La légionellose est une infection respiratoire grave due à l'inhalation d'un aérosol d'eau contaminée par la bactérie Legionella. L'infection survient 2 à 10 jours après l'inhalation.
Eau et santé
L'eau contaminée et le manque d'assainissement entraînent la transmission de maladies comme le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l'hépatite A, la fièvre typhoïde et la poliomyélite.
dans l'eau chaude, entre 25°C et 45°C, et dans les eaux stagnantes, notamment dans les piscines, les bains à remous, jacuzzi ou à l'occasion des douches. en présence de tartre, de corrosion des canalisations (fer et zinc) et de micro-organismes contenus dans le biofilm.
Symptômes et traitement
Après une période d'incubation de 2 à 10 jours, la légionellose se manifeste par des infections pulmonaires aiguës de type pneumopathies. Les premiers symptômes ressemblent à une grippe (fièvre, toux sèche) suivis par une augmentation de la fièvre qui peut atteindre 39.5 °C.
Surveiller la température de l'eau chaude sanitaire
Les bactéries cessent de se multiplier en dessous de 20°C et dès 46°C. Elles sont détruites en quelques heures à 55°C, 30 minutes à 60°C et instantanément à 70°C.
La légionellose est une forme grave d'infection pulmonaire causée par des bactéries : les légionelles. Plus de 1 200 cas de légionellose sont recensés chaque année, parfois sans complications, mais parfois mortels (11% de décès en 2009). La légionellose n'est pas une maladie contagieuse d'une personne à une autre.
En commun avec les autres facteurs de risque à l'origine de pneumonies sévères, les complications les plus fréquentes de la légionellose sont l'insuffisance respiratoire, l'état de choc, l'insuffisance rénale aiguë et polyviscérale.
En cas de légionellose confirmée, le traitement fait appel aux macrolides, parfois à d'autres familles d'antibiotiques comme les fluoroquinolones ou la rifampicine (uniquement en association pour cette dernière).
La légionellose doit son nom à une épidémie survenue en 1976 lors du 58ème congrès de l'American Legion à Philadelphie où 182 anciens combattants ont souffert de cette infection respiratoire. La bactérie s'était propagée par le système de climatisation de leur hôtel.
Les conséquences liées au manque d'eau sont bien connues : déshydratations, maladies à transmission féco-orale dites « maladies des mains sales » que sont les maladies diarrhéiques, mais aussi les maladies dermatologiques (gale) ou ophtalmologiques (trachome) et les maladies transmises par les poux et les tiques par ...
Traitement. Lorsqu'il y a un soupçon d'intoxication par l'eau, une hospitalisation urgente s'impose. Un traitement par solution saline hypertonique, diurétiques et cortisone devra rapidement être mis en place.
Les germes pathogènes, comme les bactéries et les virus. Les micro-organismes parasites. Les substances chimiques indésirables, comme les nitrates, les phosphates, les métaux lourds, les hydrocarbures et les pesticides.
Maladies respiratoires et ORL : asthme, bronchite chronique, emphysème, apnée du sommeil, pneumopathie, rhinite chronique, sinusite chronique… Maladies digestives : ulcère gastro duodénal, gastrite chronique, reflux gastro œsophagien, côlon irritable, maladie cœliaque, rectocolite hémorragique, cirrhose…
Trop-plein d'eau
Boire de grandes quantités de liquide chaque jour peut causer une hyponatrémie (faible taux de sodium dans le sang) et un œdème cérébral. Les convulsions et le délire sont des symptômes de cette tendance à l'excès.
Nettoyer régulièrement vos installations sanitaires (désinfecter les pommeaux de douche, la robinetterie…) et purger votre circuit de chauffage régulièrement. Tous les 10 ans environ, un désembouage de votre circuit réalisé par un professionnel est également recommandé.
Dénombrer les bactéries
Après des recherches de cinq ans, la société C4Hydro a mis au point une technologie de détection qui permet d'obtenir un résultat sur la présence et/ou la quantification de légionelles dans un échantillon d'eau en moins de 48 heures.
La légionellose peut apparaitre dans les installations d'eau chaude sanitaire avec une température inférieure à 55 °C. Les légionelles ne se reproduisent plus à 55 degrés et sont détruites à partir de 60 à 70 degrés (à 60 °C il faut 32 minutes, à 66 degrés 2 minutes et à 70 degrés 1 minute).
coli), coliformes fécaux ou entérocoques. La présence de Escherichia coli (E. coli), coliformes fécaux ou entérocoques dans l'eau indique qu'elle a été contaminée par des selles. L'eau ainsi contaminée peut contenir des microbes (bactéries, virus ou parasites) qui causent des problèmes de santé.
Une prophylaxie simple et efficace de la légionellose consiste à maintenir l'eau à une température supérieure à 55 °C. La plupart des appareils de production d'eau chaude domestique sont dotés de thermostats dont la plage de réglage, supérieure à 50 °C, réduit les risques de prolifération des légionelles.
Analyses de légionelles : 1 fois par an. Température de l'eau : 1 fois par mois. Retour de boucle (retour général), le cas échéant. Analyses de légionelles : 1 fois par an.
La surveillance repose sur des : mesures de la température de l'eau une fois par mois, campagnes d'analyse de légionelles dans chacun des réseaux d'eau chaude sanitaire une fois par an.
Il s'agit d'une infection aigue du poumon liée à un microbe. On peut aussi parler d'« infection parenchymateuse pulmonaire ». Elle est appelée « pneumonie » lorsqu'elle atteint un lobe entier du poumon.