Le Japon et la France au xix e siècle. Au xix e siècle, le Japon conserve une organisation féodale. L'empereur, le Mikado, est à la tête du pays, mais le Shogun (également appelé Taïcoun) chef du bakufu (gouvernement militaire) détient la réalité du pouvoir.
Même si Miyamoto Musashi est le "samouraï" le plus connu au niveau international, Oda Nobunaga (1534-1582) est le plus respecté au Japon.
Miyamoto Musashi, maître du sabre du début de l'époque d'Edo (1603-1868) a livré plus de 60 combats au cours de sa vie, sans en perdre aucun. Son ouvrage intitulé le Livre des cinq anneaux (Gorin no sho) est considéré comme l'une des plus grandes œuvres jamais écrites sur l'escrime.
Un rōnin (浪人, 牢人) était, dans le Japon médiéval, un samouraï sans maître.
À partir du Xe siècle, le samouraï était un cultivateur ou un artisan qui servait un seigneur pendant la guerre (qui était très fréquente à l'époque entre les différents clans qui se partageaient le Japon). Pour ses services il recevait un salaire en riz.
« Rappelle-toi la devise du samouraï : L'honneur ou le déshonneur ne sont pas dans l'épée, mais dans la main qui l'empoigne. »
Kurusan Yasuke est un des premiers, si ce n'est le premier, étranger à être devenu samouraï au Japon. Son histoire commence à la fin du 16ème siècle en Afrique (il serait né autour de 1550). On ne sait pas exactement où il est né mais il semble qu'il ait été originaire du Congo ou du Mozambique.
Le statut de samourai date du milieu du Xème siècle, au moment de l'émergence des grands clans qui eurent besoin de constituer une classe de guerriers à leur service. Vassaux d'un chef militaire, d'un daimyō ou d'un shogun, ils devinrent de plus en plus puissants, et au XIIe siècle leur statut devint héréditaire.
Quand un enfant destiné à devenir Samouraï avait atteint l'âge de 15 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée genpuku (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï et il obtenait aussi le droit à porter un katana.
Facilement reconnaissable avec son armure et son katana, le samouraï respecte un code d'honneur strict, le Bushido ou "la voie du guerrier". L'univers du samouraï est passionnant tant sa symbolique et son influence sont présentes dans la culture nippone.
Les deux armes composant le daishō sont le katana (刀) et le wakizashi (脇差), le premier étant le plus long, il correspond à l'arme d'attaque, tandis que l'autre s'apparente plutôt à une arme de parade.
Les junzi dans leurs codes d'honneurs et la façon dont ils servent leur seigneur, s'apparentent aux samouraï et chevaliers de l'Europe médiévale.
Actuellement, l'épéiste le plus puissant du monde est Mihawk. Ironiquement, Zoro a reçu une formation au maniement de l'épée de la part de l'homme qu'il s'est promis de vaincre un jour.
Ninja (忍者) est un terme japonais moderne ( XX e siècle) servant à désigner une certaine catégorie d'espions ou de mercenaires, actifs jusqu'à la période d'Edo ( XVII e siècle), traditionnellement appelés shinobi (忍び, littéralement « se faufiler »).
Miyamoto Musashi était un géant pour son époque. Il mesurait près de 1m84 (environ 6 pieds) alors que ses collègues japonais atteignaient en moyenne 1m53 (5 pieds).
C'est à l'origine une méthode d'utilisation de cheveux pour tenir un casque de samouraï stable au sommet de la tête dans la bataille, puis elle devient un symbole de statut dans la société japonaise.
C'est à l'époque d'Edo (1603-1868) que les nouveaux shoguns Tokugawa créent le samouraï que nous connaissons, respectueux d'un code de conduite strict, la voie du guerrier, "bushido".
Le 3 janvier 1868, la restauration monarchique est proclamée. De là date le premier acte qui allait mener à la disparition des samouraïs. Peu après son installation, le nouveau pouvoir entreprend de construire un État centralisé et s'attaque aux anciens statuts sociaux, dont celui des guerriers.
Les valeurs des guerriers
On retrouve de manière exacerbée chez les samouraïs un certain nombre de valeurs : la loyauté, la fidélité, le courage physique, une forme de frugalité voire d'abnégation. Mais au-dessus de tout il y a le respect et en particulier le respect de l'honneur…
Le 22 février 1877, jour qui marque la fin des samouraïs, ces guerriers japonais aux armures magnifiques et au sens de l'honneur implacable. Pourquoi disparaissent-ils ? Parce qu'ils sont d'un autre âge. C'est un type d'aristocratie militaire qui n'a pas du tout évolué, il faut le dire.
Ils se trouvent principalement dans les « zones périphériques », au sud du Kyūshū et dans le Shikoku ; ils vivent normalement comme employés rémunérés dans les quartiers de samouraïs des jōkamachi (ville-château).
Yasuke, serait né, selon François Solier, au Mozambique mais des chercheurs afrocentristes actuels suggèrent ou revendiquent les origines de Yasuke dans d'autres parties d'Afrique comme dans l'île de Mozambique, au Congo, en Éthiopie , au Soudan du Sud ou encore au Nigeria entre les années 1530 à 1550.
Art Martial. La voie du guerrier est indissociable de la vie du samouraï. Ce dernier doit se conduire selon un code nommé Bushido. Ce code d'honneur repose sur sept vertus essentielles : honnêteté, courage, bonté, respect, sincérité, honneur et loyauté.
les samouraïs (guerriers au service du shogoun ou d'un daïmio. Ils font serment de fidélité en échange d'une portion de terre. Les samouraïs sont les seuls à pouvoir porter le sabre); les ronin (samouraïs sans seigneur).