On l'appelle la Vulgate, elle constitue le texte officiel de l'Église catholique. L'hébreu, l'araméen, le grec et le latin peuvent donc être regardés comme les langues des textes et versions bibliques les plus importants d'où le rang spécial qui leur est attribué dans le classement (voir plus bas).
La Bible chrétienne
L'Ancien Testament rassemble les mêmes livres que la Bible hébraïque, mais les classe différemment. Toutefois, contrairement aux protestants (qui n'y ajoutent que deux autres livres), les catholiques y ajoutent sept autres livres, ce qui en fait au total quarante-six.
Les catholiques les nomment « deutérocanoniques », c'est-à-dire « secondaires dans le canon » (du grec δεύτερος, deuteros, « deuxième »), ce qui est définitivement confirmé au concile de Trente en 1546. Certains des livres de la Septante ne sont pas deutérocanoniques.
La Bible chrétienne
La Bible hébraïque a été appelée Ancien ou Premier Testament (Première Alliance). Les chrétiens y ajoutent les 27 livres du Nouveau Testament qui relatent la Nouvelle Alliance apportée aux hommes par Jésus. Les catholiques et les orthodoxes ont retenu 46 livres pour l'Ancien Testament.
En passant par le latin, le nom grec ta biblia au pluriel est devenu féminin singulier : "la Bible". Plus qu'un livre, la Bible est une bibliothèque, contenant plusieurs ouvrages très différents les uns des autres regroupés en deux grands ensembles : l'Ancien et le Nouveau Testament.
Elle est composée de l'Ancien Testament (avant la naissance de Jésus-Christ) et du Nouveau Testament (vie de Jésus et premiers temps de la vie de l'Église jusqu'à environ 100 ans après Jésus-Christ). L'Ancien Testament correspond à peu près à la Bible juive.
On peut comparer la Bible à une vaste bibliothèque. L'Ancien Testament est composé de 39 livres dans la tradition juive, et 46 pour les chrétiens (avec de petites différences selon les confessions). Le Nouveau Testament, lui, compte 27 livres. Lecture en 3 min.
Comme vous le constatez dans ces expressions, le mot bible est devenu synonyme d'ouvrage de référence le plus complet possible. Quant à celle que possède votre amie (Traduction du nouveau monde), il s'agit de la Bible publiée par les Témoins de Jéhovah.
Le Codex Sinaiticus, écrit en grec sur parchemin, est la copie la plus ancienne et la plus complète du Nouveau Testament. Le manuscrit contient l'intégralité du Nouveau Testament, ainsi que la majeure partie de la Septoagint (la version grecque de l'Ancien Testament).
Les interprétations étant possibles on se retrouve avec des différences. Ensuite il y a les problèmes linguistiques. Chaque traduction de la bible peut modifier de près ou de loin certaines notions. Le grec est notamment rempli de mots polysémiques et la bible de métaphores, cela peut générer plusieurs versions.
Quelles sont les différences entre une Bible Protestante, Catholique, Orthodoxe ? Bien que n'étant pas récente, la Bible de Louis Segond reste la version française la plus diffusée au monde.
Les Bibles catholiques sont traduites à partir de l'hébreu (jusqu'au 19e elles se contentaient de partir du latin) et elles intègrent les livres deutérocanoniques. Les Bibles protestantes sont traduites à partir de l'hébreu et elles ne comportent en général pas les livres apocryphes.
La Bible (avec une majuscule) = le livre sacré des juifs et des chrétiens. Jurer sur la Bible. Une bible (avec une minuscule) = un exemplaire de ce livre ; un ouvrage qui fait autorité.
On classe les Églises chrétiennes en trois grands groupes : la catholique, les orthodoxes et les protestantes : Catholiques : 1,345 milliard.
C'est pourquoi la publication récente de cette Bible était très attendue. La Bible de Jérusalem est probablement la meilleure Bible de tradition catholique.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
Comme l'indique la notice de la Bibliothèque nationale de France (BNF) consacrée au Codex Vaticanus , il s'agit du « plus ancien manuscrit (grec) complet conservé de l'Ancien Testament, et une grande partie du Nouveau Testament, datant sans doute du IVème siècle, et conservé à la Vaticane depuis 1475.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Pour les Évangiles, le Codex Sinaiticus est considéré, après le Codex Vaticanus, comme la seconde version la plus fiable ; pour les Actes des Apôtres, il est l'égal du Codex Vaticanus ; pour les Épîtres, le Codex Sinaiticus est la meilleure version.
La Nouvelle Bible Segond s'impose comme la traduction la plus précise actuellement disponible en français. Rigueur par rapport aux originaux et lisibilité sont ses deux qualités... Texte Segond 1910. Avec références, harmonie des évangiles, 4 cartes.
On peut ouvrir le livre au hasard et lire ce qui se présente sous nos yeux. Le plus simple, cependant c'est de commencer par la première page : la Genèse qui rassemble des récits et répondent à nos grandes questions : comment commence la vie ? Comment entre-t-on en relation avec Dieu ?
La Bible n'est pas principalement un livre de lois, bien qu'elle contienne des sections con- sacrées aux lois de Dieu. Elle est surtout une série d'écrits dont le but est de mettre Dieu en relation avec sa création humaine.
La Bible hébraïque : « Le mot Torah est formé à partir d'une racine hébraïque yarah qui signifie "enseigner". Torah désigne d'abord les cinq premiers livres de la Bible ou Pentateuque, mais aussi le rouleau de parchemin sur lequel est copié le texte de la Torah, et par extension, tous les écrits sacrés du judaïsme.
En son sens premier, la Torah désigne le Pentateuque, dont la tradition juive attribue la rédaction à Moïse, inspiré par Dieu. Le Talmud l'appellera plus tard Torah chébiketav, la « Torah-qui-est-par-écrit ». Elle comprend des commandements (la tradition en compte 613) et de multiples récits.
Du latin biblia (« livres ») issu du grec ancien βιβλίον , biblion (« livre »).