La diastole (du grec διαστολή qui signifie expansion) est la période au cours de laquelle le cœur se relâche après s'être contracté. On parle de diastole ventriculaire quand les ventricules se relâchent, et de diastole auriculaire ou atriale lorsque les atriums (lat. atria) - les oreillettes - se relâchent.
Diastole : Durant la diastole, les ventricules se relâchent et se remplissent de sang. Les atria se contractent alors, forçant encore plus de sang dans les ventricules.
La diastole ventriculaire
Cette phase correspond à la relaxation des ventricules cardiaques. Les oreillettes se contractent, ce qui pousse le sang dans les ventricules. Les valves auriculo-ventriculaires (valves mitrale et tricuspide) s'ouvrent, permettant au sang de remplir les ventricules.
Les phases du cycle cardiaque sont la systole auriculaire (a), la contraction isométrique (b), l'éjection maximale (c), l'éjection minimale (d), la phase protodiastolique (e), la relaxation isométrique (f), le remplissage rapide (g) et le diastasis, ou le remplissage lent du ventricule gauche (h).
Exemple : La révolution cardiaque est composée de trois étapes au niveau du coeur : la diastole, la systole ventriculaire et la systole auriculaire.
Le cycle cardiaque se compose de deux périodes : une pendant laquelle le muscle cardiaque se détend et se remplit de sang, appelée diastole, suivie d'une période de contraction vigoureuse et le pompage du sang, appelé systole.
Leurs causes sont variées : fièvre, hernie hiatale (passage d'une partie de l'estomac dans le thorax), certains médicaments, consommation excessive de substances excitantes (café, tabac, alcool, drogues, etc.), hyperthyroïdie, taux anormal de potassium dans le sang, etc.
Une extrasystole ventriculaire est un battement cardiaque supplémentaire dû à une activation électrique anormale, dont l'origine se situe dans les ventricules (les cavités inférieures du cœur) et qui survient avant un battement cardiaque normal.
Elle est exprimée par deux valeurs : la pression systolique (PAS) est la pression maximale, au moment de la « contraction » du cœur (systole) ; la pression diastolique (PAD) est la pression minimale, au moment du « relâchement » du cœur (diastole).
Les extra systoles ventriculaires correspondent à des battements supplémentaires, venant s'additionner avec le rythme normal du cœur. Dans le cadre de cette pathologie, ces battements proviennent des ventricules. Cette arythmie peut être développée sur un cœur en bonne santé, ou au contraire sur un cœur malade.
Les valvulopathies sont le plus souvent provoquées par l'usure (maladies dites dégénératives). C'est pourquoi le risque d'en développer augmente avec l'âge. Il existe toutefois d'autres causes comme la dilatation des ventricules en cas d'insuffisance cardiaque ou des anomalies congénitales.
L'artère pulmonaire transporte le sang jusqu'aux poumons pour qu'il s'y recharge en oxygène. Simultanément, le sang riche en oxygène provenant des poumons pénètre dans l'oreillette gauche, qui l'envoie par la valvule mitrale dans le ventricule gauche.
La pression diastolique élevée peut avoir diverses origines, dont l' hypertension artérielle, une condition courante liée à des facteurs génétiques, au mode de vie et au stress. L'athérosclérose, l'accumulation de plaques de graisse dans les artères, peut également augmenter la pression diastolique.
La fréquence cardiaque peut atteindre jusqu'à 100 à 175 battements par minute ou plus. La fibrillation auriculaire peut provoquer un évanouissement, une sensation de faiblesse et conduire à la formation de caillots de sang ou à d'autres complications. Cette pathologie se traite par médication ou chirurgie.
Un arrêt cardiaque soudain est presque toujours causé par une arythmie cardiaque fatale. La plus fréquente est une anomalie du rythme appelée « fibrillation ventriculaire ». La fibrillation ventriculaire se caractérise par un rythme rapide et chaotique provenant des cavités inférieures du cœur.
Les artères coronaires, alimentées par l'aorte, assurent l'approvisionnement en sang oxygéné du cœur lui-même. Les contractions cardiaques se déroulent en parallèle dans les parties droite et gauche du cœur: contraction des oreillettes droite et gauche. contraction des ventricules droite et gauche.
CHICAGO, 15 avril (APM-Reuters) - Dans l'hypertension, c'est bien la pression systolique qui est la plus importante, quel que soit l'âge, car c'est elle qui est corrélée au risque d'avoir un événement cardiovasculaire, confirme une étude française.
La valeur normale de la pression artérielle est de 120/80*. Le chiffre le plus élevé est la pression maximale, lorsque le cœur se contracte pour se vider. C'est la pression systolique. Le chiffre le moins élevé est la pression minimale, lorsque le cœur se relâche pour se remplir.
On considère qu'une tension normale doit se situer à 12 ou 13 pour le premier chiffre, et 8 pour le second. Si l'on prend en compte la fourchette haute, l'hypertension légère commence à partir de 14/9. Quant à l'hypotension, elle commence à partir de 10/6.
Les complications dépendent de la fréquence des extrasystoles, mais aussi du type d'extrasystoles. Les extrasystoles ventriculaires, quand elles sont fréquentes, c'est-à-dire supérieures à 20 000 par jour, avec plusieurs foyers d'infection et une pathologie cardiaque sous-jacente, deviennent dangereuses pour la santé.
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Classiquement, il est reconnu que les extrasystoles qui disparaissent à l'effort sont en général bénignes, en particulier quand il n'existe aucune maladie cardiaque.
Chez les personnes en bonne santé, il n'est généralement pas nécessaire de traiter les extrasystoles. Souvent, il suffit simplement de modifier son mode de vie, par exemple en réduisant sa consommation d'alcool et de cigarettes, en diminuant son niveau de stress, en faisant plus de sport et en dormant suffisamment.
Un traitement qui marche : l'ablation
Pour empêcher le cœur de faire de l'arythmie, deux solutions existent : les médicaments (anti-arythmiques) et les techniques dites d'ablation.
Inspirer par le nez ou par la bouche pendant 5 secondes pour remplir les poumons, puis expirer par la bouche à nouveau pendant 5 secondes pour les vider. À faire pendant 2 à 3 min pour calmer les palpitations (puis plusieurs fois par jour pendant une minute ou deux).