Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
Une anaphore consiste à répéter un ou des mot(s) identique(s) au début ou à la fin de vers ou de phrase. L'anaphore en rhétorique est distinct de l'anaphore grammaticale, qui est un procédé de la langue consistant à utiliser un élément discursif (pronom, adverbe, adjectif, etc. )
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Par la suite, l'anaphore a été largement utilisée en littérature et surtout dans le domaine de la poésie. En effet, les poètes aiment jouer avec les sonorités et l'anaphore permet de répéter un son ou un groupe de mots, ce qui produit un effet d'insistance et une certaine musique.
L' épanadiplose (du grec ancien ἐπαναδίπλωσις/epanadíplôsis, de ἐπί/epí, « sur », ἀνά/aná, « de nouveau », et διπλόος/diplóos, « double », soit « redoublement à la suite ») est une figure de style consistant en la reprise, à la fin d'une proposition, du même mot que celui situé en début d'une proposition précédente.
Les figures de répétition
Ces procédés d'écriture permettent de varier l'intensité du propos. Anaphore, pléonasme, gradation, parallélisme et répétition sont les figures stylistiques les plus simples. Mais leur pertinence dépend de l'intention du locuteur et du sens général de son énoncé.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
La répétition consiste à reprendre les mêmes termes, sans aucune modification lexicale. La répétition peut être une faute de style, mais elle peut aussi exprimer une idée : dans l'exemple donné, l'auteur insiste sur la grisaille générale du paysage et traduit ainsi l'uniformité, la monotonie qui s'en dégage.
Le pléonasme est une figure de style qui définit la redondance d'une information en associant deux mots de même sens. Souvent confondu avec la tautologie, le pléonasme est considéré comme une faute là où la tautologie renforce l'expression d'une pensée.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
Le parallélisme est une succession de constructions syntaxiques identiques ou… semblables, la construction répétée pouvant être une phrase, un vers ou une partie de ceux-ci. Les mots utilisés dans la construction parallèle n'ont pas à être identiques, mais le rythme et la longueur des éléments sont souvent comparables.
« C'est malin ! », pour signifier au contraire que c'est complètement idiot. « Cet honnête homme », pour exprimer que c'est un fripon. « C'est la vie de château, pourvu que cela dure ! », alors que les conditions de vie sont difficiles.
Du verbe latin enumerare, venu lui-même du mot numerus (nombre), cette figure de style a donc la particularité de donner de façon détaillée et ordonnée les éléments divers dont se composent un fait ou un ensemble.
La palilalie est un trouble de la parole où une ou plusieurs syllabes, mots ou courtes phrases sont répétés involontairement. On privilégie le terme paraphasie à palilalie lorsqu'il s'agit de groupe de mots ou de phrases.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore. Mais la litote n'est pas réservée à la littérature !
Une anaphore est un mot ou un groupe de mots utilisé pour remplacer un mot ou un groupe de mots qu'on appelle référent. Par exemple, dans la phrase Maman m'a dit qu'elle prendrait des photos, le mot elle est une anaphore et son référent est maman.
Anaphore : répétition d'un même mot au début d'une série de phrases dans un but de renforcement (exemple : Paris outragé ! Paris brisé ! ... En tant que pronom représentant, il consiste le plus souvent en une anaphore. ...
Les figures de l'amplification. ► Ce sont l'hyperbole, l'anaphore, la gradation, la répétition, l'accumulation et la paronomase.
Hypotypose: une hypotypose est un tableau vivant, une description animée, expressive qui donne l'impression à sa lecture d'assister à la scène, de l'avoir sous les yeux. Une hypotypose peut se trouver aussi bien dans la poésie, le roman ou le théâtre.
C'est un mode d'expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier. Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l'expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie. Le contraire du pléonasme est l'oxymore.
Le but de l'usage de l'oxymore est de créer la surprise chez le lecteur. L'oxymore permet d'exprimer ce qui n'est pas concevable et permet aussi de rendre compte de ce qui est absurde.
Une allégorie est une figure de style que l'on retrouve aussi bien dans l'art que dans la littérature. Elle permet d'exprimer concrètement une idée abstraite. Par exemple, pour parler de la mort, on utilisera une faucheuse ; pour la paix, une colombe ; pour la gloire, une couronne de laurier.