Comment ralentir la fonte des glaciers en montagne ? Une des réponses consiste à déployer d'immenses bâches durant la période estivale, afin de protéger la glace des rayons du soleil. Ce procédé est déjà utilisé en Suisse, en Autriche et en Italie. En France, c'est la première fois que les glaciologues y ont recours.
LE POINT DE BASCULE DE LA CALOTTE GLACIAIRE
De fait, ces glaciers fondent plus rapidement dans l'eau. Il est évident que la maîtrise du réchauffement climatique est la meilleure solution pour limiter la future fonte des glaces de l'Antarctique et la hausse des niveaux de la mer.
Quelle est leur efficacité? Plusieurs études ont montré que les bâches géotextiles peuvent réduire la fonte de la neige et de la glace de 50 à 70% écrivent les chercheurs suisses. Le volume de glace sauvé chaque année en Suisse grâce à la couverture artificielle a significativement augmenté depuis 2005.
Selon la communauté scientifique internationale, le réchauffement climatique causé par l'homme est la principale cause de la fonte des calottes glaciaires et de la régression des glaciers dans le monde.
Avec pour conséquences la perte d'habitat pour de nombreux animaux et populations locales mais aussi la modification des courants océaniques et l'élévation du niveau des mers qui laisse planer un risque d'inondations dans bien d'autres régions du monde.
Parce qu'ils concentrent près de 70 % de l' eau douce de la planète, sous forme solide, les glaciers sont d'une importance capitale pour le maintien de la vie sur terre.
Un glacier à une épaisseur de plusieurs dizaines voire centaines de mètres, il mettra donc beaucoup de temps à fondre car la surface exposée au soleil et à la terre (il fond aussi par dessous) est relativement faible comparée à sa masse contrairement à une banale plaque de neige de quelques mètres d'épaisseur.
Pour prévoir l'évolution d'un glacier, on a besoin de mathématiciens et de glaciologues. Les mathématiciens calculent la vitesse de déformation de la glace et les glaciologues calculent la différence entre gain et perte de neige, appelée le bilan de masse.
En fondant, les glaces laissent la place à l'océan, plus sombre. Celui-ci absorbe davantage de chaleur solaire que la banquise — son albédo est compris entre 5 et 10 %. Cette absorption de chaleur limite les chances que la banquise se renouvelle et augmente celles que le réchauffement climatique s'accélère.
En effet, la fonte d'un glacier se traduit par une arrivée d'eau supplémentaire dans les océans, ce qui provoque leur élévation (même si le phénomène le plus important est la dilatation thermique de l'eau). Au contraire, la fonte de la banquise ne modifie pas le niveau des mers (ou de manière négligeable).
Ne pas monter le chauffage trop haut. Eviter de laisser couler l'eau du robinet. Acheter des produits respectueux de l'environnement. Quelles sont les solutions face à la montée du niveau de la mer ?
Renforcer les capacités en énergies renouvelables
Le diesel est la principale source d'énergie pour les communautés arctiques. Le WWF-Canada travaille à diversifier l'approvisionnement par des sources d'énergie à faible impact sur les habitats, telles que l'éolien et le solaire.
Lorsque l'eau de fonte s'accumule à la surface plutôt que de couler, elle forme des mares de fonte. Lorsque le temps se refroidit, l'eau de fonte se recongèle souvent. L'eau de fonte peut s'accumuler ou fondre sous la surface de la glace.
Ce phénomène, appelé "amplification arctique", se produit lorsque la banquise et la neige, qui reflètent naturellement la chaleur du soleil, fondent dans l'eau de mer qui absorbe plus de rayonnement solaire et se réchauffe.
La hausse des émissions de gaz à effet de serre modifie cette composition, provoquant une augmentation de l'effet de serre. La chaleur est piégée à la surface de la Terre. Ce déséquilibre entraîne un réchauffement planétaire. Depuis le début du XXème siècle, la température de la planète a augmenté de 1,1°C.
On peut cependant écrire une relation entre la vitesse de déformation et la contrainte, ˙γ = B(γ,T) × τn où l'exposant des contraintes n est égal à 2 comme pour la loi de Glen, mais qui n'est valide que pour un niveau de déformation γ donné.
μ=τP avec τ la contrainte de cisaillement et P la pression. On a alors μ=2ηβhPatm+ρgh=0.28 pour une hauteur de glacier h=100 m.
La glace fond et ne se reforme pas. C'est un fait que nous entendons souvent dès lors que nous abordons la question du changement climatique et de la glace qui, en un sens, permet d'assurer une certaine unité.
La neige éternelle, appelée aussi neige permanente est la couverture neigeuse des sommets qui ne font pas, même pendant l'été. À force de s'accumuler et de s'entasser, cette neige devient compacte et se soude pour se transformer en une masse de glace.
Par contre, la fonte d'un glaçon suspendu au-dessus du verre fera monter le niveau d'eau dans le verre. Ainsi, on estime ainsi que la fonte des glaciers continentaux Antarctique élèverait le niveau de la mer de 70 mètres, en enlevant la partie océanique des glaciers.
Selon une étude récente dans la revue Nature Climate Change, le plus grand glacier au monde est en grand danger. Situé au cœur de l'Antarctique, l'inlandsis Est-Antarctique, qui est plus ou moins équivalent aux Etats-Unis, serait entouré d'eaux de plus en plus chaudes.
Le glacier d'Aletsch est le plus grand glacier des Alpes, il figure aussi parmi les sites du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le glacier d'Aletsch, long de 23 km, s'étend comme une autoroute gelée à six voies. Le gigantesque glacier se courbe autour du puissant Aletschhorn, s'élevant à 4193 m (13 757 pieds).
Pour cela, les scientifiques prévoient d'installer sur des bouées des pompes alimentées par des éoliennes pour aspirer l'eau plus froide des profondeurs et la projeter à la surface de la banquise. Elle gèlerait alors rapidement et permettrait d'épaissir la taille de la calotte glaciaire d'un mètre supplémentaire.