Douve : Fossé large et profond, rempli d'eau, entourant le château, formant un obstacle contre les assauts.
Le château est protégé par la courtine, une haute muraille qui entoure le château.
Lorsque les châteaux se trouvaient à proximité d'une zone inondable tel un marais, on les édifiait sur un monticule de pierre et de terre extraite localement, et c'est l'eau résiduelle des terrains qui remplissait les fossés. Mais, le plus souvent, les douves recueillaient les eaux usées rejetées depuis le château.
Au Moyen Age, le château fort est la résidence fortifiée, permanente ou intermittente, d'un seigneur. Il est équipé d'un système défensif plus ou moins élaboré : la barbacane*, les tours* (dont le donjon*), les murs d'enceinte*; le fossé*; le pont-levis*; les hourds*; le parapet* avec ses créneaux* et ses merlons*.
P IERREFON D S Page 5 Remplacer dans le tableau les principaux éléments de défense et d'attaque visibles sur un château-fort : La herse, les meurtrières, le pont-levis, les créneaux, les archères, les douves, les mâchicoulis, les hourds, les merlons, les courtines.
Le plus ancien et le plus grand château habité du monde, le château de Windsor est une résidence royale située dans le Berkshire, en Angleterre. Construit à l'origine au 11ème siècle par Guillaume le Conquérant, le somptueux château a été habité par les monarques.
Le donjon est la tour la plus haute d'un château fort au Moyen Âge, destinée à servir à la fois de point d'observation, de poste de tir et de dernier refuge si le reste de la fortification vient à être pris par un ennemi.
Le tir fichant est un tir qui, du haut d'une tour, des hourds, des mâchicoulis, d'une bretèche ou tout simplement d'un rempart, assure la protection verticale d'un ouvrage. Tour : ouvrage saillant sur les courtines, à plan carré ou circulaire, et formant un flanquement suffisant avant l'emploi des armes à feu.
Dans un château fort ou une fortification, une échauguette est une petite pièce carrée, polygonale ou cylindrique, le plus souvent construite en encorbellement et dotée de mâchicoulis et de meurtrières, destinée à abriter un guetteur et à lui permettre d'avoir un champ de vision complet sur le secteur (270 degrés).
La tourelle la plus courante est l'échauguette ou poivrière cylindrique. Cette guérite est généralement placée à un angle extérieur d'un rempart ou d'une tour.
Un château d'eau est une construction placée en général sur un sommet géographique permettant de stocker de l'eau et de fournir le réseau de distribution en eau sous pression, afin qu'ils se situent au-dessus du plus haut des robinets à desservir.
1. Large fossé destiné à être rempli d'eau et entourant un château. 2. Nom donné à la cunette de fossé et au fossé lui-même.
Une meurtrière (de l'adjectif « meurtrier ») est un terme générique qui désigne une ouverture pratiquée dans une muraille pour permettre l'observation et l'envoi de projectiles, cette embrasure typique de l'architecture militaire médiévale contribuait au développement de la défense active.
Les douves étaient des fossés larges et profonds remplis d'eau, creusées de manière à constituer un obstacle aux attaques. L'usage des engins de siège, comme les tours, les béliers, qui nécessitent l'accès aux murs d'enceinte, était rendu difficile voire impossible pour des fortifications entourées de douves.
Le premier château-fort en pierre aurait été construit vers l'an 1000 à la demande du comte d'Anjou, le fameux Foulque Nerra (" Faucon Noir ") à Langeais, au bord de la Loire. On peut encore découvrir ses vestiges près du château Renaissance qui lui a succédé.
des remparts (ou courtines), de grands murs faisant le tour du château, au sommet desquels se trouvent les chemins de ronde. Les remparts sont régulièrement séparés par des tours, percées de meurtrières (ouvertures étroites et rectangulaires d'où les archers tiraient des flèches sans être atteints).
1. Au Moyen Âge, sorte de guérite, souvent rectangulaire, en saillie sur la muraille et construite sur mâchicoulis pour battre verticalement un point faible (porte, angle mort). 2. Nasal mobile que portaient certains bassinets d'armures.
Pour prendre un château ou une ville, les princes et les aristocrates disposaient d'un arsenal de machines en bois. On pense souvent à la catapulte. En vérité, les ingénieurs ont développé une arme plus redoutable : le trébuchet.
La herse est une grille de fermeture d'une porte, glissant dans des rainures verticales, manœuvrée au moyen d'un treuil ou d'un contrepoids. Ce dispositif était souvent utilisé au Moyen Âge à l'entrée d'un château fort.
Depuis 2007 c'est le Burj Khalifa à Dubaï (Émirats arabes unis) qui détient le record avec une hauteur de 828 mètres ! À Djeddah (Arabie saoudite), la Kingdom Tower, un gratte-ciel de 1.001 mètres de hauteur, est en cours de construction.
L'épopée des gratte-ciel
Les premiers gratte-ciel sont construits à Chicago, aux États-Unis, à l'occasion du vaste programme de reconstruction de la ville, dévastée par un incendie en 1871. Le premier est édifié en 1884-1885, par l'architecte William Le Baron Jenney pour la Home Insurance Company.
Étymologie et linguistique. Le substantif masculin « gratte-ciel », composé de « gratte », forme conjuguée de « gratter », et de « ciel », est un calque de l'anglais américain « sky-scraper », lui-même composé de « sky » (« ciel ») et de « scraper » (« qui gratte »).
Au IXe siècle, pour se protéger des Vikings qui arrivent du Nord et les repérer, on construit des buttes de terre — des mottes — sur lesquelles on bâtit des châteaux forts. A cette époque, ils sont en bois, un matériau facilement inflammable.
Selon l'organisation type du château fort, le seigneur habite la tour centrale : le donjon, qui sert de dernier refuge en cas d'intrusion. Il y a sa salle de réception, sa chambre et sa chapelle privée.