"Pour les motiver à travailler, on peut avoir une discussion informelle avec eux sur leurs attentes, leurs rêves. Cela permet de faire le lien avec ce qu'ils peuvent faire aujourd'hui pour atteindre leurs objectifs : le travail scolaire, l'assiduité.", explique la psychologue.
Parler de ce qui l'intéresse, partir de ce qu'il sait faire et l'aider à développer un sentiment de compétence.” Plus on dit à quelqu'un qu'il peut réussir – qu'il n'y a pas de fatalité – et plus on souligne ses réussites intermédiaires, plus il est motivé, impliqué dans ce qu'il fait.
Tes hormones aspirent ton fessier vers le canapé
Une définition qui peut se rapprocher de la fatigue. Et à l'adolescence, sous l'influence des hormones, tu peux te sentir épuisé·e par ce corps qui grandit et qui te demande beaucoup d'énergie. Bref, t'as la flemme, et ce n'est même pas de ta faute.
Priver certains plaisirs : si un ado a fait une grosse bêtise, il peut être approprié de le priver temporairement de certaines activités ou plaisirs qu'il apprécie, comme regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo ou aller à une soirée.
Pendant la crise d'ado, les adolescents peuvent faire l'expérience d'une variété d'émotions intenses, telles que la confusion, l'irritabilité, l'anxiété et la tristesse. Ils peuvent également avoir du mal à gérer leurs émotions et à faire face aux pressions de la société, de leurs pairs et de leur propre développement.
La crise d'adolescence est essentiellement marquée par l'opposition : l'ado se cherche et essaie de trouver sa place au sein de la famille et de la société. Et cette quête passe souvent par le conflit. Difficile alors pour les parents de rester calme face à un jeune qui n'écoute jamais et qui n'en fait qu'à sa tête !
La flemme, c'est d'abord un sentiment que l'on peut ressentir face à quelque chose que l'on n'a pas envie de faire, une contrainte, quelque chose d'imposé : mettre la table, faire ses devoirs, ranger sa chambre, vider le lave-vaisselle… la flemme !
Manque de motivation, lacunes bloquantes, difficultés à se concentrer… Votre ado se montre réticent à travailler ses cours à la maison ?
Rappelez-vous que la punition ne doit jamais être physique, abusive ou humiliante. Elle doit être adaptée à l'âge et à la personnalité de votre enfant, et toujours accompagnée d'explications claires sur les raisons pour lesquelles elle est appliquée.
Pour surmonter cette épreuve, l'adolescent doit être pris en charge par un psychologue, un psychothérapeute, par l'équipe enseignante, par ses parents. Une relation de confiance doit s'installer entre ces différents intervenants.
Le refus de faire quelque chose peut être le signe d'un besoin affectif profond. Certains enfants associent (à juste titre) s'habiller avec une séparation. Souvent, s'habiller signifie aller quelque part sans maman ou sans papa donc il n'est pas anormal que l'habillage soit source de tension et de conflits.
Contrer le problème
On peut, par exemple, lui demander de nous expliquer dans ses propres mots en quoi consistent ses devoirs et ses leçons. Certains enfants sont paresseux parce qu'ils sont désorganisés. On peut donc leur montrer à faire des listes et à utiliser un agenda et un calendrier, par exemple.
Une « épidémie de flemme » accompagnée et prise en charge par le marché Cette perte de motivation et cette fatigue persistante peuvent aussi être comprises comme la conséquence de la diffusion d'une autre épidémie, que nous nommerons « épidémie de flemme ».
Notons l'étymologie du terme "flemme", issu du terme "flegme", signifiant "sans énergie, sans courage" "flemmard", "paresseux". Notons le sens extensif du verbe "tirer", synonyme ici de "aspirer à". Avoir la flemme Sens : Ne pas avoir envie d'effectuer une tâche.
Mangez à heure fixe, levez-vous à une heure raisonnable et si vous avez le temps, faites un peu de sport. La motivation et l'envie de faire des choses viennent en se bougeant, pas en restant assis dans son canapé. En gardant les pieds sur terre évidemment.
La crise de l'adolescence surgit généralement autour du douzième anniversaire de l'enfant. Une période plus ou moins longue, qui peut durer entre sept et dix ans dans les plus longs cas.
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
UNE DÉFINITION DE L'ADOLESCENCE
Cette période de développement correspond approximativement à la période entre 10 et 19 ans, ce qui est conforme à la définition de l'adolescence établie par l'Organisation mondiale de la santé.
À 14 ans. Avec l'accord de ses parents, il peut devenir bénévole sur un chantier de jeunesse en France, travailler pendant les vacances scolaires (sous certaines conditions), passer le brevet de sécurité routière et conduire un cyclomoteur d'au maximum 50 cm3.
Comment punir positivement ? Punir positivement, c'est comme guider quelqu'un vers la bonne direction au lieu de simplement pointer du doigt les erreurs. Plutôt que de se concentrer sur ce qui ne va pas, on met l'accent sur les comportements désirés en renforçant positivement les actions correctes.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal.