Ces carcinomes se divisent en deux types : les carcinomes épidermoïdes (85 % des cas) : ils se développent au niveau de l'exocol ; les adénocarcinomes (15 % des cas) : ils apparaissent au niveau de l'endocol.
Le cancer du col de l'utérus est le second cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde.
Chaque année, près de 3000 femmes développent un cancer du col de l'utérus et 1000 femmes en meurent. Le cancer du col de l'utérus est attribuable dans la grande majorité des cas à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) à haut-risque, infection très fréquente, transmissible par contact sexuel.
La cervicite est une inflammation du col de l'utérus (la partie basse et étroite de l'utérus qui mène au vagin). Elle peut être provoquée par une infection ou une autre maladie. La cervicite est souvent causée par une infection sexuellement transmissible, mais peut être due à d'autres pathologies.
Ce virus se transmet par contact cutané direct, le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Près de 80 % des personnes seront infectées par le virus HPV au cours de leur vie.
Si je contracte le VPH, est-ce que je serai porteur (se) indéfiniment? La plupart des infections au VPH chez les jeunes hommes et jeunes femmes sont transitoires, soit d'une durée variant entre une ou deux années. Habituellement, le corps élimine l'infection par lui-même.
Des douleurs pelviennes et/ou lombaires sont aussi typiques du cancer de l'utérus à un stade avancé. Elles peuvent être plus ou moins intenses, permanentes ou intermittentes, et survenir ou non au cours des rapports sexuels et/ou durant la miction.
Le cancer du col utérin touche le plus souvent les femmes autour de 40 ans, avec un pic de mortalité autour de 50 ans. Pris en charge à un stade relativement précoce, les chances de survie s'élèvent à 90 %, contre 35 % pour les cancers du col de l'utérus diagnostiqués à un stade avancé.
Le cancer du col de l'utérus peut se propager de plusieurs manières : En se propageant directement aux tissus environnants, y compris vers le vagin. En pénétrant dans le riche réseau de petits vaisseaux lymphatiques des tissus du col de l'utérus, puis en se propageant à d'autres parties de l'organisme.
Les cellules peuvent évoluer progressivement vers un stade de cancer. On considère qu'il faut 10 à 15 ans pour que l'infection persistante puisse évoluer vers un cancer.
Le carcinome endométrioïde est le type de cancer du corps de l'utérus le plus souvent rencontré. Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce (stade I et stade II) – ce qui représente heureusement la plupart des cas – ses chances de guérison oscillent entre 70 % et 90 %.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
On peut faire l'hystérectomie en passant par l'abdomen (hystérectomie abdominale). On peut aussi la faire en passant par le vagin (hystérectomie vaginale), mais cela est moins fréquent. Certains médecins la font par chirurgie laparoscopique ou par chirurgie robotique.
Les HPV à haut risque cancérogène qu'on appelle aussi oncogènes (HPV 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58 et en particulier les HPV 16 et 18). Ils peuvent provoquer le développement de lésions précancéreuses qui peuvent évoluer au bout de plusieurs années voir dizaines d'années en cancers.
On peut avoir des compressions des uretères avec les urines qui ne s'écoulent plus. Et si on laisse le cancer évoluer il va atteindre la vessie, le rectum. Et des métastases peuvent se développer. "Le cancer du col de l'utérus est un modèle pour les cancérologues puisqu'il est dû au papillomavirus.
Les HPV 16 et 18 sont les principaux responsables de cancer du col de l'utérus : ils sont à l'origine d'environ 70% de ces cancers.
Le pic d'incidence du cancer du col de l'utérus se situe vers 40 ans et l'âge médian au diagnostic est de 51 ans. Il est rare chez les femmes âgées de moins de 30 ans et celles âgées de plus de 65 ans. Les taux d'incidence et de mortalité par cancer au col de l'utérus sont en constante diminution.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Le cancer du col de l'utérus est soigné par une équipe médicale pluridisciplinaire. Adapté à chaque cas, le traitement repose sur la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en association, selon le type de la tumeur et son stade de développement.
Ils n'apparaissent que lorsque la tumeur a commencé à se développer et peuvent faire penser à d'autres pathologies telles que la fatigue, des pertes vaginales, des douleurs lors des rapports sexuels ou encore une perte d'appétit.
C'est souvent le cas lors des traitements de cancer hématologique (les cancers du sang, comme la leucémie par exemple), où les règles sont stoppées pour éviter une perte de sang trop importante.
Le cancer du col se propage plus fréquemment par extension directe aux tissus de voisinage comme le vagin, l′utérus, et les organes de la cavité pelvienne. Les métastases extra pelviennes sont rencontrées dans les stades avancées de la maladie tels que les poumons, les ganglions lymphatiques para-aortiques et les os.
Papillomavirus humain : plusieurs cancers possibles
Des saignements anormaux (en dehors des règles ou après la ménopause), des douleurs lors des relations sexuelles et des difficultés à uriner doivent vous pousser à consulter rapidement un gynécologue.