Le 31 décembre, lorsque sonnent les 12 coups de minuit, la tradition veut que les amoureux s'embrassent sous une branche de gui.
Encore maintenant, on dit qu'un couple qui s'embrasse sous une couronne de gui au Nouvel An se mariera dans l'année. La légende perdure ! Pour les chrétiens, le houx, qui garde toujours des feuilles vertes, est un symbole d'immortalité. Les épines rappellent la couronne de Jésus et les boules rouges, le sang du Christ…
C'est donc plus tard, au XVIIIe siècle, que les Anglais ont importé chez nous cette coutume de s'embrasser sous une boule de gui le 31 décembre à minuit, afin de se placer sous de bons auspices et que l'année soit propice.
Des rameaux de houx peints sur des objets ou brodés sur des vêtements étaient signe de chance. Pour les guerriers autochtones, la plante entière avait force de symbole : la rigidité de son bois représentait leur résistance, les épines leur férocité, et la longévité des feuilles, leur courage face à l'ennemi.
Un symbole d'immortalité
Le gui était pour les Gaulois le symbole de l'immortalité. Une fois par an, au solstice d'hiver, le gui était vénéré chez les druides vêtus de blanc qui le coupaient avec une serpe d'or pour accomplir une fête solennelle sur un chêne, le plus sacré des arbres.
Cette croyance a amené l'idée que s'embrasser sous du gui assurait pour l'année à venir prospérité et longue vie. Aujourd'hui, l'usage veut que celui-ci soit accroché au-dessus d'une porte ou au plafond pour s'embrasser le soir du 31 décembre.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Le Houx commun (Ilex aquifolium L., 1753) est une espèce d'arbustes, ou de petits arbres, à feuillage persistant de la famille des Aquifoliacées, couramment cultivés pour leur aspect ornemental, notamment grâce à leurs fruits rouge vif.
Quel est l'arbre qui n'offre pas d'ombre et ne donne aucun fruit ? Réponse : l'arbre généalogique !
Le gui (Viscum album) appartient à la famille des Santalacées. On le trouve en Europe, en Asie et en Afrique du nord où il s'installe sur certains arbres feuillus, rarement sur des conifères.
Les rameaux sont couverts de drupes ou baies rouges (petites boules rouges qui apparaissent et persistent en hiver) de 7 à 10 mm de diamètre. Seuls les pieds femelles portent des fruits, à condition de se développer près d'un pied mâle qui permettra la fructification.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Toxicité et danger du gui pour les arbres
Le gui est une plante toxique qui est absolument défendu d'ingérer, tant ses feuilles que ses baies blanches. L'ingestion de gui peut provoquer de graves troubles digestives et cardiaques.
La réponse de Patrick Mioulane : Le houx (Ilex aquifolium) est le plus souvent une plante dioïque, c'est-à-dire unisexuée.Il existe donc des houx mâles et des houx femelles. Seuls ces derniers portent les « boules rouges » qui sont les fruits.
Échanges passionnés des premiers temps de l'amour, nos effusions labiales s'espacent parfois avec les années. Pourtant, s'embrasser, c'est bon pour le moral mais aussi pour la santé, assurent les spécialistes.
Les fruits donnés par les touffes femelles sont de fausses baies (pseudo-baies globuleuses ou pyriformes) de 6 à 10 mm de diamètre, d'un blanc vitreux – ou jaunâtres pour le Gui du sapin – charnues et visqueuses (caractéristique soulignée par Virgile et Pline) d'où le terme de viscum.
Attachez une petite botte de gui avec un beau ruban et accrochez-la au-dessus de la porte ou à une poutre au plafond, et celui ou celle qui se trouve dessous pourra être librement embrassé·e. Il suffit donc d'attendre le bon moment et de saisir sa chance.
A noter que dans plusieurs départements, le houx commun (Ilex Aquifolium) et le petit-houx (Ruscus Aculeatus) sont des espèces végétales protégées. L'interdiction de cueillette peut donc faire l'objet d'arrêtés préfectoraux spécifiques. La vente de houx sauvage est proscrite sur les marchés.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
Le Gui du sapin (Viscum album abietis) pousse sur le Sapin blanc (Abies alba) et autres espèces de sapin introduites ; Le Gui du pin (Viscum album pini) pousse fréquemment sur diverses espèces de pin, plus rarement sur l'Epicéa commun.
Le plus simple est de couper, à l'aide d'un sécateur, les touffes de gui à la base et de creuser ensuite cette base jusqu'à ôter complètement le pivot destructeur. Il ne faut pas avoir peur de s'enfoncer dans la branche de l'arbre, c'est pour son bien !
Le gui est une plante druidique
Les druides l'utilisaient déjà comme hypertenseur, d'ailleurs, et traitaient aussi bien la coqueluche que la stérilité.
Direction les sous-bois pour repérer le houx.
On en trouve le long de certains petits chemins, pour les plus faciles d'accès. Mais on peut aussi s'aventurer hors des sentiers pour en trouver cachés entre les arbres. Dès fin novembre, les baies rouges (ou jaunes / oranges selon les variétés) commencent à apparaître.
Les druides celtiques ornaient leur bâton de houx et offraient aux hommes et aux femmes des villages des branches de cet arbuste afin de leur porter bonheur. Les Romains, eux, offraient du houx, symbole de bienveillance, aux jeunes mariés en guise de porte-bonheur.
Pour conserver votre bouquet de houx le plus longtemps possible, il faut le mettre dans un vase avec un peu d'eau, sinon il va sécher et les feuilles vont tomber.