Avec tant de discours sur le manque de ressources en eau qui sévit dans de nombreux pays, certains peuvent se demander si la prochaine fois qu'il pleut, voire qu'il grêle, il convient de collecter ces hydrométéores pour la consommation humaine... Et la réponse est non !
Ces masses de glace produisent souvent une grande surprise chez les observateurs car les grêlons tombent le plus souvent en été et alors que la température au sol est élevée (couramment 30 °C ).
Il s'agissait d'un grêlon d'un diamètre de 19 cm, qui a dépassé le précédent record de 3 cm. En fait, le record avait été établi le 19 juillet dans la région de la Vénétie, où des grêlons de 16 cm avaient été détectés. Le record précédent datait de 2016.
C'est à cette période qu'il existe un vrai risque de dommages. On observe également que la grêle tombe plus souvent en fin d'après-midi, au moment où l'air est le plus chaud. Néanmoins, « des averses de grêle nocturnes dévastatrices peuvent aussi se produire en début de nuit ».
La vitesse de chute des grêlons est de l'ordre de grandeur des vitesses des courants ascendants dans les orages, soit couramment 50 à 100 km/h (tableau des caractéristiques moyennes des grêlons).
L'actuel détenteur du record du monde absolu de vitesse terrestre est ThrustSSC, une voiture à biturboréacteur qui a atteint 763 035 mph – soit 1 227,985 km/h – sur une mile en octobre 1977. Il s'agit du premier record supersonique puisque le véhicule a franchi le mur du son à Mach 1,016.
Ce sont en fait le vent à l'intérieur de l'orage, ainsi que les températures, qui déterminent la taille des grêlons. Dans les nuages d'orages les plus violents, comme les supercellules, de forts courants ascendants se produisent : des vents puissants remontent jusqu'au sommet des cumulonimbus.
Il n'existe pas vraiment de saison de la grêle, elle peut tomber toute l'année. Cependant, certaines périodes sont plus propices. C'est notamment le cas des saisons chaudes, lorsque la différence de température entre l'air chauffé remontant du sol et l'air frais d'altitude et la plus marquée.
Seront ainsi concernés les départements suivants : Calvados, Charente, Cher, Corrèze, Creuse, Dordogne, Eure, Eure-et-Loir, Gers, Gironde, Indre, Indre-et-Loire, Landes, Loir-et-Cher, Loiret, Lot, Lot-et-Garonne, Manche, Orne, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Paris, Seine-Maritime, Seine-et-Marne, Yvelines, Tarn- ...
- Un éclair bleu serait un indicateur pour un orage grêligène. - Un éclair blanc serait un indicateur d'un orage d'air sec avec donc peu d'humidité et de faibles précipitations. - Un éclair jaune serait un indicateur pour un orage qui évolue dans une masse poussièreuse et sèche.
Ce sont les régions situées au nord-ouest d'une ligne Pau-Nancy qui enregistrent la plus forte fréquence de chutes de grêle.
Aussi surprenants qu'ils puissent paraître, ces formats de grêlons sont assez exceptionnels, mais pas inédits. "Les grêlons ont souvent une forme arrondie mais il peut arriver que non, explique-t-on à Météo France à Tarbes. C'est surtout lié à la puissance de l'orage, qui va capter l'énergie du sol.
L'état de catastrophe naturelle couvre les cas de ruissellement ou les coulées de boues. Si une voiture est endommagée par de la grêle, l'assurance couvre ces dégâts, pas l'état de catastrophe naturelle. Par contre, si elle est submergée par de l'eau, c'est bien la catastrophe naturelle qui paie» nous explique-t-on.
La grêle se produit dans les nuages orageux élevés, lorsque l'air chaud et riche en eau monte rapidement. Plus l'air est élevé dans notre atmosphère, plus il fait froid. En règle générale, vous pouvez vous rappeler que la température chute de 1°C tous les 100 mètres d'altitude.
Grêle ou grésil ? La grêle ou le grésil se définissent comme une précipitation de glace d'un diamètre inférieur à 0,5 cm dans le cas du grésil (translucide), mais pouvant dans des cas extrêmes dépasser 10 cm dans le cas de la grêle (opaque).
La grêle se forme au cœur des orages. Dans les masses d'air chaud s'élevant rapidement (courants de convection), la vapeur d'eau se condense. Lorsque ces masses atteignent une certaine altitude où il fait plus froid, il se produit alors de violentes averses de pluie.
La grêle tombe à toutes les saisons et notamment en hiver et au printemps mais c'est entre le mois d'avril et le mois d'octobre qu'il existe un risque de dommages importants à la fois aux cultures et aux bâtiments.
Un air plus humide en partie responsable
Un air plus humide et des courants ascendants plus puissants amèneront des grêlons plus gros. Et comme le changement climatique modifie la température de l'atmosphère terrestre, il en va de même pour la quantité d'humidité dans l'air.
De son côté, le Kenya est le pays qui subirait le plus grand nombre de jours de grêle, avec une moyenne annuelle de 50 et un record de 132 en une seule année, enregistrés à Kericho, une ville proche de l'équateur, située à plus de 1 800 mètres d'altitude.
Par nuit dégagée de tout nuage, seuls les gaz à effet de serre (vapeur d'eau et dioxyde de carbone) absorbent ce rayonnement infrarouge. La plus grande partie de la chaleur est alors évacuée vers l'espace. Les températures baissent plus, ce qui permet la formation de gel au sol si l'humidité est suffisante.
En moyenne annuelle et sur tout son territoire, la République démocratique du Congo est le pays le plus orageux du monde.
Les grêlons se développent à l'intérieur du nuage par dépôts successifs de glace sur ces noyaux glaçogènes, avant de tomber au sol sous forme d'averses de grêle. Il arrive souvent que les grêlons fusionnent entre eux pour donner des particules encore plus grosses : on parle d'accrétion.
La neige et la grêle subissent alors une fusion, c'est-à-dire une transformation de l'état solide à l'état liquide. Quand elle ne tombe pas directement dans les mers et les océans, l'eau liquide due aux précipitations diverses ruisselle à la surface du sol.
Le risque de grêle est le plus élevé à la fin du printemps et en été, de mai à août. C'est durant cette période que le risque d'orage accompagné de phénomènes violents est le plus important. Au contraire, il est rarement possible d'observer de la grêle la nuit.
La vitesse instantanée d'Usain Bolt est sans doute la vitesse maximale atteinte par un être humain, elle est de 12,35 m/s aux 70 mètres (lors d'un 100 mètres), soit 44,46 km/h.