Il s'agit d'un camail, ou courte pélerine, que peuvent porter les hauts dignaitaires de l'Église. Celle du Pape est en velours rouge bordée d'hermine blanche en hiver, ou en soie blanche bordée d'hermine en été. Le souverain pontife peut la porter hors des célébrations liturgiques.
Le pape porte une mosette de velours rouge bordée d'hermine blanche en hiver, de soie blanche bordée d'hermine pendant le temps pascal ou de soie rouge, en été. La mosette des cardinaux est rouge, celle des évêques violette doublée et filetée de cramoisi.
La soutane extérieure, ou exorason, est une robe noire ample portée par-dessus la soutane intérieure par les évêques, les prêtres, les diacres, ainsi que les moines, faisant ainsi fonction d'habit pour la vie de tous les jours.
La mitre est portée par les évêques, les archimandrites, et certains prêtres qui en ont le droit, les mitrophores.
Les armoiries papales consistent traditionnellement en une tiare papale (une mitre depuis Benoît XVI) placée au sommet de l'écu. Les clefs de Saint Pierre, posées en sautoir, sous la tiare, au-dessus ou derrière l'écu, sont liées ensemble par un cordon de gueules. Celle en bande est d'or et celle en barre d'argent.
La tiare pontificale, appelée aussi le trirègne (en latin tiara ou triregnum), est la triple couronne des papes, à caractère non liturgique (contrairement à la mitre papale), mais doctrinal car la tiare symbolise le pouvoir pétrinien donné par Jésus-Christ à saint Pierre.
La férule papale ou férule pontificale est un bâton liturgique (surmonté, ou non, d'une croix) utilisé par le pape. Elle se différencie de la crosse épiscopale des évêques.
Calotte blanche pour le pape
Hors liturgie, le souverain pontife habille son crâne d'une calotte blanche. Le blanc est la couleur officielle des papes depuis Saint-Pie V, pape au XVIe siècle qui l'avait choisie pour signifier son appartenance à l'ordre des dominicains. Avant, c'était le rouge.
Crosse d'Evêque. Bâton surmonté de deux figurines de serpents symbolisant la sagesse et la prudence, le bâton pastoral fait partie de la tenue d'un évêque.
Mitre : partie intermédiaire entre le manche et la lame. Corbin : angle formé sur le bas du manche afin d'apporter la meilleure ergonomie au couteau.
La coule, aussi appelée cuculle (du latin cucullus), est un vêtement à capuchon porté par les moines.
L'aube est une tunique longue allant jusqu'aux pieds et de couleur blanche, à manches étroites, serrée à la taille par un cordon. Elle est portée par tous les clercs, de l'évêque à l'acolyte comme habit liturgique.
La papamobile : le véhicule officiel du pape Jean-Paul 2, une Mercedes spécialement conçue pour assurer sa sécurité et protéger le pape des éléments.
L'étole, dérivé du latin stola qui signifie longue robe, lui-même du grec στολη (stolē), est un morceau de tissu porté sur les épaules, dans son usage profane, et un ornement liturgique de l'évêque, du prêtre et du diacre. Elle est l'insigne par excellence de la prêtrise.
La bure est un tissu de laine assez grossier. Cette étoffe sert de base à la confection de vêtements religieux, en particulier les frocs de moine.
Saint Nicolas est habillé comme un évêque avec son long manteau, sa crosse (la canne de Saint Nicolas), sa mitre (l'équivalent du chapeau de Saint Nicolas pour les enfants) et sa longue barbe blanche.
Crosse : bâton pastoral dont la partie supérieure est recourbée en volute, insigne de l'autorité que porte Saint-Nicolas. Père Fouettard : c'est un personnage sinistre, qui accompagne Saint-Nicolas.
Normalement, un évêque porte une croix épiscopale 1 (pendante sur la poitrine) et un anneau au doigt. Dans certaines occasions, il est vêtu d'une soutane de couleur violette et, sur la tête, porte une calotte. Les insignes épiscopaux sont utilisés dans les grandes célébrations liturgiques : la mitre, la crosse.
Le privilège du blanc (en italien : privilegio del bianco) est une prérogative particulière utilisée par les reines, princesses et duchesses catholiques lors de leurs audiences avec le pape, au cours desquelles elles sont autorisées à porter vêtements et mantilles blancs, habituellement réservés au souverain pontife.
Avant cette soutane blanche, les Papes portaient des tuniques rouges en référence au sang du Christ.
Pour les cardinaux, la couleur pourpre est fondamentale, car elle leur permet de s'approcher symboliquement du pape, qui ne porte exclusivement que deux couleurs : le blanc (soutane et calotte) et le rouge (mosette et chaussures).
INRI serait l'acronyme, dit Titulus Crucis, de l'expression latine Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm généralement traduit par : « Jésus le Nazaréen, roi des Judéens », une autre proposition, pourtant dénuée de sens dans son contexte historique initial, serait « Igne Natura Renovatur Integra » "le feu renouvelle tout dans ...
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Dans la foi chrétienne
Selon la tradition chrétienne, la mort de Pierre est rattachée aux persécutions de Néron contre les chrétiens. Pierre serait mort en 64 : Eusèbe de Césarée affirme que Pierre « fut crucifié la tête en bas, après avoir lui-même demandé de souffrir ainsi ».