Confirmez la personne et non les mots blessants. Elle s'arrêtera et se demandera à quel point ses mots vous ont affecté. Par exemple, vous pourriez répondre quelque chose comme « Waw, je suis choquée d'entendre des mots si méchants dans la bouche de quelqu'un de si gentil. »
« Merci de me l'avoir dit, grâce à toi je vais pouvoir m'améliorer » un remerciement, même s'il n'est pas sincère, va déstabiliser la personne qui essaie de vous intimider, et la laisser dubitative. Celle-ci ne comprendra pas pourquoi vous réagissez aussi bien à sa critique, et n'essaiera plus de recommencer.
Pardonner revient à dire à la personne qui vous a fait du mal : « Je crois que vous valez mieux que le mal que vous m'avez fait ». C'est la position à laquelle il nous faudrait aspirer, celle de confiance en l'humain. Elle apporte une grande paix et un abaissement important du niveau de tension intérieure.
Éloignez-vous si c'est possible. Prenez le temps d'accueillir ce qui est en train de se dérouler en vous. Analysez ce qui vous perturbe. L'autre est un bon « entraineur » c'est-à-dire une personne qui vient juste appuyer sur la blessure dont vous avez besoin de prendre conscience pour vous en occuper en profondeur.
Parlez à la première personne du singulier.
Parler en « je » vous permettra d'assumer vos sentiments : « j'ai été blessée que tu ais oublié mon anniversaire la semaine dernière ». Les formules en « tu », au contraire, amèneront facilement votre interlocuteur à se sentir attaqué : « tu ne t'intéresses pas à moi !
La meilleure excuse : être sincère envers l'autre
Donner l'impression que nous nous excusons par obligation peut affecter davantage le lien. Présenter de bonnes excuses nécessite également beaucoup d'empathie. Il faut savoir se mettre à la place de l'autre pour comprendre ce qui l'a blessé.
Réagissez de manière calme.
En faisant cela, vous prouverez à la brute qu'elle ne vous effraie pas et que vous n'avez pas peur de ses propos. Ne répondez pas directement aux propos de la brute. Au contraire, dites quelque chose qui prouve que vous n'êtes pas intéressé par ce qu'il dit.
Dans tous les cas, ne perdez jamais votre calme, vous n'avez rien à gagner à vous mettre en colère. Première façon de réagir : comportez-vous comme s'il n'y avait pas de provocation. Pour cela, il faut que vous ayez décidé que vous n'êtes pas dérangé par les provocations dès le début de votre journée.
Je te remercie de m'avoir dit cela. Toutefois, votre sens de l'écoute et votre charité chrétienne ne vous force pas à tout écouter et tout supporter sans rien dire : vous avez bien sûr votre dignité et vous n'avez pas à accepter n'importe quelle attitude ou insultes.
Fixer des limites
Fixer ses limites est important pour ne pas se laisser submerger. Par exemple, si la personne ne vous écoute pas, demandez-lui de respecter le dialogue et de vous écouter jusqu'au bout. Apprenez à dire non aux situations ou aux relations que vous ne voulez pas garder parce qu'elles vous blessent.
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.
Le silence pour contre-attaquer intelligemment
Tout le monde le sait, on répond aux imbéciles par le silence ! Quand quelqu'un vous provoque verbalement, se comporte de façon passive-agressive et essaie de vous pousser à bout, choisissez tout naturellement de l'ignorer et de ne pas lui répondre.
Essayez de pratiquer l'empathie pour éviter que la situation ne dégénère. Ce choix se fait via une pensée négative que nous décidons de croire. Au moindre problème je leur crie dessus, parfois j'ai envie de les taper et quelques fois la fessée ou la claque part.
– On utilise souvent des formules un peu toutes faites, par exemple, on va dire : Je vous prie de bien vouloir m'excuser. Ou alors, mais bon c'est très formel : Je vous présente mes plus sincères excuses. – Et évidemment, après l'excuse, on peut aussi rajouter des petites phrases : Je ne le referai plus !
En général, lorsque vous êtes blessé par quelqu'un que vous aimez, ou lorsque celui qui vous aime vous blesse, c'est souvent dû au fait que la personne qui vous aimez vous intéresse moins que celle que vous aimez. Cela peut sembler logique, mais sur le moment, c'est simplement ce qu'il en est, sans plus ni moins.
Une deuxième raison pour laquelle nous blessons celui que nous aimons le plus est que cette personne est là, tout simplement. Son énergie est disponible et nous nous en servons selon nos besoins. En lui prenant son énergie, nous le faisons souffrir. Voler l'énergie à quelqu'un revient à le blesser.