Signature d'une attestation de refus de soins
L' article R. 1112-16 du Code de la santé publique prévoit que le patient qui refuse une admission en urgence signe une attestation traduisant expressément son refus de soins.
Qui décide d'une HAD ? Seul un médecin hospitalier ou un médecin traitant peut orienter une personne en HAD.
Différents avantages de l'hospitalisation à domicile
Une hospitalisation à domicile permet de se faire soigner chez soi sans être obligé d'aller à l'hôpital. Ce qui évitera à la famille de faire des va-et-vient entre la maison et l'hôpital. Le ou la malade pourra bénéficier de son chez soi et rester auprès des siens.
LE SENTIMENT D'ÊTRE MOINS MALADE
Certains ont déjà exprimé que le fait d'être chez-soi était meilleur pour le moral. Il est moins déprimant d'être à domicile que dans un lit à l'hôpital. Ils se sentent moins malades et la maladie leur semble moins pénible, moins lourde à porter que pendant une hospitalisation.
Grâce au maintien à domicile, le bénéficiaire pourra profiter du confort de sa maison. Cela offre une certaine stabilité, car la personne âgée pourra garder ses habitudes et ses fréquentations. Cette option permet d'éviter l'emménagement en maison de retraite. Le coût est moins cher que le placement dans un Ehpad.
L'organisation de la fin de vie à domicile
La décision et l'organisation des soins palliatifs au domicile sont toujours prises par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille, parfois en coordination avec un réseau de santé ou une hospitalisation à domicile (HAD).
Définition : c'est quoi la fin de vie ? Comme le rappelle le ministère de la Santé, une personne est en fin de vie lorsqu'elle souffre d'une affection ou maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale, et donc lorsque son pronostic vital est engagé. Le corps médical ne peut plus la guérir.
Vous pouvez en effet demander un avis médical même si votre proche le refuse. Il peut s'agir du médecin traitant, des urgences mais aussi d'un médecin, psychiatre si possible, qui va se déplacer au domicile (il existe dans certaines villes des services type SOS psy, qu'il est possible d'appeler en urgence).
L'information et le consentement aux soins : information du patient sur son état de santé et consentement aux soins, droit de refuser un traitement, droit d'être accompagné d'une personne de confiance, droit d'exprimer sa volonté dans des directives anticipées, accès au dossier médical.
Juridiquement, en l'absence de péril, le patient majeur et capable ne peut être contraint. Le plus important est de tracer le refus et s'assurer qu'il n'y a pas de risque de mort imminente en cas de refus de soins. Il convient de lui faire signer le refus de soins (ou le faire constater par deux témoins).
La décision de fin de prise en charge est prononcée par le médecin coordonnateur de l'HAD après échange et avis du médecin traitant et si besoin du médecin hospitalier.
L'HAD coordonne l'ensemble de la prise en charge et organise le suivi médical. Le SSIAD assure la réalisation des soins de nursing. Le médecin traitant reste le référent du patient. Par la suite, selon son état de santé, le patient peut de nouveau bénéficier d'une prise en charge plus légère par le SSIAD.
Les douleurs à la poitrine et la dyspnée font partir des symptômes les plus souvent évoqués par les personnes âgées à leur arrivée aux urgences. Ces troubles peuvent être le signe de maladies cardiaques, deuxième cause de décès en France (après le cancer).
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
"Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
Des troubles intellectuels (difficultés à comprendre, à penser, à trouver les mots, à se rappeler) peuvent générer incohérence des propos, confusion et même parfois hallucination ou délire. Les troubles psychiques (dépression, angoisse) peuvent être à l'origine d'un refus de parler.
Les limites du maintien à domicile surviennent lorsque la personne âgée est atteinte d'une pathologie sévère, d'un handicap lourd, ou qu'elle nécessite une surveillance 24h/24 sur une très longue période. Les limites peuvent également venir d'un logement difficilement adaptable ou être d'ordre financier.
Loi ASV : les principales mesures en faveur du maintien à domicile et des aidants familiaux. La loi ASV, pour « loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement », s'est traduite par la mise en œuvre concrète de trois grandes politiques en faveur des personnes âgées dépendantes.
Avec l'allongement de l'espérance de vie, la prise en charge du vieillissement est devenue un enjeu crucial pour notre société. Les mesures que nous mettons en place aujourd'hui répondent à la demande immédiate d'accompagnement des personnes en perte d'autonomie. C'est pour nous une priorité absolue.