Le site des Archives National d'Outre Mer (ANOM) est un site très riche et donc une sources à connaître pour tous les généalogistes. Une des collections proposées en ligne est constituée, pour les bagnes coloniaux, par une base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne.
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Les bagnards se qualifient entre eux de « durs », « ceux d'en bas », ou de « pieds-de-biche », « ceux d'en haut », pour distinguer ceux qui sont condamnés pour la première fois (les « durs ») des relégués qui sont récidivistes (« ceux d'en haut »).
On allait au bagne pour de grandes raisons (meurtres, vols de haute valeur, trafic, attentats, prêtres réfractaires, des politiques) etc... 4 : peine de mort .
Le bagne de Toulon fut un établissement pénitentiaire, aujourd'hui disparu, situé à Toulon (Var). Pouvant loger plus de 4 000 forçats, il fut le bagne le plus grand, et aussi le plus longtemps ouvert, de 1748 à 1873, cessant d'exister avec la création des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie.
Bâtiment pénitentiaire, lieu où s'exécutait la peine des travaux forcés ; lieu de détention ou de déportation.
Dès la Révolution française, des députés (comme les révolutionnaires Billaud-Varenne et Collot d'Herbois en juillet 1795 ou les 65 déportés de Fructidor en septembre 1797), des journalistes, des monarchistes et des prêtres sont déportés à Cayenne et à Iracoubo.
Tout a commencé en 1852 par un décret du futur NapoléonIII
Il entérine la fin des bagnes portuaires et l'éloignement des condamnés aux travaux forcés vers l'outre-mer. Les femmes, elles, ont le choix de purger leur peine en métropole ou aux antipodes.
Interdit d'accès, le bagne où fut envoyé Alfred Dreyfus, au large des côtes guyanaises, est aujourd'hui à l'abandon. On ne peut pas aller au Diable. L'île est interdite. D'abord parce qu'y accéder est dangereux, comme autrefois s'en évader.
En France, durant quatre siècles (1560-1938) les prisonniers condamnés à des peines lourdes n'étaient pas détenus dans les prisons, car l'emprisonnement n'était pas considéré comme une peine. Ils étaient envoyés aux galères puis, à partir du 18e siècle, au bagne où ils étaient employés aux tâches les plus pénibles.
Lorsque Louis XIV a supprimé les galères, en 1748, il a « reclassé » les galériens en créant les bagnes. Celui de Rochefort pouvait contenir 1 700 forçats, soit près de 6 % de la population de l'époque.
1. Autrefois, homme condamné aux galères ou aux travaux forcés du bagne. 2. Homme réduit à une condition très pénible.
Le 30 mai 1854, sous le Second Empire, une loi relative aux travaux forcés officialise la création du bagne de Cayenne, en Guyane. L'objectif est de remplacer les bagnes des ports métropolitains, Rochefort, Brest et Toulon, mais aussi de peupler la colonie.
Le site des Archives National d'Outre Mer (ANOM) est un site très riche et donc une sources à connaître pour tous les généalogistes. Une des collections proposées en ligne est constituée, pour les bagnes coloniaux, par une base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne.
Le bâtiment principal du bagne, construit par Antoine Choquet de Lindu de 1750 à 1751, dominait le port du long de ses 254 mètres, à l'emplacement de l'actuel boulevard Jean-Moulin, sur la rive gauche de la Penfeld (près de l'actuel hôpital d'instruction des armées).
Et il organise des convois de rapatriement vers la métropole5. Ce processus de retour de libérés s'accélère avec l'abolition du bagne qui débute par un décret-loi en date du 28 juin 1938 qui met un terme à l'envoi de transportés en Guyane. Puis la même décision est prise le 27 mars 1945 à l'endroit des relégués6.
L'île du Diable aurait été baptisée ainsi par les Indiens galibis, qui ont fait de cet îlot rocheux dépourvu de végétation la résidence de l'Iroucan, c'est-à-dire de l'esprit du mal.
Les Îles du Salut doivent leur nom à l'expédition de Kourou, entreprise entre 1763 et 1765 pour réaffirmer la puissance coloniale française. Cette opération est un désastre et va voir 60% des colons envoyés décimés par la faim et les fièvres.
Avec un tel patrimoine historique, les îles du Salut sont aujourd'hui devenues un lieu touristique incontournable en Guyane. Bien que situées à quatorze kilomètres au large de Kourou, elles sont rattachées au territoire de la commune de Cayenne.
Envoyé au bagne en Guyane en 1933 pour le meurtre d'un collègue proxénète qu'il a toujours nié avoir commis, Papillon aurait réussi à s'échapper de cette effroyable prison qu'était le bagne de Saint-Laurent-du-Maroni en un rien de temps.
La peine des travaux forcés est abolie en France par l'Ordonnance du 4 juin 1960. Voir aussi : Décret du 27 mars 1852 instaurant la transportation en Guyane des condamnés aux travaux forcés. Loi du 30 mai 1854 sur l'exécution outre-mer de la peine des travaux forcés.
Les forçats se levaient l'hiver à six heures, l'été à cinq heures, et commençaient le travail une heure plus tard, ceci jusqu'à midi . Ils déjeunaient dans leur salle pendant une heure. Puis, ils reprenaient le travail jusqu'à huit heures du soir , en hiver ou jusqu'à neuf heures , en été.
Le casse-cailloux ou broyeur de pierres est utilisé pour faciliter la mécanisation sur les parcelles. D'après la chambre d'agriculture, le besoin de réouverture du paysage (arrachage des buissons et des haies, défrichage et broyage des pierres) est intimement lié à la perte de surface agricole.
Gaz ou odeur qui s'exhale d'un corps ; effluve : Exhalaison fétide d'une fosse d'aisances.