Sur l'ECG ci-contre, apparait un infarctus inféro- latéro-basal (atteinte de la circonflexe ou de la coronaire droite). Le sus-décalage ST apparait en DII, DIII, AVF, V5 et V6 (flèches rouges). Le sous décalage ST apparait en V1, V2, V3 et AVL (flèches bleues).
L'électrocardiogramme permet d'enregistrer l'activité électrique du cœur, ce qui permet de poser le diagnostic avec certitude lorsque l'infarctus touche toute l'épaisseur de la paroi du cœur : on voit apparaître un sous-décalage ou un sus-décalage de l'onde ST (ou un sous-décalage), puis une onde Q.
Quels sont les signes avant-coureurs d'une crise cardiaque ? Le symptôme le plus connu est une douleur aiguë et persistante dans la poitrine avec une sensation d'étau qui se resserre. La douleur peut irradier dans le bras gauche ou encore causer des vertiges.
De nombreux types d'anomalies sont souvent visibles sur l'ECG. Elles comprennent une crise cardiaque (infarctus du myocarde) antérieure, un trouble du rythme cardiaque (arythmie), un apport insuffisant de sang et d'oxygène au cœur (ischémie), et un épaississement excessif (hypertrophie) des parois musculaires du cœur.
une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d'un antécédent familial d'infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
Palpitations :
Ce sont des signes d'un ralentissement ou d'une accélération excessifs du muscle cardiaque. En général, après une pause cardiaque transitoire, le battement qui suit est plus fort, et les patients ressentent un “coup dans la poitrine” (ils disent également que leur cœur “bat la chamade”).
Une fréquence normale se situe entre 50 à 100/minute. En dessous de 50/min, nous parlons de bradycardie, au-dessus de 100/min, nous parlons de tachycardie.
Il s'agit de vérifier que l'ECG est bien rythmique et qu'il est en rythme sinusal : on analyse les complexes QRS en s'assurant que les caractères des intervalles R-R sont bien similaires. Et pour déterminer si l'ECG est en rythme sinusal, il suffit de vérifier la présence de l'onde P avant chaque complexe QRS.
ECG normal
Pour qu'un ECG soit normal, plusieurs points doivent être réunis : Le rythme cardiaque normal (provenant du nœud sinusal situé dans l'oreillette droite) est un rythme régulier avec une fréquence cardiaque comprise entre 50 et 100 battements par minute.
L'infarctus du myocarde survient lorsqu'une plaque se détache, puis se déplace et s'immobilise dans une artère coronaire. Un caillot de sang se forme autour de la plaque et interrompt l'apport de sang, privant ainsi le cœur d'oxygène. Cela entraîne la destruction d'une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
Communément appelé « crise cardiaque », l'infarctus du myocarde correspond à la destruction partielle du muscle cardiaque, due à l'obstruction d'une artère qui alimente le cœur en sang, et donc en oxygène. Cette situation d'extrême urgence nécessite d'appeler le Samu (15) pour une hospitalisation immédiate.
Le marqueur de référence pour l'infarctus du myocarde reste la troponine. L'utilisation de la troponine est précise et obéit à des recommandations. consommation en oxygène du myocarde d'origine coronaire ou non. Les faux positifs d'élévation de la troponine doivent être connus.
Un infarctus silencieux est une crise cardiaque qui survient sans symptômes clairs, ou parfois sans symptômes du tout. De ce fait, la crise cardiaque passe inaperçue et n'est souvent reconnue que quelques jours, mois ou même années après.
Une simple prise de sang pour évaluer le risque. Le dosage de la troponine dans le sang permettrait de déterminer les risques de crise cardiaque sur une période d'un an, d'après une étude britannique publiée ce lundi.
La fréquence sinusale normale au repos chez l'adulte est comprise entre 60 et 100 par minute. Une fréquence sinusale au-dessous de 60/min s'appelle une bradycardie sinusale.
La tachycardie est une maladie qui fait battre le cœur trop vite. Un cœur en bonne santé bat entre 50 et 80 fois par minute. L'exercice physique, le stress ou la peur peuvent faire accélérer le cœur, mais c'est une réaction normale.
Le stress et les palpitations cardiaques
Le corps libère alors une forte dose d'adrénaline afin de faire face au danger, le rythme cardiaque augmente à cette occasion, ce qui déclenche les palpitations cardiaques. Une fois que la situation de stress a disparu, le corps reprend un rythme normal.
Une angiographie coronarienne (aussi appelée coronarographie) est un test qui consiste à prendre des radiographies des artères coronariennes et des vaisseaux qui alimentent le cœur.
Afin d'examiner la fonction cardiaque, un médecin peut pratiquer un test appelé électrocardiogramme ou ECG. Pendant ce test, des électrodes sont placées sur la poitrine et des enregistrements des signaux électriques cardiaques sont effectués. Parfois, les électrodes sont aussi placées sur les bras et les jambes.
Pour l'infarctus du myocarde, le principal signe qui doit alerter est une douleur thoracique en barre, qui serre comme un étau et pèse sur la poitrine. C'est une douleur très forte, qui ne passe pas, avec une irradiation dans le bras gauche, la mâchoire, l'épaule ou le poignet.
La prise en charge d'une douleur thoracique doit se faire en urgence et ce d'autant plus qu'il existe des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire. L'électrocardiogramme (ECG) est le premier examen à faire. Facile à réaliser, y compris au domicile, il enregistre l'activité électrique du cœur.
Pouvez-vous la reproduire en appuyant sur la partie sensible ? Une réponse positive à l'une de ces questions suggère davantage une douleur musculaire. Une douleur d'origine cardiaque est, quant à elle, persistante, peu importe la position ou le type de respiration.