Dès le début du Moyen Age les latrines sont oubliées sauf dans les monastères et les couvents. Les sièges d'aisance sont fixés aux murs, les uns contre les autres. Les châteaux quant à eux sont équipés de fosses d'aisance sous forme d'ouvertures dans les murs. Les excréments tombent dans les douves.
Toilettes et latrines
Les latrines désignent principalement les toilettes les moins avancées, comme les tranchées et les trous dans le sol recouverts, ou pas, d'une simple planche. Le terme reste employé dans l'armée et dans le scoutisme, où l'on emploie aussi le nom feuillées.
Les latrines sont les toilettes. Dans les châteaux, on trouve des latrines en encorbellement. C'est un petit édicule construit sur le mur de l'enceinte qui laisse s'évacuer les déjections par un orifice dans le sol. Celles-ci tombent alors dans le fossé engendrant des saletés et des odeurs pestilentielles.
Urinoir : un WC pour les hommes
L'urinoir est simple et rapide d'utilisation. L'urinoir est une installation sanitaire dont l'usage est réservé aux hommes : il ne possède aucune cuvette. Très fréquents dans les lieux publics et sur la voie publique, ils sont très peu présents dans les habitations.
cabinets, lavabos, petit(s) coin(s), waters, W. -C. – Familier : pipi-room, tinette, vécés. – Populaire : chiottes, goguenots, gogues.
Pot de chambre; p. ext., le plus souvent au plur., lieux d'aisances. Synon. toilettes, chiottes (vulg.).
L'emploi du pluriel les toilettes , pour désigner par euphémisme un cabinet d'aisances, date du XXe siècle. Chiotte : nom féminin dérivé (1885) de chier, s'emploie au pluriel pour "cabinets (d'aisance)" ; l'emploi au singulier (XXe siècle) entraîne parfois le passage au masculin.
Dans ce cas l'erreur est double, car le mot « toilette » est toujours au féminin et quand il s »agit du lieu d'aisance il est toujours au pluriel. Ne dit-on pas « je fais ma toilette » et « je vais aux toilettes ». Et là vous en conviendrez, ce n'est pas la même chose même si l'on fait sa toilette aux toilettes !
Masculin ou féminin ? Dit-on le ou la toilette ? Souvent, on emploie ce mot au pluriel, les toilettes , et son genre n'est pas apparent. Mais le mot toilette est dans tous les cas un nom féminin : une toilette , la toilette .
Deux fois plus de temps, mais pas deux fois plus de sanitaires ! Les toilettes mixtes seraient une solution – hommes et femmes ont à peu près les mêmes besoins, en la matière. Pas la seule, sans doute : il serait simplement possible d'augmenter le nombre de sanitaires dédiés aux femmes.
Au Moyen Âge, comme avant au cours de l'Antiquité gréco-romaine et égyptienne, l'essuyage des fesses à l'aide d'un tissu dédié (et non un morceau de vêtement) est l'apanage des élites. Balle de laine, filaments de chanvre ou de lin (…) mais aussi dentelle, à chacun sa fibre.
Le plus simple était de faire ses besoins dans un pot de chambre et d'en vider le contenu à travers la fenêtre la plus proche. Sans système d'égout, les déchets s'accumulent et la situation peut rapidement dégénérer. C'est pourquoi les grandes villes européennes du Moyen Âge ont si mauvaise réputation.
Le savon existe, mais il n'est pas parfumé ; on répand plutôt dans l'eau du bain des herbes et des fleurs. Les moins fortunés ou les gens de la campagne, eux, peuvent se baigner dans les ruisseaux ou dans des fontaines. Bain public Dans les villes, les bains publics sont une pratique courante.
A l'époque féodale, les latrines en encorbellement, fonctionnant sur le principe de l'évacuation gravitaire, sont réservées aux édifices les plus cossus et les plus imposants. Leur usage est attesté en Europe (parfois même jusqu'au XIXe siècle), à la campagne comme en ville.
A la demande de la Reine Elisabeth Ire d'Angleterre, l'inventeur John Harington conceptualise des projets de toilettes qui resteront à l'état de plans sans jamais être réalisés, mais inspireront plus tard Sir Alexander Cummings, inventeur anglais des canalisations en S, ancêtres des ''water-closets''.
Ces latrines publiques étaient situées dans plusieurs ailes du château et permettaient aux nombreux visiteurs de se soulager en toute quiétude. Mais le palais est vaste et, pour éviter les accidents, on plaçait régulièrement des chaises percées derrière des paravents dans certains couloirs.
Ecrit-on salle de bain ou salle de bains ? Logiquement, cela doit être salle de bain (puisque salle de douche) mais en même temps, on y prend des bains.
La civilisation de la vallée de l'Indus pourrait être à l'origine d'une invention fondamentale dans l'histoire de l'humanité : celle des toilettes.
Toujours au féminin (des chips faites à l'huile). Le pluriel est habituel, mais pour parler d'une rondelle unique de pomme de terre frite, on peut dire : une chips.
Le terme water-closet(s), que l'on peut traduire par « cabinet à eau » désigne un lieu d'aisance. Emprunté à l'anglais (en 1816), il est synonyme de cabinet ou de toilettes. Son origine est attestée dès 1755. Le mot cabinet désignait la petite pièce du logement qui pouvait être destinée à différents usages.
L'origine des toilettes turques
L'invention des toutes premières toilettes turques remonterait au XIIe siècle. On la devrait au Belge Bert Vandegeim. Mais c'est 3 siècles plus tard que les colons ottomans améliorent le système en ajoutant à ces toilettes un trou, un clou pour suspendre son pantalon et une porte.
En 2500 av. J. -C., les Grecs ont été les premiers à équiper leurs villes de systèmes d'évacuation des eaux usées et de toilettes. Des pierres polies dans lesquelles leurs vêtements servaient de papier hygiénique.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.