Le tryptophane, acide aminé responsable en large partie de notre joie de vivre (car fabriquant la sérotonine), peut se trouver en bonne quantité dans la banane. Egalement, l'avoine, ou les céréales complètes et légumineuses en sont riches.
Prendre soin de soi, de son corps, de son âme, et aussi prendre soins des autres et de nos relations avec eux. Prendre soin de la nature, de la Terre. Autant de pistes essentielles à la (re)connexion à la joie. Enfin, la vraie joie s'accompagne de la bienveillance : se réjouir de voir d'autres s'épanouir.
La perte de la joie de vivre réside dans la tête, mais aussi dans le corps. On se sent épuisé, sans énergie et on n'a envie de ne rien faire. La solution la plus efficace à cet état est de pratiquer une activité physique régulière.
Les personnes souffrant de lypémanie ou dépression sévère présentent une humeur dépressive presque toute la journée, presque tous les jours, une tristesse constante voire des pleurs, une fatigue et perte d'énergie, une perte de l'intérêt et du plaisir (elles n'ont plus envie de rien et plus rien ne leur fait plaisir).
L'envie de ne rien faire
Si le découragement et la lassitude se ressentent à la perspective d'une nouvelle journée, il faut penser à la dépression saisonnière. On observe également un repli sur soi, une tendance à l'isolement et l'envie de ne rien faire avec un gros sentiment de culpabilité et de dévalorisation de soi.
Première étape : repérer ces signes et se rendre compte qu'on ne va pas bien. Sans ça, on ne peut pas résoudre le problème. Deuxième étape : si l'on y arrive : identifier la ou les causes du mal-être. Ça permet d'expliquer aux autres ce qui ne va pas et voir sur quoi il faut agir pour améliorer la situation.
le millepertuis, le curcuma, le ginseng, la lavande, la rhodiole pour stimuler le moral ou favoriser la bonne humeur. le pavot de Californie, le ginkgo, la camomille, la mélisse, la passiflore, l'ashwagandha pour combattre le stress et apaiser les tensions.
La chélidoine – Chelidonium majus
L'action spasmolytique de certains de ses alcaloïdes (chélodine, coptisine, protopine) en fait un antidépresseur efficace. Elle calme les angoisses, la nervosité, l'anxiété et l'insomnie.
Une éducation trop rigide, l'absence de communication et d'expression des sentiments, la banalisation des affects ou au contraire leur trop grande démonstration/dramatisation peuvent conduire à se représenter le monde d'une façon menaçante et pénible au quotidien.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Burn-out. Le burn-out se manifeste par un épuisement physique et émotionnel. La plupart du temps, il est déclenché par un stress chronique subi sur une longue durée, par exemple au travail, en raison d'une maladie ou de problèmes familiaux. Le burn-out est considéré comme un facteur de risque pour la dépression.
Le malade dépressif s'isole, son visage se fige et devient moins expressif. Il est ralenti, prostré et s'occupe de moins en moins de son apparence jusqu'à même négliger son hygiène. Il possède de moins en moins d'initiatives ; il parle, d'un ton monocorde et lent, de moins en moins souvent.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Tristesse chronique : signe alarmant de dépression
Il s'agit d'un phénomène normal lors d'un deuil, d'une perte ou à la suite d'un événement pénible. Par exemple vous pouvez vous sentir triste parce que vous avez perdu un être cher ou lorsque vous vous êtes violemment disputé avec votre meilleur ami.
Pleurer plus souvent ou sans savoir pourquoi peut évoquer une affection mentale telle qu'une dépression, de l'anxiété, une dépression post-partum ou un trouble bipolaire. Si vous pensez que vos pleurs sont liés à un problème de santé mentale, il est nécessaire de consulter votre médecin généraliste.