La dysgraphie est un trouble d'apprentissage qui affecte l'écriture. « Elle se caractérise par une calligraphie aléatoire, lente, inégale, souvent accompagnée d'une grande fatigabilité, voire de douleurs », décrit l'Apajh.
La dysorthographie est un trouble spécifique de l'apprentissage de l'orthographe. Ce trouble comme tous les troubles Dys est durable. Les personnes dysorthographiques n'assimilent pas correctement les règles orthographiques.
Dans la plupart des cas, une écriture douloureuse est la conséquence d'un geste inapproprié comme une mauvaise posture, un stylo tenu maladroitement, une écriture au poignet, ou encore une main trop crispée. Le manque d'entraînement est aussi une cause fréquente des douleurs à l'écrit.
Cela se traduit par de nombreuses fautes d'orthographe, l'absence fréquente de conjugaison des verbes et des erreurs grammaticales, rendant les phrases peu cohérentes.
L'origine exacte de la dysgraphie est inconnue.
Des troubles moteurs, visuels ou auditifs ; Certaines maladies pouvant perturber l'écriture comme la maladie de Parkinson et la maladie de Dupuytren ; Un choc physique ou émotionnel comme un accident, le divorce des parents ou la perte d'un être cher, etc.
La dysgraphie est un handicap de transcription, ce qui signifie que c'est un trouble graphique associé à des gestes graphiques handicapants, au codage orthographique (orthographe), et au mouvement des doigts lors de l'écriture.
Dysorthographie traitement et rééducation :
La dysorthographie ne se guérit jamais totalement. Dysorthographie et dyslexie, c'est pour la vie ! L'objectif est de compenser la dysorthographie au maximum bien qu'elle ne puisse disparaître. Dans un premier temps, le dysorthographique peut être outillé.
L'ergothérapeute (éventuellement)
L'ergothérapeute travaillera principalement les points associés à la dysgraphie : les problèmes d'attention éventuels.
une difficulté à découper un mot inconnu en plusieurs syllabes, à épeler, à prononcer de longs mots ; une difficulté pour apprendre une langue étrangère ; une tendance à ne pas mémoriser l'alphabet ou les jours de la semaine ; des problèmes de coordination, de motricité.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7 % des enfants de 5-11 ans.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
L'écriture se dégrade sous l'effet de contractions musculaires involontaires qui surviennent à l'occasion du mouvement volontaire d'écrire. Dans tous les cas, défaut d'apprentissage, dysgraphie, dystonie, un adulte qui veut améliorer son écriture, sa lisibilité, son confort peut entamer une rééducation.
L'enfant dyspraxique a des difficultés pour écrire et dessiner. Son écriture est lente et malhabile. Sa main se crispe sur le crayon, ce qui engendre parfois des douleurs. L'enfant peine aussi à poser des opérations, alors que sa logique et son raisonnement sont normaux.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
Les troubles du langage écrit sont des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'orthographe et de l'expression écrite (dysorthographie) ou de l'écriture (dysgraphie). Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Les manifestations chez l'adulte
Le patient peut donc avoir du mal à exprimer sa pensée, comprendre ses interlocuteurs, bien que sa vue et son ouïe soient totalement saines. Un défaut de stimulation peut empirer les habiletés de communication de la personne.
Dys un jour, dys toujours…
Les troubles d'apprentissage reprennent en effet les 6 troubles « dys » (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie, dysgraphie, dysphasie) ainsi que le TDA/H et le HP. Ces troubles sont : Permanents, durables (car d'origine neurobiologique)
C'est donc la première chose à faire : essayer de comprendre et s'adapter aux capacités de l'élève. Il ne faut pas : Exiger de lui les mêmes efforts que les autres élèves ; Exiger de lui qu'il fasse plus qu'il n'est capable de faire.
Lui apprendre à faire des schémas et dessins pour résoudre ses problèmes. Utiliser aussi souvent que possible le sens des mots (ex: sécantes -> sécateur -> qui se coupent) : l'étymologie aide aussi beaucoup les dysorthographiques pour l'orthographe d'usage !
Si la dysorthographie n'est pas jugée « trop grave », une séance d'une heure par semaine peut suffire. Si le problème n'a pas été diagnostiqué à temps, une prise en charge intensive à raison de deux à trois séances d'une heure par semaine pourra être envisagée.