Réfléchir à l'importance d'être honnête au sujet de ses intentions et de ses motivations envers les autres. Comprendre pourquoi il est important que les actes soient cohérents avec les paroles. Identifier les conséquences de la malhonnêteté et des comportements contraires à l'éthique.
Les problèmes éthiques font souvent apparaître des questions de pouvoir, de confiance et de responsabilité, des conflits d'intérêts, notamment quant à la répartition des ressources ; ils peuvent renvoyer à des question de justice sociale, de liberté, d'autonomie.
Un dilemme éthique est une situation problématique, c'est-à-dire une situation pour laquelle il existe au moins deux solutions possibles, chacune étant considérée comme également souhaitable ou également désirable. Il semble ne pas y avoir de critère décisif pour choisir ou repousser une solution plutôt qu'une autre.
(Notre traduction : « Le conflit éthique est le sentiment subjectif ressenti lorsqu'on attend de nous un comportement qui entre en contradiction avec nos croyances sur ce qui est bien et ce qui est mal »).
L'ensemble des dilemmes éthiques se base sur des conflits impersonnels (le trolley) ou personnels (devoir tuer pour se sauver), sur des violations des normes sociales ou les conflits d'intérêts.
Exemples de question éthiques
- Est-il souhaitable de faire…? - Que recommanderais-tu de faire dans les cas Y? - Dans une situation X, quels seraient les comportements à promouvoir, ceux à éviter? - Quelle est la meilleure attitude à adopter si…? - Que vaut-il mieux faire en fonction du vivre-ensemble ?
Une définition d'un dilemme moral est une situation dans laquelle une personne est déchirée entre le bien et le mal et examine le cœur même de ses principes moraux, de ses valeurs et de sa philosophie personnelle.
Respecter la personne c'est notamment:
Traiter chacune et chacun de façon équitable, tout en tenant compte de ses différences. Maintenir un milieu de travail favorisant la collaboration et le respect mutuel. Protéger la santé, la sécurité et la dignité de tous les membres de l'organisation.
L'objectif de l'éthique, c'est le respect, la protection, la promotion de la personne humaine : non seulement des personnes concrètes, existantes, mais encore de la personne, de ce qui en constitue la nature, les éléments, la valeur, la dignité.
Définition de l'éthique
Elle est une démarche. Elle a pour but de réinterroger les principes moraux et les règles déontologiques et juridiques, en particulier quand ils ne permettent pas des réponses conformes aux souhaits des personnes concernées ou que la situation qui se présente n'y trouve pas de solution.
La réflexion éthique permet de déterminer les valeurs qui constituent des raisons d'agir acceptables par l'ensemble de la société, par les personnes qui partagent l'idéal de pratique et, au niveau particulier, par les personnes et les groupes touchés par une décision.
Pénibilité, manque de moyens, désaccord éthique… Quand ses convictions personnelles se heurtent aux missions liées à son travail, on parle alors de “conflit de valeur”.
Toutefois, l'éthique personnelle rencontre les limites de la subjectivité, de la compréhension, et de la communication. En outre, elle n'est pas en capacité de fonder une action commune.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
"Ensemble des conflits qui portent sur des choses auxquelles les travailleurs octroient de la valeur : conflits éthiques, qualité empêchée, sentiment d'inutilité du travail, atteinte à l'image du métier".
L'Éthique s'exerce dans un espace qui en mesure l'autorité, la dimension et la respecte. L'Éthique doit assurer que les comportements ne se satisferont pas d'une application mécanique et technique d'une loi qui aurait oublié sa raison d'être : la personne, l'individu dans une société.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
Pour lui la distinction entre les termes éthique et morale est claire : le premier réfère à la réflexion qui précède l'introduction de l'idée de loi morale et le second désigne tout ce qui dans l'ordre du bien et du mal se rapporte à des lois, des normes, des impératifs.