Nous ne prétendons pas avoir les compétences et encore moins l'expérience de ces grands hommes, mais nous souhaitons nous investir à notre tour afin que les pays pratiquant la peine de mort ouvrent enfin les yeux. Tuer un homme qui a tué n'est pas rendre la justice! Tout d'abord, la vie de tout être humain est sacrée.
ELLE EST IRRÉVERSIBLE : DES INNOCENTS SONT EXÉCUTÉS. La justice humaine est toujours faillible. C'EST UN CHÂTIMENT CRUEL ET INHUMAIN. L'attente de l'exécution ou la souffrance de la mise à mort sont de véritables supplices que subit le condamné.
Mesdames et Messieurs les jurés, Je suis l'avocate de Monsieur Georges Louis. Nous sommes ici réunis pour comprendre la douleur de cet homme seul et abandonné dès son plus jeune âge. Oui, je vous l'accorde ce crime est affreux. Oui, Monsieur Georges Louis dit en être l'auteur.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
« [La peine de mort] est un moyen facile utilisé par des responsables politiques pour faire croire à leurs électeurs apeurés qu'ils luttent contre la criminalité. »
En moyenne, le total des frais de justice et d'incarcération d'un meurtrier condamné à la réclusion criminelle à perpétuité s'élève à 1,1 million de dollars. Si l'accusation requiert la peine capitale, il faut ajouter 670.000 dollars, en grande partie parce que le procès est plus long et plus complexe.
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
La peine de mort est une sanction pénale ordonnant la suppression de la vie d'un condamné. Elle est infligée à une personne reconnue coupable d'un crime passible de cette peine, à l'issue d'un procès organisé par une juridiction légale appartenant à un État dont la législation prévoit ce châtiment.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Crimes passibles de la peine de mort
Bien d'autres crimes peuvent entraîner des condamnations à mort : le viol, l'enlèvement, l'atteinte à la sûreté de l'État, le terrorisme, l'espionnage, le trafic de drogues, l'incendie volontaire, l'homosexualité, l'adultère.
L'introduction constitue la première partie d'une plaidoirie. Premièrement, vous devez rappeler les faits en les résumant. Cela signifie que vous devez écarter les actions superflues et inutiles. Deuxièmement, vous devez soulever les problèmes de droit.
Simples : clairs et précis, ils doivent être compris de tous. Mesurables : quantitatifs ou qualitatifs, ils doivent pouvoir faire l'objet d'un rapport post campagne. Ambitieux : ils doivent pouvoir motiver toutes les parties prenantes.
L'introduction constitue donc un premier paragraphe bref, de quelques lignes, dans lequel vous exposer le sujet du débat, la raison pour laquelle il pose problème et, enfin, votre position. Il n'est pas nécessaire d'exposer votre plan. scandaleuse , voire révoltante? Pourquoi doit- on y remédier immédiatement?
Il s'agit d'un ensemble organisé de phrases dont le but est de soutenir un raisonnement, de convaincre quelqu'un de son point de vue, de justifier une opinion ou d'en démontrer la valeur.
La cour d'assises ou le tribunal peut toutefois, par décision spéciale, soit porter ces durées jusqu'aux deux tiers de la peine ou, s'il s'agit d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, jusqu'à vingt-deux ans, soit décider de réduire ces durées. »
Victor Hugo souhaite montrer que la misère n'est pas une donnée inévitable pour l'homme : c'est une maladie sociale qui peut être traitée. Victor Hugo compare ainsi la société à un corps humain et la misère à une maladie : « La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ».
Hugo défend la thèse contraire, c'est-à-dire qu'il réfute la peine de mort. La première phase est l'antithèse (Celle opposé à celle de l'auteur). convaincante, les auteurs sont amenés à développer des arguments (C'est une démonstration qui a pour finalité de faire partager la thèse au lecteur).
Victor Hugo est célèbre pour ses combats en faveur de la justice, ou plus exactement contre l'injustice : celle des tribunaux comme celle de la société qui marginalise, voire criminalise les pauvres. Il est venu en aide aux condamnés, on sait à quel point il abhorrait la peine de mort (cf.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
En octobre 1789, à l'appui d'un projet de réforme du système pénal, le docteur Joseph-Ignace Guillotin (1738-1814), député à l'Assemblée nationale constituante, prôna l'égalité des peines, quels que soient le rang et l'état du coupable.
Il est universellement reconnu que la peine de mort est une grave violation des droits de l'homme et qu'elle ne joue aucun rôle dans la réduction de la criminalité, a-t-il ajouté.
10 septembre 1977
Exécution d'Hamida Djandoubi, condamné à mort pour assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation. Il est le dernier criminel exécuté en France.
Il y a 40 ans, le 9 octobre 1981, la peine de mort était abolie en France. Avec elle, le dernier bourreau de France, Marcel Chevalier, était mis à la retraite anticipée.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.