D'une part, il existe des solutions pour mesurer la qualité de l'air intérieur vous-même. Sur le marché, on trouve des kits d'analyse de l'air qui permettent notamment d'avoir une idée de la concentration de formaldéhyde. Après le test, la couleur de la bandelette vous indique le taux de pollution intérieure.
L'Agence européenne pour l'environnement (European Environment Agency ou EEA met à disposition un outil performant pour connaître la qualité de l'air dans n'importe quelle région. Une cartographie des zones de pollution en Europe permet de sélectionner une zone et de constater en temps réel le niveau de pollution.
Un hygromètre vous permettra de mesurer le taux d'humidité de votre maison. En hiver, le taux d'humidité devrait se situer autour de 30%, 50% durant l'été. Le risque le plus souvent encouru est celui d'en avoir trop, ce qui contribue notamment au développement des moisissures.
Un test de qualité de l'air consiste en un prélèvement d'un échantillon de l'air ou des poussières se trouvant dans votre maison ou logement pour le faire analyser par un laboratoire spécialisé.
Un appartement sain ne doit pas avoir de traces de moisissures sur les murs ni de papiers peints qui se décollent. Si vous sentez une odeur dérangeante, cela doit vous alerter. Il faut alors inspecter les murs pour vérifier si le logement ne fait pas l'objet d'un problème d'humidité.
Pour savoir si l'air est un peu, beaucoup ou trop pollué, on utilise un « indice de la qualité de l'air ». L'indice ATMO calcule et note chaque jour dans plus de 80 agglomérations la qualité de l'air. Pour vérifier, polluant par polluant, les prévisions de pollution sont consultables sur le site Prev'Air.
Aérer pour un air intérieur sain
Si vous ne deviez faire qu'une seule tâche par jour pour dépolluer votre air intérieur, il s'agirait d'ouvrir les portes et les fenêtres en grand, très grand même, au moins une fois par jour. 15 minutes quotidiennes suffisent à renouveler l'air intérieur et à en chasser la pollution.
Pour mesurer la superficie d'une pièce ou d'une zone triangulaire, il va falloir calculer la longueur de sa base et de sa hauteur, puis de les multiplier. Enfin, divisez le résultat obtenu par 2 (ou multipliez-le par 0,5) et vous obtenez l'aire de votre triangle.
Bien qu'un taux d'humidité acceptable dépende de nombreux facteurs, l'hygrométrie idéale pour une maison doit généralement être comprise entre 40 et 70 %. En dessous de 40%, vous ferez face à un air très sec. Pourront se multiplier les sensations d'irritations ou de gorge sèche ou d'yeux secs.
Les effets de la pollution de l'air sur la santé observés suite à une exposition de quelques heures à quelques jours (exposition aiguë, dite à court terme) sont les suivants : irritations oculaires ou des voies respiratoires, crises d'asthme, exacerbation de troubles cardio-vasculaires et respiratoires pouvant conduire ...
le chauffage (au bois, au fioul, etc.) responsable de plus de 90 % des émissions de particules fines du secteur résidentiel ; le brulage des déchets verts.
Les effets sur la santé
Une dégradation de la fonction ventilatoire : baisse de la capacité respiratoire, excès de toux ou de crises d'asthme. Une hypersécrétion bronchique. Une augmentation des irritations oculaires. Une augmentation de la morbidité cardio-vasculaire (particules fines).
Vous devrez vérifier l'état de la toiture, des murs, des plafonds et des sols, sans oublier l'installation électrique, la plomberie ou encore la chaudière. Vous pouvez demander l'avis de votre agent immobilier ou d'un professionnel du bâtiment en cas de doute afin de détecter d'éventuels défauts.
Selon la carte de la concentration moyenne en particules fines en France métropolitaine en 2007-2008, fournie dans son étude par Santé Publique France, le sud de l'Auvergne, ainsi que les zones montagneuses comme les Pyrénées et les Alpes, sont les trois endroits où la pollution est la moins importante.
On observe que l'Allemagne est, avec beaucoup d'avance, le pays européen qui émet le plus de CO2 à cause de sa forte dépendance au charbon. Ainsi, ¼ des émissions de CO2 de l'Union Européenne proviennent de l'Allemagne.
et les activités humaines (industries, transports, agriculture, chauffage résidentiel, etc.) sont à l'origine d'émissions de gaz et de particules dans l'atmosphère. Une fois émises dans l'air, ces substances sont transportées sous l'effet des vents, de la pluie, des gradients de température dans l'atmosphère.
Selon le type de polluant, on peut classer la pollution en trois catégories : pollution physique, pollution chimique et pollution biologique.
Parce que l'air froid absorbe beaucoup moins d'humidité que l'air chaud.
« Les normes européennes préconisent un taux d'humidité compris entre 30 et 70 %, mais l'idéal est de se situer entre 40 et 60 %. Au-delà de 60 %, on peut déjà considérer qu'il y a un problème d'humidité », estime Laurent Héritier, conseiller habitat et santé.