Premier bienfait de la lecture lente : elle fait le départ, du premier coup, entre le livre à lire et le livre qui n'est fait que pour n'être pas lu. Lire lentement, c'est le premier principe et qui s'applique absolument à toute lecture. C'est l'art de lire comme en essence.
Une lecture fluide est « une lecture précise, assez rapide, réalisée sans effort et avec une prosodie adaptée qui permet de centrer son attention sur la compréhension. ».
Relire un texte à plusieurs reprises et à haute voix permet de les guider durant leur lecture ("INDISSE", s.d.). ... Voici un sommaire des étapes de cette activité:
L'élève choisit un livre (un livre dont il connaît déjà l'histoire).
Le professionnel de l'enseignement et l'élève lisent ensemble à voix haute.
Il s'agit notamment d'apprendre à mettre le ton, à ralentir le débit de lecture, à imprimer à la voix des intonations. Les auteurs proposent notamment de mettre en place des activités de lecture en duos, au cours desquelles les élèves échangeraient leur place de lecteur et de récepteur.
La fluidité est le pont entre la capacité à lire (ou à décoder) des mots et la compréhension de ce qui est lu. Le véritable objectif de la fluidité de la lecture est d'aider les enfants à lire un texte avec facilité, afin qu'ils puissent se concentrer sur la compréhension de ce qu'ils lisent.
Lire à voix haute : facilite la concentration et la mémorisation. Prendre des notes/surligner : aide à faire ressortir l'information importante à retenir. Reformuler ce que vous venez de lire : on retient davantage ce qui est formulé dans nos propres mots.
Un lecteur expert adulte lit en en moyenne 200 mots à la minute. Un élève de fin CP/CE1 en lit en moyenne 57 Une lecture fluide : 80 mots à la minute. essentielle pour faire progresser les élèves qui maîtrisent le décodage, mais qui restent lents en lecture de textes.
Dans un premier temps lisez doucement en faisant 2 sauts par lignes. Essayez de regarder chaque groupe de mots sans les prononcer dans votre tête. Puis progressivement augmentez la vitesse des sauts. Vous verrez qu'il est plus facile de lire sans subvocaliser lorsque vous lisez assez vite.
Garder en mémoire les mots et leur signification pour les phrases et les passages (mémoire de travail verbal) Connaître la structure des phrases et la ponctuation (grammaire) Mettre en relation les mots lus, le sens des mots et la grammaire pour la compréhension (langage réceptif)
« La dyslexie est le trouble d'apprentissage de la lecture. Elle se caractérise par des difficultés importantes à identifier des mots écrits avec précision et fluidité et par des faiblesses marquées en orthographe. La dyslexie est donc systématiquement associée à la dysorthographie ».
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
15,3% des élèves de 6ème (et 30% des élèves en éducation prioritaire) lisent avec une fluence inférieure au niveau attendu en fin de CE2, soit 90 mots par minute.
À partir de période 3, on commence à entraîner de façon systématique la fluence à partir de 20 mots par minute. En fin de CP, on vise 50 mots par minute. L'efficacité de cette méthode repose sur une organisation ritualisée d'une séance. Elle permet de structurer l'enseignement en d'en faciliter l'explicitation.