L'équipement du chevalier : il porte une épée, un bouclier, une lance, un casque, une cotte de mailles (appelée également haubert) ou une armure et parfois une arbalète ou un grand arc avec des flèches. Souvent, il porte sur son bouclier ou sur son torse un blason qui permet de le reconnaître : c'est l'écu.
Le code d'honneur du chevalier
Les qualités du chevalier idéal sont la sagesse, le courage, la générosité et la fidélité.
Au Moyen Âge, lorsqu'un jeune garçon est appelé à devenir chevalier, son apprentissage débute dès ses sept ans. Il est envoyé dans la maison d'un seigneur, qui sera son parrain. Son éducation comptera trois étapes qui le mèneront jusqu'à l'adoubement.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux. Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.
Pour devenir chevalier, il faut être noble ou fils de nobles et avoir suivi une longue formation. Le jour de la cérémonie d'adoubement, le futur chevalier prête serment devant un seigneur et en retour le chevalier reçoit l'accolade de son seigneur.
Le terme chevalier est venu à être connu initialement au Moyen Âge comme un titre plus bas à celui d'un seigneur en titre (voir fief de haubert), mais plus tard en France sous l'ancien régime, devenue la désignation du rang supérieur de la noblesse (au-dessus de l'écuyer).
C'est un guerrier et un noble. Son premier devoir est de se battre pour son seigneur (son suzerain) dont il est le vassal. Il doit aussi obéir à d'autres règles : sens de l'honneur, courage, loyauté envers Dieu.
Le serment du chevalier est un serment prononcé à voix haute par le chevalier lors de son adoubement : Tu croiras à tous les enseignements de l'Église et tu observeras ses commandements. Tu protègeras l'Église. Tu respecteras tous les faibles et t'en constitueras le défenseur.
La vie d'un chevalier est consacrée au combat. Lorsqu'il n'accompagne pas son seigneur à la guerre, il s'entraîne en participant à des tournois. Il enseigne aussi le maniement des armes à de jeunes écuyers.
« Un chevalier ne doit pas faire par peur de la mort quelque chose qui puisse lui être imputé à déshonneur, mais il doit davantage redouter la honte que la mort. »
Après être resté à peu près 4 ans écuyer, il est temps de devenir un chevalier à part entière. L'adoubement est la cérémonie qui permet à l'écuyer de devenir chevalier. La veille de cette grande cérémonie, l'écuyer passe la nuit avec son parrain, qui est en fait le seigneur qui le protège.
En matière de devoirs, les chevaliers doivent protéger les orphelins, les veuves et l'Eglise. Les chevaliers doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour que ces derniers ne soient pas attaqués ou ne meurent pas de faim. L'Eglise interdit aux chevaliers de se battre le Lundi, le Samedi et le Dimanche.
➙ paladin, preux.
Qui a le caractère héroïque et généreux des anciens chevaliers ; noble : Une âme chevaleresque.
En effet, pour devenir chevalier, un homme doit répondre à certaines exigences : fidélité à la parole donnée, défense des faibles, générosité envers tous et s'engager au respect d'un code de l'honneur. Ce code n'est pas réellement écrit, mais il est présent dans tous les esprits.
Le chevalier du roman courtois possède des qualités physiques ; il est fort, endurant, habile dans le maniement du cheval et de ses armes. Il montrer sa vaillance dans les joutes, les tournois, les combats en duel.
Jean II le Bon adoubant des chevaliers, enluminure des XIV e – XV e siècle, BNF.
Saint-Tugdual, le cloître où dorment les chevaliers.
un être qui cherche à ce que son action ait du sens et soit bénéfique aux autres, à ce que le monde soit un peu plus habitable. Il est important et urgent, selon lui, de remettre à l'honneur un tel engagement.
Le château est tenu par un seigneur châtelain possédant le droit de ban (pouvoir de commandement militaire, de police et de justice) qu'il fait respecter grâce à une équipe de guerriers groupés en garnison. Ces milites sont des combattants permanents professionnels, c'est la nouveauté de la chevalerie du XIe siècle.
« La chevalerie, c'est d'abord un métier, celui qu'exercent, au service de leurs maîtres, leur seigneur ou leur roi, des guerriers d'élite combattant à cheval.
Adjectif. Noble, chevaleresque . Avoir une âme chevalière.
Écuyers au temps des chevaliers
En général, l'écuyer s'occupait également de l'équipement du chevalier et de son cheval, et il apprenait le métier de chevalier à partir de 14 ans ; ceci explique les sens dérivés d'écuyer comme apprenti chevalier, puis comme voltigeur à cheval (au cirque).