Réfléchir par soi-même, c'est donc d'abord avoir le courage de se poser des questions à chaque fois qu'on a un doute, même si cela est parfois difficile, et essayer de se forger une opinion personnelle en s'appuyant sur des arguments sérieux, auxquels on a réfléchi, et sur des valeurs auxquelles on tient.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
1) La fatigue: la concentration nécessite de la vigilance. Laquelle fait forcément défaut après une mauvaise nuit, une journée harassante, la prise d'alcool ou de certains médicaments sédatifs ou anxiolytiques. Mais aussi quand on évolue dans un environnement bruyant.
Pour débrancher le cerveau, on commence donc par se déconnecter littéralement. Ou, du moins, par se discipliner un peu. On apprend donc à se fixer des plages consacrées à la consultation de nos messages, textos et autres notifications et l'on cesse de bondir à chaque alerte.
Faites de l'exercice.
La pratique d'une activité physique a un effet positif sur la mémoire et la pensée. Selon plusieurs études, les zones du cerveau dédiées au raisonnement et à la réflexion sont beaucoup plus efficaces chez les personnes qui font du sport régulièrement.
« Trop penser, c'est avoir trop de choses dans la tête en même temps. Par exemple, en bossant, on pense en même temps à l'ordre du jour de la prochaine réunion, au mot à écrire dans le cahier de correspondance, aux courses à faire en rentrant le soir, etc.
Résumez ce que l'autre a dit et ne parlez plus.
Par exemple, vous pourriez dire : « En fait, j'ai passé un bon moment en Floride et je pense y retourner l'année prochaine. » Cependant, vous pouvez aussi terminer votre histoire sans faire de résumé. Une fois que vous n'avez plus rien à dire, ne parlez plus.
Afin de « penser par soi-même », il faut prendre conscience des mots que l'on emploie, surtout les mots qui concernent un problème particulier sur lequel on aimerait penser ou une question qui tient à cœur.
PSYCHO - Prendre de la distance avec ses pensées négatives, se remettre dans l'action et favoriser les émotions positives sont autant de conseils qui peuvent aider à arrêter de ruminer.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
Pour arrêter de ruminer, il faut les accueillir pleinement. On essaye d'abord de comprendre laquelle de ces émotions se cache derrière sa pensée négative. Dans un second temps, on s'efforce de ne pas culpabiliser mais plutôt de l'accepter telle qu'elle nous apparaît, de lâcher-prise.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.