Vous avez forcément déjà senti cette fameuse odeur que l'on associe aux pluies d'orages quand il fait très chaud. Ce parfum s'appelle le pétrichor et résulte d'un procédé chimique.
Ainsi, lorsque l'orage menace et que les premiers éclairs zèbrent le ciel, on peut parfois sentir une odeur peu agréable qui rappelle celle de l'eau de Javel. C'est l'odeur de l'ozone (O3) formé par les éclairs et transporté par le vent.
Cette odeur, nommée pétrichor – un terme forgé en 1964 sur des racines grecques signifiant « sang des pierres » –, provient de la solubilisation par l'eau de pluie, puis de la diffusion sous forme d'aérosols de composés organiques auxquels notre odorat est particulièrement sensible.
Pourtant, juste au début d'une bonne averse, une senteur appelée pétrichor imprègne l'air. Issue du sol, elle semble agréable à ceux qui la distingue car musquée et fraîche. Cette odeur résulte de l'humidité du sol. En 1964, des scientifiques australiens ont étudié pour la première fois ce phénomène.
Par l'usage, ce nom a été généralisé à l'odeur de la terre sèche après la pluie. L'étymologie grecque du mot pétrichor se forme par la contraction de petros, « pierre » et de ikhôr, « sang, sérum, fluide ».
Le pétrichor, prononcé /petʁikɔʁ/, est un liquide huileux sécrété par certaines plantes, puis absorbé par les sols et roches argileux pendant les périodes sèches.
Le terme "Pétrichor" créé par des géologues australien
En 1964, deux géologues australiens, Isabel Joy Bear et R. G. Thomas, ont créé ce terme "pétrichor", pretichor en anglais, apparaissant pour la première fois dans la revue Nature.
A forte concentration, l'ozone peut être décelable, il a alors une odeur forte et piquante, similaire à l'odeur que l'on peut sentir lors d'une décharge électrique produite par la foudre ou les soudures à l'arc électrique.
C'est sans doute dû à un très vieux réflexe acquis alors que nos anciens avaient parfois un peu de mal à se nourrir : la pluie, c'est signe de pousse des plantes, de bonnes récoltes et d'animaux plus nombreux. Cette odeur augurait donc celle, plus lointaine, du repas à venir.
C'est l'odeur de la terre humide après la pluie. En période sèche, les plantes émettent un liquide huileux qui imbibent les graines pour qu'elles résistent. C'est un mécanisme d'autodéfense de la nature. Lorsqu'il pleut, cette substance imprègne la terre, se diffuse et se repend jusqu'au goudron.
L'odeur soufrée caractéristique de l'eau marine provient ainsi du sulfure de diméthylesulfure de diméthyle, issu de la décomposition du phytoplancton.
La géosmine appréciée par le nez humain
Ces huiles aériennes, combinées aux composés de sédiments, produisent une odeur spéciale. Dans les zones arboricoles, la géosmine, une substance chimique produite par des bactéries appelées actinomycètes, se combine avec le petrichor.
L'odeur est un stimulus très fort, comme la douleur, qui est de nature sensorielle. Aussi, l'idée que l'on a d'une douleur ressemble fortement à celle d'une odeur. Enfin, la sensation d'odeur, bien que très différente, a une origine dans le cerveau qui s'active comme pour la douleur. C'est un phénomène réversible.
Les pluviophiles adorent la voir tomber, voir le ciel se noircir, les nuages meubler l'espace. Les plus grands peintres ont réalisé des ciels chargés et magnifiques. La pluie réveille majorité des sens, et pas seulement la vue ou la sensualité du toucher. La pluie, c'est également une odeur.
On pourrait résumer le fait d'être pluviophile au simple fait d'aimer la pluie. En soit, c'est plutôt simple. Mais en réalité, ce terme cache bien plus de sentiments que cela. Parce qu'aimer la pluie ne signifie pas simplement aimer sortir sous la pluie, comme on pourrait l'imaginer au premier abord.
Une brève exposition peut causer, entre autres, une irritation des yeux, des voies nasales et de la gorge, une toux et des maux de tête. Une exposition à une forte concentration peut causer une diminution des fonctions pulmonaires. L'ozone est fortement relié à l'asthme et peut en aggraver les symptômes.
Le «bon» ozone est également connu sous le nom d'ozone stratosphérique et le «mauvais» ozone est plus communément appelé troposphérique.
Le dioxygène, un gaz nécessaire à la vie et à la respiration
Le dioxygène est un gaz à la fois incolore et inodore qui est composé qu'une molécule elle-même formée de deux atomes d'oxygène (O2).
Le bitume est un mélange d'hydrocarbures issus de la distillation du pétrole. Sa composition chimique varie en fonction du pétrole utilisé pour son obtention. A température ambiante c'est un solide inerte, mais une fois chauffé, il ramollit pour devenir un liquide visqueux et adhésif.
Les scientifiques ont ainsi établi une liste non-exhaustive des parfums contenant de l'hédione. On y trouve Eau Sauvage de Christian Dior, Chamade de Guerlain, N°19 de Chanel ou encore CK One Summer de Calvin Klein par exemple.
Une mauvaise odeur corporelle est généralement liée à la transpiration des aisselles. Elle peut être aggravée par le port de matières synthétiques, peu respirantes, qui emprisonnent les odeurs. Par exemple, si l'on porte un pull plusieurs jours de suite, on peut dégager une odeur dite "de transpiration".
Certaines personnes peuvent toutefois se sentir plus à l'aise vis-à-vis de leur partenaire lorsqu'elles se sentent propres. Dans ce cas, une toilette intime très légère, avant un rapport est tout à fait possible : avec de l'eau et un soin lavant spécifique ou une lingette intime.
Eh bien si les flatulences féminines sont jugées plus odorantes, ce pourrait être à cause de son taux plus élevé de sulfure d'hydrogène… pour des raisons hormonales. C'est l'un des gaz responsables de la mauvaise odeur, bien que 99% des gaz qu'on expulse soient inodores.
En effet, essayer de maintenir un gaz intestinal entraîne une accumulation de pression, en plus d'un grand inconfort. “Une accumulation de gaz intestinaux peut déclencher une distension abdominale, certains gaz étant réabsorbés dans la circulation, et expirés par la respiration”, explique la spécialiste.