Ça s'appelle l'overthinking. Bonne nouvelle : quelque part dans notre cerveau, il existe un bouton "Stop", adapté à chaque manière de "trop penser". Démonstration.
Trouble obsessionnel-compulsif (TOC)
En fait, il ne s'agit pas que de penser. Tout est dans le « trop ». Trop d'émotions, trop de pensées qui partent dans tous les sens, trop de questions, trop de sensibilité, trop d'énergie, trop d'activités. On ne vous arrête jamais, même la nuit.
Penser à l'excès peut être une habitude agaçante et carrément problématique qui peut conduire à un stress important, à l'anxiété et même à des problèmes de maladie mentale en fin de compte.
Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence. Mais lorsque nous n'arrivons pas à prendre de la distance par rapport à ce flot de pensées, nous nous retrouvons dans la confusion et cela augmente le stress.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Un phénomène que Susan Nolen-Hoeksema appelle "l'overthinking". Il se traduit par des heures passées à ressasser le passé et à imaginer le pire pour l'avenir, comme si l'esprit était devenu incontrôlable, sautant d'un problème à l'autre sans jamais rien résoudre.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Lorsque l'anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d'anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
réfléchie. Qui est dit ou fait avec réflexion. Posé, qui agit avec réflexion.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) est recommandée si les problématiques sont liées à des dysfonctionnements interpersonnels. La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier notamment dans les troubles anxieux et les TOCs.
La fatigue nerveuse est un épuisement physique et psychique dont les causes sont multiples. Elle ne doit pas être négligée car elle peut conduire à des pathologies plus graves comme la dépression ou le burn-out.
Un défaut de récupération pendant le sommeil
L'une des origines à explorer pour la fatigue est celle qui concerne le défaut de récupération pendant le sommeil, et peut s'expliquer assez simplement parfois par des douleurs, de la fièvre, des difficultés respiratoires, etc. qui empêchent les patients de bien dormir.
Le « Haut Potentiel » est souvent détecté (quand le terme « diagnostiqué » n'est pas utilisé) à travers un test de QI, qui dit tellement peu ce que la personne peut vivre. Le mental qui n'arrête jamais ou peu souvent, une capacité accrue d'analyser et de voir les choses sous un autre oeil …
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Il faut avoir une longueur d'avance sur eux, ne jamais laisser leur tête partir en vrille avec le doute et la haine de soi. Il ne suffit pas de leur dire que tu es là pour eux, il faut te montrer et le faire. Il faut passer à l'action, au lieu de leur mettre des mots dans la tête.
Trop penser et trop réfléchir est quelque chose de normal.
Ainsi, il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Cela signifie que les connexions entre nos neurones dans notre cerveau fonctionnent bien.
On les appelle des “pensées automatiques”. Elles ne sont pas le fruit d'une réflexion, mais d'un automatisme acquis le plus souvent dans l'enfance. Ces pensées sont à la limite de la conscience, et il faut souvent faire un effort mental pour les identifier.
Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers. "Dans la nature, on cherche le prédateur. En l'absence de prédateur ou de problèmes extérieurs, le cerveau continue de chercher d'autres menaces", explique-t-il.