Avec votre autre main, faites en sorte que sa bouche reste ouverte (maintenez doucement son menton). Prenez une inspiration normale, rapprochez-vous du visage de la victime et recouvrez entièrement sa bouche avec la vôtre. Soufflez l'air de vos poumons dans la bouche de la victime, lentement et régulièrement.
Il s'agit d'allonger la personne sur le côté, en croisant sa jambe supérieure, et d'ouvrir sa bouche vers le bas de façon à éviter tout risque de suffocation. Contactez les secours (le 15, le 18 ou le 112) et surveillez régulièrement la respiration de la victime en attendant l'équipe d'urgence.
Ce qu'il faut faire
Le suspendre par les pieds pour vider l'eau de ses bronches. Une méthode rudimentaire mais efficace. La ramener au bord de l'eau sans se mettre en danger et vérifier si elle respire.
Quatre stades de la noyade asphyxique sont généralement distingués : l'aquastress, la petite hypoxie, la grande hypoxie et la noyade anoxique.
La particularité est qu'il faut commencer par 5 insufflations. En effet, la cause de l'arrêt cardiaque est le manque d'oxygène, il faut donc en apporter à la victime le plus vite possible.
Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations. S'il s'avère que la victime respire encore, il n'est pas préconisé de réaliser un massage cardiaque.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
Avant de vous lacer à l'eau, si la victime est proche du bord vous pouvez lui lancer directement un objet de flottaison. Dans une piscine il y a souvent du matériel comme une perche assez longue qui peut vous permettre de ramener la victime sans vous mettre à l'eau.
Une noyade sèche, aussi appelée « noyade à retardement » est identifiée par l'OMS « comme la mort par suffocation suite à une immersion dans l'eau ». Il s'agit plus précisément de problèmes respiratoires suite à l'absorption d'un liquide. Si, lors d'une baignade, votre enfant a bu la tasse.
Le manque d'oxygène entraîne un ralentissement du rythme cardiaque et l'arrêt du cœur en quelques minutes. Il risque aussi provoquer un œdème cérébral, source de graves séquelles neurologiques. L'irruption d'eau dans les poumons génère une asphyxie, ou encore une altération des alvéoles pulmonaires.
Prenez une inspiration normale, rapprochez-vous du visage de la victime et recouvrez entièrement sa bouche avec la vôtre. Soufflez l'air de vos poumons dans la bouche de la victime, lentement et régulièrement. Pendant l'insufflation, vérifiez que sa poitrine se soulève bien.
Un œdème aigu du poumon représente une véritable urgence. Dès l'apparition des premiers symptômes, il faut contacter immédiatement le 15. En effet, en l'absence de prise en charge rapide, un OAP peut entraîner une détresse respiratoire aiguë menant au décès.
• On peut se noyer dans très peu d'eau
En fait, la noyade est liée à la quantité d'eau avalée (par les voies digestives) et inhalée (par les voies respiratoires). Ainsi, l'homme peut avaler jusqu'à cinq litres d'eau, mais l'inhalation d'une très faible quantité d'eau suffit à empêcher les poumons de fonctionner.
Au cours de la noyade, la respiration est entravée et l'organisme est privé d'oxygène pendant une durée plus ou moins importante. Cette privation est à l'origine de lésions des organes, en particulier les poumons et le cerveau, pouvant entraîner la mort.
Agenouillez-vous près du visage de la victime. Placez une main sur son front et bouchez-lui le nez en le pinçant délicatement entre le pouce et l'index, tout en maintenant la tête en arrière. Placez l'autre main sous son menton de la victime. Ouvrez légèrement sa bouche tout en maintenant son menton.
C'est dû à la densité du corps. Un objet avec une densité (rapport poids/volume) moindre flotte sur l'eau, comme le bois, tandis qu'un objet avec une densité plus grande (comme un caillou) coule.
Ne vous endormez pas dans votre bain
Ça peut arriver si vous êtes très fatigué, mais ce n'est vraiment pas une bonne idée. Même si vous ne glissez pas, vous risquez d'avoir les doigts tout fripés et tout...
La noyade secondaire survient suite à un malaise, un accident cardiaque, une crampe, un traumatisme crânien, et surtout à une hydrocution, autrement dit un choc thermique provoqué par la différence de température entre une eau froide et le corps (37°C) qui entraîne un malaise et parfois un arrêt cardiaque.
Boire la tasse ne présente pas de risques majeurs pour les adultes mais cela peut entraîner des complications chez les jeunes enfants. Sachez que la surface de l'eau est la zone la plus chaude et donc la plus contaminée.
Repérer le milieu de la poitrine de la victime (où se trouve le sternum). Positionner le talon d'une main à cet endroit, puis, placer l'autre sur la première. Se tenir au-dessus de la victime et appuyer 120 fois par minute. On va aider la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
Il suffit de passer votre bras droit sous l'aisselle droite de la personne. Là il faut attraper (toujours avec votre main droite) le poignet gauche de votre victime (qui a son bras gauche comme si elle croisait les bras).
Dans la plupart des cas, il est inutile, et même néfaste, de pratiquer le bouche-à-bouche à un patient en arrêt cardiaque. C'est ce que vient de démontrer une étude américaine. Les chances de survie des patients sont en effet passées de 18% à 34% depuis que l'on ne ventile plus les victimes.
Pratiquer 100 compressions par minute, par séquences de 30.
Pour cela, il faut se placer à genoux à côté de la victime et positionner ses mains l'une sur l'autre. Il faut ensuite appuyer de tout son corps sur son thorax et enfoncer ses mains de 5 à 6 centimètres, en remontant entre chaque compression.
La réanimation cardio-pulmonaire associe deux gestes: les compressions thoraciques (massage cardiaque) le bouche-à-bouche (ventilation artificielle)