Fonctionnement du principe de gage. Un gage nécessite un acte écrit sous peine de nullité (Article 2236 du Code Civil). Un gage étant une convention, il doit faire l'objet d'un acte écrit authentique ou sous seing privé dûment enregistré pour avoir date certaine.
Le créancier doit inscrire le gage sur le registre spécial du greffe du tribunal de commerce dont le débiteur dépend. Il pourra s'agir du tribunal de commerce dans lequel le débiteur est immatriculé ou, s'il n'est pas soumis à l'obligation d'immatriculation, de l'endroit ou est situé son siège ou son domicile.
Le gage est une convention par laquelle le constituant accorde à un créancier le droit de se faire payer par préférence à ses autres créanciers sur un bien mobilier ou un ensemble de biens mobiliers corporels, présents ou futurs.
Le gage concerne les biens corporels alors que le nantissement concerne les biens meubles incorporels, le plus courant étant le nantissement sur un fonds de commerce. Le pacte commissoire de nantissement permet au créancier de devenir propriétaire du bien mis en garantie si la dette n'a pas été honorée.
Le gage et le nantissement sont des techniques de garantie d'une dette. C'est-à-dire que, si le débiteur ne paie pas la dette à temps, le créancier utilisera la garantie qui lui a été donnée pour obtenir paiement. Pour cela, il peut soit conserver la propriété du bien qui est donné en garantie, soit le vendre.
Le gage est un contrat par lequel une personne remet à son créancier un objet mobilier ou une valeur pour assurer l'exécution de ses engagements, par exemple le remboursement d'un prêt d'argent. Le contrat se forme par la remise de l'objet sur lequel porte le gage.
Voici l'écriture de comptabilisation d'une caution ou d'un dépôt de garantie : On débite le compte 2751 « Dépôts » ou le compte 2755 « Cautionnements » ; Et on crédite le compte 404 « Fournisseurs d'immobilisations ».
Le pacte commissoire est une disposition particulière du gage par laquelle il est expressément prêvu au moment de la constitution du gage ou même ultérieurement que si la créance n'est pas payée, le gagiste deviendra automatiquement propriétaire de la chose gagée.
Le gage sans dépossession
Le constituant d'un gage sans dépossession affecte un bien en garantie d'une dette, sans remettre ce bien entre les mains du créancier ou d'un tiers, et en en conservant l'usage. Le gage sans dépossession est opposable aux tiers par la publicité qui en est faite.
Le créancier gagiste ne doit pas user du bien : le bien gagé ne profite donc ni au débiteur privé de sa possession, ni au créancier lequel est un possesseur privé de l'usage de la chose. b_ L'obligation éventuelle du débiteur. En vertu de l'art. 2080 c.
Accord dans lequel un souscripteur donne un bien en garantie à un créancier en échange d'un service, d'argent, etc. Technique de cryptage dans laquelle une personne donne en garantie une partie d'une information, d'un code à une tierce personne mais sans lui en révéler sa valeur.
Le gage de la chose d'autrui est nul et il peut donner lieu, à dommages et intérêts lorsque le créancier à ignorer que la chose fut à autrui. Cette nullité est affirmée en faveur du créancier, qui risque de souffrir d'un défaut de propriété du constituant.
Définition de gage
➙ caution, dépôt, garantie.
Une hypothèque est un droit semblable, mais elle porte sur un immeuble : un créancier prête une somme d'argent à son débiteur qui donne son immeuble en garantie. A la différence d'un objet donné en gage, l'immeuble reste en possession du propriétaire : le créancier ne prend pas possession du bien du débiteur.
Garantie de paiement. Lors de certains jeux, action que l'on doit accomplir si l'on perd. Preuve, témoignage.
Le droit de gage général confère au créancier le pouvoir de saisir et de faire vendre aux enchères publiques les biens de son débiteur, en partie ou en totalité, mais ce droit de gage général a une efficacité limitée pour les créanciers non pourvus d'un privilège ou d'une sûreté car ils ne peuvent agir que sur le ...
Créancier gagiste. Créancier dont la créance est garantie par un gage.
Le mot "nantissement" est plus communément utilisé par les praticiens pour désigner les sûretés portant sur les fonds de commerce. Le propriétaire qui a consenti un nantissement sur son fonds de commerce, conserve le droit de continuer à gérer son entreprise.
Qui peut consentir un nantissement ? Seul le propriétaire a droit de donner son fonds de commerce en nantissement conventionnel (le locataire-gérant n'a pas cette possibilité).
Quelles différences entre hypothèque, gage et nantissement? Dans le principe, hypothèque, gage et nantissement sont assez similaires. Seul l'objet de la garantie permet de les différencier. L'hypothèque porte ainsi sur un bien immeuble, le gage sur un bien meuble corporel, le nantissement sur un bien incorporel.
Comment connaître le nantissement d'une entreprise ? Toute personne peut demander auprès du greffe du tribunal de commerce, de la préfecture ou du centre des impôts de lui délivrer un récapitulatif (appelé « état ») des nantissements d'une entreprise.
Pour obtenir la mainlevée, vous devez commencer par la demander par courrier à votre créancier. Ensuite, celui-ci devra vous adresser un acte de mainlevée précisant ses coordonnées, les vôtres, le montant garanti et l'adresse du fonds de commerce nanti.