Formules interrogatives ce que et qu'est-ce que. Qu'est-ce que et qu'est-ce qui s'utilisent dans des phrases interrogatives directes, qui se terminent par un point d'interrogation. Les interrogations indirectes emploient quant à elles ce que et ce qui, et se terminent par un simple point.
on emploie l'interrogation directe/le discours direct/le style direct. À l'oral, c'est seulement le ton montant de la voix qui marque l'interrogation. À l'écrit, il ne faut pas oublier le point d'interrogation ( ? ) et les guillemets (« ... ») ou un tiret (−). La maman dit : « Paul mérite-t-il une récompense ? »
La proposition interrogative indirecte est une subordonnée introduite soit par la conjonction si, soit par un terme interrogatif : pronom (qui, que, quoi, lequel), déterminant (quel) ou adverbe (comment, pourquoi, où, quand, combien). Dis-moi s'il est heureux et ce qu'il compte faire. J'ignore qui il a rencontré.
On construit une phrase interrogative avec « est-ce que », ne le faisant précéder d'un mot interrogatif tel que « qui, lequel, où » si besoin est.
Les paroles sont mises entre guillemets et sans terme de liaison après le verbe de parole. Exemple : Il a dit : "Nous nous verrons demain." -> Soit indirectement : c'est le style indirect. Les paroles sont reliées au verbe de parole par un terme de liaison comme "de" ou "que".
Elle permet en outre d'intégrer un questionnement dans une phrase déclarative. Dans le cadre d'une interrogation indirecte, la question est intégrée dans une phrase à l'aide d'une proposition subordonnée interrogative qui complète le verbe de la principale.
INTERROGATION DIRECTE OU « TYPE INTERROGATIF »
On distingue deux sortes de phrases de type interrogatif : la phrase avec interroga- tion totale et celle avec interrogation partielle. Elles se terminent toujours par un point d'interrogation.
Discours indirect : les paroles sont retranscrites de façon indirecte par une proposition subordonnée, introduite par “que” ou “de”. Les guillemets et les points d'exclamation et d'interrogation disparaissent.
Une proposition subordonnée interrogative indirecte est une proposition introduite par un pronom, un déterminant ou un adverbe interrogatif. Elle est complément d'objet direct de la principale. Aimée se demande pourquoi elle a raté son examen.
la phrase déclarative qui énonce un fait ; la phrase exclamative qui exprime un sentiment fort ; la phrase impérative qui exprime un ordre ; la phrase interrogative qui pose une question.
— le verbe du discours direct est au passé simple ou au passé composé, lors du passage du discours direct au discours indirect le verbe se met au plus-que-parfait ; Exemple : Jean affirma : « Mon frère mangea (a mangé) son fruit. » ► Jean affirma que son frère avait mangé son fruit.
On parle de discours direct quand le locuteur (celui qui parle) rapporte directement les paroles d'une personne, telles qu'elles ont été prononcées. Elle dit : « Je rentrerai tard ce soir, ne m'attends pas pour dîner ! »
Le pronom interrogatif peut aussi servir à formuler une interrogation indirecte, c'est-à-dire une question qui n'est pas dans une phrase interrogative. Le pronom interrogatif a alors le rôle de subordonnant et il introduit une subordonnée complétive. Il se demande quel serait le chemin le plus court.
On parle de discours indirect quand le narrateur rapporte indirectement les paroles d'une personne, c'est-à-dire en les transformant pour les intégrer dans sa narration. Elle dit qu'ils iraient visiter ce musée-là le lendemain.
Dans la phrase à analyser, la question est posée de manière directe, puisqu'elle se termine par un point d'interrogation et qu'il n'y a pas de verbe introducteur. À la forme indirecte, nous aurions par exemple : « Homme, je me demande si tu es capable d'être juste.
Discours indirect : Elle lui dit qu'elle ne partirait pas de là, le lendemain. Discours indirect libre : Elle se fâcha. Non ! Elle ne partirait pas de là, le lendemain !
L'interrogation totale, qui porte sur le contenu de l'ensemble de la phrase. Elle appelle une réponse en oui ou non (et variantes : sans doute, peut-être, sûrement, etc.) : Adèle continuera-elle à chanter ?
L'interrogation partielle porte sur une partie, un élément ou une circonstance de l'énoncé visés par un mot interrogatif (adjectif, pronom ou adverbe interrogatif). On ne peut pas y répondre par oui ni par non. La réponse est totalement ouverte : Qui est là ?
Verbe introducteur au passé
Si le verbe au discours direct est au présent ou à l'imparfait, le verbe passe à l'imparfait au discours indirect : elle m'a dit « J'ai faim ». → Elle m'a dit qu'elle avait faim. Elle m'a dit : « J'avais faim ».