L'amortissement des immobilisations est la constatation comptable de la dépréciation de la valeur de certains éléments de l'actif immobilisé.
L'amortissement correspond à une perte de valeur inéluctable et irrémédiable alors qu'une dépréciation correspond à une perte de valeur liée à un incident et non définitive. Par exemple, seules les immobilisations sont concernées par l'amortissement.
La dépréciation d'un actif provient d'un constat simple : la valeur actuelle (prix de vente probable, à l'inventaire) de l'actif est inférieure à sa valeur brute (valeur d'entrée dans le patrimoine). Une dépréciation présente un aspect double.
Enregistrée au moment de clôture de l'exercice comptable d'une entreprise, la dépréciation (anciennement appelée « provisions pour dépréciation ») correspond à la perte ou de la diminution de valeur d'un élément actif.
Pour calculer le montant de la dépréciation d'immobilisation, il suffit de soustraire la valeur comptable avec la valeur vénale (lorsque la valeur vénale est supérieure à la valeur d'usage ; ou de soustraire la valeur nette comptable avec la valeur d'usage (lorsque cette dernière est supérieure à la valeur vénale).
Action de déprécier. Synonyme : baisse, chute, dégradation, dévalorisation, dévaluation.
Par définition, une dépréciation d'immobilisation représente la constatation occasionnelle de la perte de valeur d'un bien, et plus particulièrement la constatation que sa valeur actuelle est devenue inférieure à sa valeur nette comptable (VNC).
La dépréciation d'une immobilisation a lieu lorsque la valeur supérieur (vénale ou d'utilité) devient inférieur à la valeur comptable. La valeur vénale correspond à la valeur de marché tandis que la valeur d'utilité correspond à la valeur d'utilité de l'immobilisation.
Au cours de sa vie, une immobilisation peut en effet perdre de la valeur plus rapidement que prévu. Déprécier une immobilisation permet d'intégrer en comptabilité cette réalité. C'est pourquoi, à chaque clôture, lorsqu'il existe une perte de valeur notable, l'entreprise peut effectuer une dépréciation.
L'amortissement dégressif est la seconde méthode d'amortissement contraire à l'amortissement linéaire permettant à une entreprise de pouvoir étaler l'acquisition d'un bien sur une période de son utilisation. L'annuité est constante à chaque exercice et les premières années, la dépréciation est ainsi plus rapide.
En macroéconomie, la dépréciation des biens ou des facteurs de production fait partie de la perte de valeur du stock de capital. Elle est alors déduite de l'investissement brut pour former l'investissement net qui permet l'accumulation du capital.
L'amortissement est un terme comptable qui définit la perte de valeur d'un bien immobilisé de l'entreprise, du fait de l'usure du temps ou de l'obsolescence. Cette fiche ne présente que les règles et conditions de l'amortissement fiscal.
Amortir des actifs, permet de prendre en compte l'éventuelle perte de valeur du bien en question de par son usure ou son obsolescence. La reprise sur amortissement et sur provision est la différence entre les dotations réalisées durant un exercice donné et la valeur de dépréciation concrète d'une immobilisation.
Les actifs immobilisés ou actifs non courants (selon les normes IFRS), comprennent l'ensemble des biens qui ont vocation à perdurer durablement. On les appelle aussi “haut du bilan”. Contrairement aux actifs circulants, ils ne sont pas détruits lors du premier usage, et ne sont pas liquidables aussi facilement.
Les immobilisations comptables correspondent aux biens destinés à servir de façon durable pour l'activité de l'entreprise. Les immobilisations sont généralement regroupées en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières.
L'amortissement des immobilisations correspond à une partie de la valeur du bien concerné qui pourra être déduite de votre résultat comptable. Applique de l'amortissement sur les immobilisations c'est étaler la valeur du bien (valeur d'achat généralement) sur plusieurs années.
Comment justifier une dépréciation ? La dépréciation se justifie sur la base du risque de vente à un prix inférieur et sur l'appréciation du montant des pertes envisageables. Chaque entreprise doit s'assurer que le cours du jour des stocks soit inférieur au prix de revient de ces derniers.
Une perte de valeur sur un actif est constatée dès lors que sa valeur recouvrable devient inférieure à sa valeur nette comptable et engendre de ce fait l'enregistrement d'une dépréciation.
Les provisions désignent des charges probables qu'une entreprise aura à supporter dans un avenir plus ou moins proche et pour un montant estimable mais qui n'est pas encore connu définitivement. Elles constituent un poste du bilan comptable (un passif), situé en dessous des capitaux propres.
L'amortissement représente la perte de valeur d'un bien due à l'usure du temps ou l'obsolescence. La dotation aux amortissements est la somme que représente cette perte de valeur. Elle est estimée pour chaque exercice jusqu'à la fin de la durée d'usage du bien.
l'amortissement linéaire, qui consiste à amortir la même part de la valeur du bien tous les ans ; l'amortissement dégressif, qui, de son côté, consiste à amortir plus vite au début de la vie du bien.
Déprédation = dommage causé à la propriété d'autrui par vol, pillage, destruction ; gaspillage, acte malhonnête commis dans une gestion publique ou privée.
Pour les autres, l'amortissement permet déjà de constater leur baisse de valeur. Pour enregistrer une dépréciation, vous devez : débiter le compte 681600 - Dotation aux dépréciations des immobilisations (valeur perdue) ; créditer le compte d'immobilisation concerné (même valeur).
Dotation = fonds ou matériel assignés à une collectivité, un établissement, un service public, pour leur fonctionnement. Dotation annuelle d'un institut.
On distingue 3 types de provision : les provisions pour dépréciation, les provisions pour risques et charges ainsi que les provisions réglementées.