Vous pouvez aussi réfléchir avant de parler en vous servant de stratégies de communication intelligentes, par exemple en adoptant un langage corporel ouvert et en vous concentrant sur une seule chose à la fois. Avec un peu d'entrainement, vous allez vous mettre à penser avant de parler sans même vous en rendre compte !
Essayez de prendre la parole en public. Parlez des sujets que vous maîtrisez et surtout réfléchissez bien avant de parler. Adoptez le bon débit de parole. Maîtrisez votre respiration.
Exercice : essayez, chaque semaine, de briser une routine : changez d'itinéraire en quittant le travail ou bien prenez les escaliers plutôt que l'ascenseur pour vous rendre à un étage différent. Le simple fait de modifier vos habitudes stimule votre activité cérébrale et vous incite à réfléchir différemment.
Réfléchir par soi-même, c'est donc d'abord avoir le courage de se poser des questions à chaque fois qu'on a un doute, même si cela est parfois difficile, et essayer de se forger une opinion personnelle en s'appuyant sur des arguments sérieux, auxquels on a réfléchi, et sur des valeurs auxquelles on tient.
Tout d'abord, pour apprendre à parler, il est bien de commencer par l'écriture des textes. Mettre nos pensées sur la feuille nous discipline énormément. Autres choses, nous pouvons mettre un cadre concernant le volume de notre travail, ce qui nous aide à apprendre à parler plus court et plus clairement.
Résumez ce que l'autre a dit et ne parlez plus.
Par exemple, vous pourriez dire : « En fait, j'ai passé un bon moment en Floride et je pense y retourner l'année prochaine. » Cependant, vous pouvez aussi terminer votre histoire sans faire de résumé. Une fois que vous n'avez plus rien à dire, ne parlez plus.
Parlez à haute voix, lisez des textes en articulant, apprenez de nouveaux mots dans le dictionnaire… Puis répétez, chaque jour, des phrases et expressions qui permettent de développer votre éloquence. Attention, parler à voix haute ne veut pas dire crier. Vous devez rester naturel !
Parler avec constance, même si vous êtes avec beaucoup de gens, est un signe de classe, car cela signifie que vous avez suffisamment confiance en vous pour n'avoir pas besoin de crier pour attirer l'attention des gens.
Ne parlez pas trop fort.
Faites en sorte de baisser votre voix quand vous parlez aux gens et attendez le bon moment pour attirer leur attention plutôt que de parler si fort que l'on soit obligé de vous écouter. N'interrompez pas non plus brusquement les gens pour essayer d'exprimer votre point de vue.
"Tous ceux qui coupent la parole aux autres de façon systématique, agissant tels des envahisseurs, ont un déficit dans la capacité à s'intéresser à autrui, à penser qu'ils peuvent apprendre quelque chose de l'autre ou à être curieux de ce qui se passe dans la tête de l'autre.
Poussez volontairement la voix, sans crier, forcez vous à parler à la limite du supportable pour vous. C'est à ce moment là que vous atteindrez le niveau sonore optimal pour que vos interlocuteurs puissent vous entendre correctement. Une conversation normale tourne autour de 60 décibels.
Invitez-les à parler d'eux. Développez l'écoute active, par des mouvements de la tête, en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu'il est en train de vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue. Laissez de la place à l'autre, mais sans vous effacer.
Les causes
La « difficulté à parler » peut avoir des origines diverses. Il peut s'agir de situations bénignes comme celle d'une personne qui a « perdu sa voix » dans le cadre d'une infection des voies respiratoires ou de situations graves comme celle d'une personne victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC).
Des facteurs psychologiques comme l'anxiété ou l'hyperémotivité peuvent également être à l'origine du bégaiement. Un climat tendu ou un choc émotionnel peuvent provoquer un bégaiement. Des adultes peuvent ainsi en souffrir après un accident ou un évènement traumatisant, alors qu'ils n'avaient jamais bégayés auparavant.
Incapacité à ressentir certaines émotions ou grande difficulté à mettre un mot sur un ressenti, l'alexithymie, sorte d'anorexie des sentiments, handicape les personnes qui en sont atteintes. "Je ne sais pas ce que je ressens." Voilà ce que pourrait dire un alexithymique.
Restez calme. Cela pourrait être plus facile à dire qu'à faire, mais un des facteurs les plus importants à prendre en compte pour réfléchir est le calme et si possible, la solitude. Détendez-vous, asseyez-vous et prenez conscience de votre respiration tout en essayant de bloquer les distractions extérieures.
Apprenez à dire « non », sans avancer de prétexte farfelu, simplement parce que vous méritez de vous faire passer en premier. Obligez-vous à répondre avec honnêteté : « Je ne suis pas disponible », « J'avais déjà prévu quelque chose », ou encore « Je dois me reposer car je suis fatiguée ».