composant le capital social au cours de la première convocation de l'assemblée, ou majorité plus élevée prévue par les statuts. A défaut, une seconde convocation est envisageable et le dirigeant sera révoqué à la majorité relative des voix exprimées.
Le rachat de parts sociales est une opération consistant à acquérir tout ou partie des titres sociaux d'une société. Une part sociale se définit comme un titre de propriété portant sur une partie du capital de la société. Elle confère à son propriétaire la qualité d'associé et un certain nombre de droits sociaux.
Le remboursement d'une partie ou de la totalité des parts sociales détenues peut être demandé à tout moment. Le remboursement des parts sociales est soumis à l'autorisation du conseil d'administration (le capital de la banque ne peut pas être inférieur au montant minimum fixé par la réglementation1).
Aux termes de l'article L. 227-16 du Code de commerce, un associé de SAS peut être tenu de céder ses actions. Dans ce cas, l'exclusion de l'associé et le rachat de ses droits sont licites, dès lors qu'une telle cession forcée est prévue par les statuts.
La mise en demeure doit être adressée par courrier recommandé avec accusé de réception et doit être motivée. Il est également recommandé de faire noter le désaccord entre les associés lors de la prochaine assemblée générale.
Avantages de la cession de parts sociales
Le vendeur récupère immédiatement le produit de la cession des parts : il n'est pas nécessaire de le bloquer car les créanciers ne disposent pas de droit d'opposition sur le prix de cession.