susceptible adj. Qui s'offense, se vexe facilement.
Le terme susceptible qualifiant quelqu'un qui s'offense aisément, qui se vexe vite, qui prend la mouche pour un rien, ses antonymes peuvent être accommodant, débonnaire, exempt, indifférent.
Elle découle soit d'une sensibilité particulièrement élevée, soit d'une forme d'orgueil ou de vanité, soit d'un manque de confiance en soi, voire d'une combinaison de ces trois facteurs."
Les auteurs Bénédicte Nadaud et Karine Zagaroli soutiennent que la susceptibilité peut provenir de difficultés à surmonter un complexe et notamment un sentiment d'infériorité (lié par exemple à une expérience passée ou une déficience physique). Un manque de confiance en soi.
"Les personnalités susceptibles sont très dépendantes affectivement. Elles recherchent l'assentiment des autres, pour apaiser leur manque de confiance en elles. C'est un mécanisme de compensation. Le susceptible recherche l'estime des autres, alors qu'il devrait travailler sur l'estime de soi", analyse Hervé Magnin.
susceptible adj. Qui s'offense, se vexe facilement.
Paranoïaques et inhibés sont les plus touchés
« Il y a trois grandes familles de personnes très susceptibles à la critique, explique la psychologue clinicienne Marie Haddou. D'un côté, les paranoïaques qui sont très vigilants. Ils remarquent des choses que nous ne voyons pas et ont un sentiment de persécution.
Faire attention aux jugements et à l'humour
Les jugements rapides et intuitifs sont à bannir auprès de ces personnes. Elles pourraient être très contrariées sans que vous en ayez eu l'intention. "On doit avancer avec des pincettes avec un susceptible" détaille la psychologue clinicienne.
Le bon équilibre pour avoir de bonnes relations avec une personne susceptible tient au fait de lui donner de la reconnaissance tout en restant sincère. Face à une personne susceptible, vous pouvez contrebalancer une réflexion négative par une remarque positive afin que celle-ci passe mieux.
C'est une hypersensibilité "narcissique" liée à l'image de soi" répond Hervé Magnin, psychothérapeute comportementaliste et auteur d'un ouvrage sur ce thème. Selon lui, nous le sommes tous plus ou moins, mais tout dépend de notre sensibilité. Evidemment, certains sujets sont plus à même d'irriter le susceptible.
Susceptible, imprévisible, excessive, la personne caractérielle peut aussi bien afficher un grand sourire un jour, puis faire la tête toute la journée le lendemain sans raison apparente. La moindre contrariété vient affecter son humeur et elle ne sait pas prendre sur elle pour réguler ses émotions.
Différents facteurs peuvent en être la cause, mais un dénominateur est souvent commun : notre réaction face à cela. Peut-être avons-nous tendance à prendre tout ce qui arrive trop à cœur, comme des attaques sur notre propre personne, sans mettre de la distance et analyser le problème.
La personne qui critique sans cesse jouit d'une si faible estime d'elle-même qu'elle n'arrive pas à discerner les aspects positifs chez les autres. Au fond, elle projette ses propres faiblesses. Elle vous déprécie pour tenter de se valoriser. Sachant cela, prenez ses critiques avec un grain de sel.
La prochaine fois que vous vous sentirez mal à cause d'une remarque de quelqu'un, dites-vous bien que vous et vous seul êtes à l'origine de vos émotions négatives, et que quand quelque chose vous vexe, c'est que vous avez des choses à changer ou à accepter.
Les solutions pour atténuer la susceptibilité
Entamer une psychothérapie ou une psychanalyse : cela permet notamment de travailler sur les schémas mentaux construits durant l'enfance. Apprendre à développer une certaine confiance en soi permet de ne pas prendre les remarques d'autrui pour des attaques personnelles.
Une des manières de gérer quelqu'un qui croit toujours avoir raison est de commencer par être d'accord avec lui ou au moins d'admettre que vous comprenez ce qu'il dit. Ensuite, vous pouvez présenter votre contreargument. Par exemple, vous pourriez lui dire : « je comprends ce que tu dis.
Dites ce que vous ressentez, parlez avant d'agir… Relaxez-vous. L'impulsivité va de pair avec un fort sentiment d'urgence. Les techniques de relaxation, ou de respiration vont vous permettre de vous détendre, et de laisser du temps au temps.
N'hésitez pas par exemple un expliquer que « c'est comme ça que vous ressentez les choses », et que « peut-être que vous vous trompez ». Vous laissez ainsi l'espace à l'incertitude tout en reconnaissant l'attention que vous avez portée à ce discours du "je sais tout".
Savoir… l'écouter!
Au conjoint du taiseux de s'y montrer vigilant. "Il faut observer et apprendre à connaître les autres signes qu'adressent les personnes qui parlent peu, estime Sophie Braun. Ils passent par le comportement corporel, des gestes, des sourires, de petites attentions, etc."
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Le narcissique blâme toujours sa partenaire ! Il est incapable de prendre ses responsabilités et préfère rejeter la faute sur sa victime de prédilection.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.