Tu sens que ta relation avec tes parents va changer et cela provoque en toi de l'inquiétude. N'hésite pas à leur en parler, ils te rassureront. Et si tu sens que ta vie manque d'énergie, remplis-là de rencontres et d'activités. Pour le reste, fais confiance à la vie et aux belles surprises qu'elle te réserve.
Pour le rassurer, mentionnez-lui qu'il est possible de penser aux bons moments passés avec la personne décédée et que cela fait du bien. Quand vous parlez de la mort à votre enfant, abordez le sujet avec tact et sensibilité. Soyez aussi ouvert et franc que possible et laissez votre enfant mener la conversation.
Les capacités intellectuelles de l'enfant de 9 à 12 ans étant développées, il comprend maintenant que la mort est une finitude irréversible et que personne n'y échappe, même pas lui. Cela lui fait ressentir de la peur et c'est tout à fait normal!
Le traitement repose sur les benzodiazépines ou les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et la thérapie comportementale.
Si votre enfant souffre d'une angoisse intense, il est conseillé de consulter un spécialiste de l'enfance.
En général, si un enfant n'a pas été confronté à la mort plus jeune, des questions apparaissent naturellement vers 6 ans. C'est aussi à ce moment là qu'il prend réellement conscience du caractère irréversible de la mort. Elle peut alors devenir source de nombreux questionnements, voire d'angoisse.
La thanatophobie (dérivée du grec thanatos, la mort) correspond à la peur de la mort.
On pense parfois bien faire en leur cachant le décès d'un proche, mais ils ne manqueront pas de le sentir, à notre contact. Il est donc essentiel de leur dire la vérité. Tous les spécialistes de l'enfance s'accordent sur la question. Il n'y a pas d'âge minimum pour annoncer à un enfant la mort d'un proche.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Pour les enfants, la raison de leur crainte vient souvent du changement et de la peur de l'inconnu. Je vous rassure donc : inutile de vous inquiéter si votre loulou vous dit « j'ai peur » face à une chose ou une situation qui lui est étrangère.
La peur de la mort est dans le cœur de l'homme. C'est l'angoisse existentielle face à notre destin. La mort ne peut pas être acceptée comme naturelle. Les premiers indiens d'Amérique parlaient d'esprits mauvais quand ils perdaient un des leurs et lançaient des flèches en l'air pour les chasser.
Est-ce normal d'avoir peur de la mort ? Il est pourtant normal, voire structurant, de laisser la mort et son anticipation occuper une importante part de nos cognitions à certains moments de la vie.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
À l'approche de la mort, bien des gens montrent des signes de confusion et d'agitation. Certains perdent connaissance ou cessent de réagir à ce qui se passe autour d'eux. La plupart des gens sont calmes lorsque la fin approche, peut-être parce qu'ils ont moins d'énergie ou qu'ils sont trop fatigués pour parler.
1. La mort. Il s'agit de la peur qui constitue la base de l'instinct de survie.
Les enfants n'ont pas conscience de la mort avant 2 ans. Entre 2 ans et 6 ans, ils commencent à y penser mais n'en parlent pas forcément. “Ils ressentent que la mort fait souffrir, précise la psychologue Marion Haza ; ils voient leurs parents tristes quand un décès arrive.” Le questionnement surgit après 6 ans.
Les enfants s'interrogent naturellement sur la mort, qu'ils en soient conscients ou non. Les petits sont de grands métaphysiciens ! Le sujet ne leur est pas complètement inconnu : ils en ont déjà entendu parler et peut-être ont-ils déjà joué à faire le mort, « pour de faux ».
- « Après la mort, nous devenons successivement les habitants de la Lune, de Mercure, de Vénus, du Soleil, de Mars, de Jupiter et de Saturne, puis du firmament stellaire, pour ensuite nous contracter et nous réincarner » ; L'oubli s'installe, avec la réincarnation.
prendre le temps d'écouter ce que l'adolescent veut dire. aider l'ado à résoudre son problème sans conseiller ni raisonner ou encore imposer sa propre solution. accepter les sentiments de l'adolescent sans imposer ce qu'il “devrait” ressentir.
À cet âge, les adolescents sont particulièrement sensibles à leur environnement et leur entourage. Pour favoriser le dialogue et l'aider à aller mieux, on conseille d'éviter de lui faire des reproches ou de le culpabiliser sur sa situation, de faire appel à sa volonté d'aller mieux.
Pour aider leur adolescent à ne pas se laisser dévorer par le stress, les parents peuvent lui proposer de tester la sophrologie. En général, cela lui fera moins peur qu'un psy ! Il apprendra des techniques de relaxation qui limiteront les tensions physiques et les sensations d'oppression.