changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition. Nausées ou vomissements récurrents. Sang dans l'urine.
Avant tout, il faut consulter devant un phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
L'IRM et le Pet scanner pour un cancer généralisé indiquent l'étendue des lésions. La scintigraphie osseuse permet de détecter des métastases osseuses et des métastases sur les cartilages. Quant aux examens sanguins, il s'agit de mesurer ici les taux de marqueurs tumoraux (l'enzyme LDH ou la protéine C-réactive).
"On ne peut pas détecter un cancer par une prise de sang. La CRP est un marqueur de l'inflammation qui peut s'élever pour beaucoup de maladies, notamment des infections.
Le cancer du poumon, le cancer de l'ovaire, le cancer colorectal, les cancers du col utérin ainsi que le cancer du sein, peuvent tous passer inaperçus par les patients jusqu'à ce qu'ils soient très avancés, au stade 3 ou 4. Ces tumeurs sont souvent définies comme les cancers de «stade tardif».
En présence d'une hémoptysie (crachat sanglant) ou de symptômes pulmonaires ou généraux persistant anormalement, un bilan est nécessaire pour rechercher un éventuel cancer bronchopulmonaire. Le diagnostic est confirmé par l'analyse de fragments de tumeur prélevés par biopsie lors d'une fibroscopie bronchique.
des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d'oppression dans la poitrine ; des maux de tête, des courbatures, une fatigue inhabituelle ; une perte brutale de l'odorat (sans obstruction nasale), une disparition totale du goût ; une diarrhée.
Diagnostic précoce
Les technologies modernes d'imagerie diagnostique, notamment l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TDM), permettent de visualiser les tissus avec une excellente résolution.
Perte de poids
Selon le type de cancer, 30 à 80 % des patients perdent du poids à cause de leur maladie. Le métabolisme des personnes touchées se modifie, ce qui peut entraîner une augmentation des besoins en calories et en protéines (ce qu'on appelle la cachexie cancéreuse, du grec : « amaigrissement »).
Une coloscopie permettra d'établir le diagnostic.
Le cancer du sein
Son premier signe palpable peut justement être une masse solide, indolore et bien distincte du reste du tissu mammaire. Elle s'accompagne parfois d'un gonflement des ganglions des aisselles, d'un changement dans l'aspect de la peau du sein ou du mamelon ou encore d'écoulements.
Le cancer du sein est souvent indolore dans ses premiers stades, mais il peut provoquer un gonflement de l'aisselle, du sein ou de la clavicule. Si vous ressentez une douleur ou une grosseur mammaire, prenez rendez-vous avec votre médecin.
On peut la décrire comme une brûlure ou un picotement. Vous pouvez éprouver une douleur névralgique après une chirurgie, une radiothérapie ou une chimiothérapie. La douleur osseuse peut apparaître quand le cancer s'est propagé aux os. Elle peut affecter une seule région osseuse ou plusieurs.
Presque toutes les personnes atteintes de cancer auront de la fièvre à un moment donné, surtout si le cancer ou ses traitements affectent le système immunitaire. Plus rarement, la fièvre peut être un signe précoce de cancer, comme la leucémie ou le lymphome.
Scanner (aussi appelé tomodensitométrie, ou TDM) : type de radiographie qui, en prenant une succession d'images, permet une reconstitution en 3D des organes. Endoscopie (ou fibroscopie) : examen consistant à introduire une caméra à l'intérieur d'un organe.
Pertes de mémoire. Difficultés à apprendre de nouvelles choses et à suivre les conversations. Difficultés de concentration, ou capacité d'attention limitée.
Analyses biochimiques sanguines
On y a recours pour savoir si le cancer du poumon s'est propagé à d'autres parties du corps. Un taux de phosphatase alcaline (PA), de calcium ou de phosphore qui est plus élevé que la normale peut signifier que le cancer s'est propagé aux os.
Un mal de gorge, une sensation d'avoir quelque chose en travers de la gorge, des difficultés à déglutir (lésion au niveau de l'oropharynx, l'arrière de la bouche), des douleurs au moment d'avaler (lésion dans la bouche ou en arrière de la bouche) ou encore une masse palpable au niveau du cou.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Les personnes qui éprouvent une fatigue liée au cancer peuvent se sentir épuisées après de toutes petites quantités d'activité. Le sommeil ou le repos ne soulagent pas complètement cette fatigue, et elle peut nuire à la vie quotidienne. Quand on est fatigué, il peut être encore plus difficile de faire face au cancer.
D'autres maladies "fulgurantes"
Si les cancers de la prostate et du sein sont les plus fréquents, c'est le cancer du poumon qui est le plus mortel chez l'homme et celui du sein chez la femme, devant les cancers colorectal et de la prostate, selon les derniers chiffres de Santé publique France.