Dans le monde de la tauromachie, le verdugo (de l'espagnol « bourreau ») est une épée que le matador utilise pour porter le descabello si son estocade n'a pas été efficace. Cette arme, qui permet d'achever le taureau, est aussi appelée verduguillo.
Le rouge s'est imposé sur la muleta parce qu'il permet de rendre moins visibles les traces de sang dessus. Brossée et lavée après chaque combat, la muleta est ensuite réutilisée par le torero, lors de ses corridas suivantes.
Torero : celui qui combat le taureau lors d'une corrida à pied ou à cheval. Les toreros sont regroupés en équipes ou "cuadrillas" dirigées par le "matador", chargé de tuer le taureau, assisté par les "peones" et le "picador".
Cette cape s'appelle “cape de brega” et est fabriquée en toile de couleur vive, les toreros l'utilisent durant la corrida.
La corrida avec mise à mort reste légale en Espagne, dans une partie de la France, au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Venezuela et dans une partie de l'Equateur. Au Portugal et dans une autre partie de l'Equateur, tuer le taureau dans l'arène est interdit même s'il est abattu ensuite.
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Que prévoit la loi en France sur la corrida ? Si la corrida – jusqu'à la mise à mort du taureau – est aujourd'hui autorisée à Béziers, Bayonne ou Arles, elle le doit à un alinéa inséré dans notre Code pénal en 1951.
La couleur vive du tissu exciterait l'animal. Il n'est est rien. Comme la plupart des mammifères, et tout particulièrement les ongulés dont les bovins font partie, le taureau distingue mal les couleurs. En revanche, il a une excellente vision des mouvements et le toréador qui agite la muleta le fait voir rouge.
La pose de trois paires de banderilles va permettre au toro de retrouver de la motricité et sa gestion visuelle de l'espace. Les courses longues lui permettent de délier sa musculature et d'oxygéner son organisme après son combat face au picador.
Le matador conclut la faena par l'estocade, coup mortel porté au taureau. Parfois, après l'estocade, le taureau tarde à s'écrouler.
José María Manzanares, le « torero des toreros »
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Certains taureaux et vaches ont un piercing : un anneau leur traverse le nez de part en part. Cet anneau a une fonction utile pour l'éleveur, car la région nasale étant une partie très sensible des bovins, il peut ainsi les contrôler sans danger en manipulant l'anneau grâce à une longe.
En revanche, les bovins ont une bonne vision des détails et des mouvements. Bref, c'est donc l'agitation de la muleta et l'agressivité du toréro (ou toréador) qui énerve vraiment le taureau.
C'est bien connu : à la vue d'un tissu rouge, un taureau s'énerve. C'est d'ailleurs pour cette raison que les toreros agitent une muleta en flanelle rouge.
Le taureau est une bête qui peut devenir agressive à tout moment. Le drame qui s'est produit lundi matin dans le canton de Bâle Campagne trouve un écho particulier dans le monde paysan. Une jeune agricultrice a été mortellement blessée par son taureau. Ce type d'accident reste exceptionnel.
En fait, le taureau s'en fiche comme de sa première corne. Il ne voit pas qu'en noir et blanc, comme on l'entend parfois, mais les couleurs, ce n'est pas son dada : sa rétine contient peu de cônes et beaucoup de bâtonnets.
Les taureaux distinguent mal les couleurs. Comme la plupart des mammifères, leur rétine contient moins de cônes que la rétine humaine. Les cônes sont des récepteurs situés au fond de l'oeil et qui permettent de distinguer les couleurs.
Malgré le fait que le rose soit sa couleur caractéristique, plusieurs toreros ont décidé d'innover en portant des bas d'une autre couleur, face à la tradition et à la superstition.
Chacun des affrontements de vingt minutes se découpe en trois tercios : le « tercio de piques » le « tercio de banderilles » le « tercio de muleta », ou faena.
1. Gros tronçon de bois aplani sur lequel certains artisans coupent la viande, le bois ou tout autre matériau.
La corrida n'est pas un spectacle comme un autre. Il s'agit d'une longue série de sévices et d'actes de cruauté ainsi définis par le code pénal.
Pourtant, plusieurs pays qui pratiquaient la corrida ont fait le choix de l'interdire progressivement comme le Chili, l'Argentine, Cuba ou encore l'Uruguay. La Catalogne a également eu le courage de voter son interdiction en juillet 2010, faisant figure d'exception en Espagne.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.